04/11/2011 (B628) LDDH : lourdes condamnations prononcées contre 30 jeunes étudiants sur 33, dont 5 à des peines de prison ferme à effectuer probablement dans des conditions illégales et dramatiques, isolés en brousse ou près du front de Doumera.


Le Président

NOTE D’INFORMATION DU 4 NOVEMBRE 2011

Condamnation des jeunes étudiants.

Hier 3 novembre 2011, la Présidente de la Cour correctionnelle a donné très rapidement les noms des 33 jeunes de Balbala en majorité des étudiants de l’Université, des Lycées et des CES condamnés à des peines disproportionnées, à savoir :

deux mois de prison ferme pour cinq jeunes,
trois mois de prison avec sursis pour 25 autres jeunes de Balbala qui avaient été placés arbitrairement en dépôt:
– trois jeunes ont été relaxés.

Les condamnés à de la prison ferme :

  • AWALEH HASSAN AWALEH ;
  • FAYCAL ELMI ELAYEH ;
  • ABDI OSMAN MOUSSA ;
  • FARHAN ARREH AWALEH ;
  • SAMATAR FARAH DAHER.

A part les 3 jeunes qui ont été relaxés, il faut noter que tous les autres ont été condamnés à des peines lourdes avec deux mois fermes et trois mois de prison avec sursis.

Dès que la LDDH sera en possession du jugement elle ne manquera pas de le publier pour permettre aux organisations internationales des Droits de l’Homme de constater avec nous la forte mainmise du Ministère public dès qu’un plaignant pour ses problèmes privés vient en tenue militaire camouflée et se revendique en pleine audience d’avoir l’appui inconditionnel du Chef d’Etat-major le Général Zakaria

Toutefois, la Ligue djiboutienne des Droits humains (LDDH) est très préoccupée des nouvelles décisions sur un coup de tête du Dictateur usurpateur du pouvoir, qui a ordonné à ses Forces de Sécurité d’arrêter les jeunes, mineurs de 6 ans à 18 ans ou majeurs et surtout de les incarcérés dans des « Centres inaccessibles en brousse » (version du ministre de l’Intérieur) ou à dans la « Région d’Obock » vers Doumeira très probablement (version du Ministre de la Justice et des Affaires Pénitentiaires).

Cette grave affaire est à suivre. D ’ores et déjà nous lançons des Appels, car la République de Djibouti, n’est pas du tout dotée d’une prison pour les mineurs et les mineurs de 6 ans à 13 ans. Ils ne peuvent pas être incarcérés dans un Goulag, et ils ne doivent à aucun moment être considérés et traités au même titre que des bagnards jugés pour des crimes et délits de droit commun.

Même les criminels de guerre et autres passibles de crimes organisés tels que le Dictateur djiboutien Ismaël O. Guelleh, auront le droit à un procès pénal public. Ils seront assistés au moins par un avocat et ensuite ils seront incarcérés dans un centre pénitencier légal et accessible et non dans un Goulag.

NOEL ABDI Jean-Paul