29/02/2012 (B645) Pour quelles raisons le UN HCR écarte-t-il pratiquement la majorité des familles djiboutiennes des possibilités de réinstallation dans un autre pays ?

Depuis plusieurs années, nous interrogeons le UN HCR pour savoir les raisons qui conduisent à ce que nous sommes contraints de considérer comme une véritable politique de discrimination à l’égard des réfugiés djiboutiens, qui attendent, pour certains, une offre de réinstallation, depuis une vingtaine d’années.

Les faits sont mesurables. Seuls six à sept familles djiboutiennes ont bénéficié d’une réinstallation en France, au Danemark ou aux USA. Et pourtant leur intégration s’est déroulée dans d’excellentes conditions.

Alors pour quelles raisons le UN-HCR met-il systèmatiquement les familles djiboutiennes à l’écart de ces programmes ? Y aurait-il une collusion avec des intérêts djiboutiens relayés par l’Ethiopie ? La question mérite d’être posée.

Dernièrement, un correspondant que nous remercions à cette occasion, nous a fait parvenir les photos du tableau d’affichage du bureau UN HCR d’Addis Abeba, qui convoque plus de 200 familles pour des interviews dans le cadre de proposition de réinstallation.

Combien de familles djiboutiennes ?

Aucune. Zéro !

Dans ces conditions, nous allons demander officiellement au HCR, les raisons de ce qui semble ête une politique de discrimination et nous lançons dès maintenant des alertes pour la faire cesser immédiatement, afin que les familles djiboutiennes, qui devraient être prioritaires, en raison souvent de l’antériorité de leur présence, bénéficient d’un traitement au moins égal à celles des autres ressortissants.

Pour des raisons de volume des photos, nous mettons ci-dessous, seulement un échantillon des listes qui sont affichées au UN HCR d’Addis Abeba, mais nous avons la photo de toutes les pages dans notre dossier.