24/10/2011 (B627) Vérité -> discussion entre deux boys résidants dans le cercle

Vue la famine galopante, l’inégalité, l’injustice et la violence envers les diplômés chômeurs qui revendiquent leurs droits de citoyens et une vie meilleure. Le clan au pouvoir n’a plus le contrôle de l’appareil car la fin a sonné. Alors c’est le peuple qui doit agir rapidement pour sauver le peu qui reste.

Houmed de Tadjourah :

Chers frères, dans notre pays la situation est intenable, la difficulté de vivre et de trouver un travail est immense. Seuls les fils du clan sont intégrés rapidement dans la sphère de l’administration du tyran. Le manque total d’équité, d’égalité de chance et surtout de gens compétents aux postes à responsabilité, sont la cause de la ruine de notre pays, de son économie et de sa structure sociale.
Les élites, les hommes de demain, les cadres honnêtes souffrent au sein de leur pays.
Les diplômés chômeurs sont incarcérés dans les centres de détention sans motif valable.
Les services de santé déjà précaires, ne fonctionnent plus que pour les familles du clan au pouvoir
Les personnes âgées de la communauté ne reçoivent ni aide ni assistance de la part du régime.

Abdi d’Ali-Sabieh :

Oh peuple ! A partir d’aujourd’hui, la révolte, le soulèvement, la marche vers la victoire, la revendication généralisée, le droit et le pouvoir de dire non à la politique clanique et raciste sont légitimes car c’est votre droit d’exister et de vivre en harmonie dans votre terre.

Notre pays est sous occupation ! Il a été mis en coupe réglée par un groupe de malades et de pervers, dont leur passé est maculé du sang de nos martyrs morts depuis notre indépendance jusqu’à nos jours. Tout le monde le sait.

Le clan au pouvoir s’accroche au trône. Le fils de l’oued refuse de se ressaisir, de juger, de palper la réalité,

IOG, le cancre de Hafat-Issee affirme souvent qu’il maitrise la communauté, il raconte qu’il peut encore régner jusqu’à la fin de ses jours, mais il oublie que le monde évolue et qu’il ne faut sous-estimer le peuple, car ce sont les citoyens qui auront le dernier mot.

Le clan au pouvoir concocte des plans imaginatifs et dévastateurs, pour ligoter les leaders d’opposition et surtout pour détruire l’existence d’un peuple à l’agonie par la faute du système mis en place par le tyran.

La devise du clan n’est autre que :

– refuser la réalité
– étouffer la vérité
– promettre des mensonges
– humilier les hommes honnêtes et aptes politiquement
– massacrer la population Afar du nord
– détourner massivement les fonds du peuple pour détruire les citoyens nés sur cette terre
– soutenir les familles, les proches, les enfants du clan au pouvoir
– matraquer les futurs cadres, les diplômés
– révoquer en masse pour faire immigrer vers l’étranger les hommes compétents qui pensent que ce morceau de terre pourrait être dirigé autrement.

Houmed de Tadjourah :

Le clan qui gouverne utilise des méthodes inhumaines et il multiplie les actions barbares telles que la violation des droits de la personne, l’incarcération, la mise en prison d’innocents sans défense.

Les jeunes, les étudiants, les diplômés chômeurs, les parents ainsi que l’ensemble de la population ont compris parfaitement le refus total du dictateur d’écouter sérieusement les doléances. Alors la réaction doit être vive. Le peuple doit agir avec méthode pour un grand soulèvement contre le clan au pouvoir, et surtout pour regagner ses libertés.

Les forces de sécurité au solde du fils de l’oued emploient les moyens forts pour semer la violence et brutaliser les diplômés, les enfants du pays.

Le clan au pouvoir estime et nomme les officiers délinquants, qui ont du sang sur les mains. Tous, ils tremblent devant un fils du clan. Ils exécutent avec zèle les mauvaises directives en provenance d’Haramous, mais le peuple suit de près leur activité et tous sont répertoriés dans un registre du comité.

Même Gabyo joue un rôle important, en plaçant les hommes de sa tribu dans les services de sécurité.

La dame de fer est une grande sorcière qui refuse son âge, et son passé, car elle ne respecte ni les hommes, ni les personnes âgées, ni les hommes honnêtes, ni les familles, ni les hommes politiques qui ont façonné notre pays.

Abdi d’Ali-Sabieh :

Les citoyens de cette terre brûlée sont tourmentés, sans la liberté ni le minimum vital. Ils n’ont plus le gout de vivre comme des êtres libres. Avec leur silence et leur inaction, voici que leurs enfants en subissent les conséquences, telles que la violence, les arrestations, la mise en prison ferme.

Dans notre petit pays, on dirait même que l’état n’existe plus. La haute direction est assurée sans partage par les hommes du clan au pouvoir ( m ) qui contrôlent avec leurs téléphones portables
1 – la gestion des fonds,
2 – les projets de construction,
3 – la création des postes a responsabilité pour les fils du clan,
4 – les détournements des terrains ou des titres de commerce appartenant a des gens honnêtes, 5 – les trafics : exportation de drogues, d’armes, des produits précieux, d’ivoire, sous l’œil protecteur du fils de l’oued.

Depuis que son ami Kadhafi a été tué, notre tyran, le dictateur chevronné a perdu du poids. Il dort peu car il sait que ses méthodes ne sont plus a la mode et que les citoyens soudés demandent son départ immédiat.

IOG a commis des actes très graves envers la nation et son peuple. Etant instable et clanique, il a outrepassé ses responsabilités en préférant s’appuyer sans partage sur sa tribu, ses proches et son clan.

Il n’a plus de supports ni de soutiens de la part du peuple.

Croyez-moi, un jour il va tomber raide et les mafieux qui l’entourent, lui tourneront le dos et certains iront même témoigner contre lui devant la justice dans un Djibouti libre.

Peuple, jeunes, étudiants, leaders d’opposition, citoyens, mères et sœurs, agissez ! Tous ensemble agissez pour la liberté et la réussite, qui sont a portée de vos mains et vous entrerez dans l’histoire.