16/01/2013 (Brève 093) VERITE : un correspondant nous adresse le poème qu’il a composé pour dénoncer les injustices, les violations des Droits de l’homme, la corruption et le détournements des fonds publics.
Oh combien sont morts en étant juste et honnête, ayant la bonne conduite, ils montraient l’exemple en orientant les générations dans le bon chemin.
Oh combien sont morts des cadres, des hommes politiques ayant des grandes visions, des vrais martyrs en laissant derrière eux des loups, des hyènes affamées, des mercenaires grandis dans la haine.
Oh combien sont morts sous les méthodes barbares du clan au pouvoir (empoisonnements, complots, assassinats maquillés en accident de voitures, mises en prison).
Oh combien sont morts dans leur propre pays en perdant leur liberté et leur citoyenneté impuissant face à une machine clanique venue des pays limitrophes qui refuse la réalité en détruisant la nation.
Oh combien sont morts après avoir volé, détourné, transféré des montagnes d’argent sale sur des comptes a l’étranger.
Oh combien sont morts de crise cardiaque en emportant avec eux les codes d’accès et les numéros des comptes de placements à l’étranger.
Oh combien sont morts sous la haine, la pauvreté, le racisme, l’inégalité, le clanisme dans les sphères qui détruisent la racine des citoyens.
Oh combien souffrent encore en 2013 sous la torture, la violence, l’arbitraire, l’emprisonnement, et tous l’abus de la force aveugle orchestrée par le clan au pouvoir.
Oh combien sont-ils, les membres du clan qui ont détruit le peuple, le pays, et ses richesses ?
- les ministres et sous ministres
- les anciens ministres
- les directeurs et chef des services
- les officiers supérieurs (AND, Police, Gendarmerie nationale, Garde républicaine)
- les commerçants du clan (les sociétés « bidon »)
- les fils du clan (vols et détournements de fonds et de projets publics).
- les proches du clan qui ont la main mise sur le port, l’aéroport, la pèche et sur tous les secteurs financiers de la ville de Djibouti.