14/02/2016 (Brève 671) HCH 24, un long article, plein de surprise sur les finances du couple infernal et de leurs obligés (a lire sous la signature d’Hassan Cher Hared) « Djibouti : 2è partie- des enquêtes en cascades pour vols, recels de vol, trafics de stupéfiant et biens mal acquis contre le couple présidentiel Guelleh/Kadra et entourages ».

Lien avec l’article :

Surveillances et enquêtes des institutions américaines sur le couple Guelleh/Kadra.

Le sous-secrétaire pour le terrorisme et le renseignement financier américain, monsieur Adam Szubin, a fait une des investigations sur les avoir et les activités de Guelleh et consorts depuis 1978. Les résultats sont stupéfiants, les deniers publics détournés et la recette tirée des trafics illégaux se chiffrent aux milliards.

Fraude à la TVA, surfacturation et blanchiment d’argent.

Le magasin « ROMEO ROYAL GALLERY », 26 Av. des Champs-Élysées – 75008 Parisfournisseur des familles royales des pays du Golfes et certaines dictatures africaines, déjà dans le collimateur  de la justice pour les dossiers de Teodoro Obiang, président de Guinée-équatoriale, et Ali Bongo, président de Gabon, a été perquisitionné dans le cadre du dossier du couple présidentiel de Djibouti, Guelleh/Kadra ainsi que leur bureau de la comptabilité situé à une autre adresse a été aussi perquisitionné par la police judiciaire et le service judicaire de la douane la semaine dernière.

Le tailleur d’Ismaël Omar Guelleh, Création Morgane – 33 Boulevard de Strasbourg, 75010 Paris, qui a  des bonnes relations avec Mohamed Robleh Atteyeh, est passé aussi dans les mains de la police judiciaire française.

Des travailleurs non déclarés ou esclavagisme.

Les enquêteurs s’intéressent aussi à des travailleurs asiatiques  employés au noir par la représentation diplomatique djiboutienne à Paris et à la résidence privée de Guelleh/Kadra.

Vols, blanchiment d’argent et biens mal acquis.

Des gardes corps et miliciens au service de Kadra Mahamoud Haid remettent des grosses enveloppes contenants des liquidités en devise (euros et dollars) à des passagers d’Air-France en partance de Djibouti vers Paris. Ces voyageurs remettent en suite l’argent, moyennant une petite commission, à Mohamed Robleh Atteyeh. Des sources à Djibouti nous ont informé que Aden Dous, retraité de la gendarmerie, faisait partie des mules de Kadra Haid. Une partie de cet argent serve à recharger  une carte bleu portant le nom de Kadra Haid détenue par Mohamed Robleh Atteyeh et l’autre est utilisé pour payer différents trafics réalisés en France.

Naguib Abdallah Kamil, gère pour sa mère, Kadra Mahamoud Haïd, des fonds estimés à 500 millions de dollars US et placés dans des banques situés à Malte. Ces vols des deniers publics proviennent des aides et emprunts contractés auprès du Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (FKDEA).

Jilani Ali Bourhan, ancien prof et premier directeur du port de Djibouti, et son épouse Kaltoun Block Abdou ont acheté une villa à un médecin libanais  dans la commune de Lormont.  Le libanais a été payé en cash en 1992. Kaltoun Block Abdou touche toujours un salaire et des avantages en nature de la société d’électricité de Djibouti – EDD – malgré qu’elle vive en France. Elle reçoit régulièrement, chez-elle à Lormont, Saadia Aïnanché pour lui transférer les informations collectées dans la communauté afar en France. Elle a déclaré seulement aux fiscs français son travail partiel de gardienne de piscine et non ses biens et salaires touchés à Djibouti.

Mohamed Abdillahi Hassan Dambile, fils de Halimo Hersi, exilé sous la fausse nationalité de somalien en Belgique touche les allocations d’invalidités à Bruxelles et aussi son salaire de 343.000 fdj soit 1.750 euros en plus des avantages en nature. Les preuves de l’arnaque sont versées dans le dossier en instruction au parquet Belge.

Razzia sur les sociétés étatiques des télécommunications (Djibouti-Télécom) et la Poste.

Les enquêteurs étudient aussi des rétro-commissions et vols en bande organisés concernant les biens et recettes de la société étatique Djibouti-télécom dans une bonne partie a été caché en France.

Des matériels d’écoute et des télécommunications commandés par Ali Abdi Farah auprès de la société chinoise Huaweï, avec l’argent de Djibouti-télécom, sont bloqués et suivis de près par la sécurité des plusieurs pays occidentaux.

L’ancien directeur de Djibouti-télécom, Abdirahaman Mohamed Hassan dit Diin,  travaille pour somCable (http://www.somcable.com/) une société appartenant au couple Guelleh/Kadra. Il touche un salaire fictif de 5.700 dollars US de la société Djibouti-télécom et de 20.000 dollars US de SomCable en qualité de directeur.  La totalité des fonds utilisés pour la création de SomCablel (http://www.somcable.com/) estimée à 1 milliards de francs Djibouti soit 5.650.000 dollars US sont volés de la caisse  de Djibouti-télécom. Il a acheté un appartement à la Roche-Sur-Yon et loue une autre dans la région parisienne. Il a une résidence officielle en France mais n’a jamais déclaré sa fortune aux fiscs français. Or, il compte bénéficier de la nationalité française dans l’illégalité.

Monsieur Hassan Mohamed Ahmed dit Hassan Qadiri, s’est constitué,  avec l’argent volés de Djibouti-télécom, des biens immobiliers à Bordeaux dont une immeuble à la place Gambetta   et Cours  de la Somme, 2 autres villas de 500m2 chacune à Gradignan 33170 – une autre villa à Lormont 33310.  Monsieur Fadhi Shamsan, époux de Moha la sœur d’Hassan Qadiri, a acheté trois villas  dans le quartier Grand Tressan – Avenue Yves Montand à Lormont 33310.  Hassan Qadiri a aussi des biens immobiliers et une société de tourisme à Lausanne, en Suisse, gérés par son fils. La provenance et l’ampleur de la fortune n’a jamais été déclarée aux services des fiscs françaises.

La promotion professionnelle de Fadhi Shamsan est passée par les liens d’intérêts obscurs entre la famille d’Hassan Qadiri et la marraine de la mafia locale, madame Kadra Haid.

Mohamed Omar Moussa, ex directeur de la poste, et son épouse Maka Ali Guelleh Ahmed ont loué un appartement à la commune de Sarcelle en ile de France. Ils se sont déclarés résident permanent en France pour bénéficier de la nationalité française mais toujours comme les autres barons du régime ils cachent leur fortune mal acquis des fics français. Dans le cadre d’un accord entre la France et Djibouti, l’armée française stationnée à Djibouti avait un service postal dans leurs casernes mais en contrepartie l’armée reversait la fin de chacun à la Poste djiboutienne la somme de 50 millions franc djiboutien soit 250.000 euros. Cette somme rondelle était livrée dans une mallette et en billet de banque. Apres avoir reçu officiellement de la main du comptable de l’armée, l’argent finissait dans des comptes ouverts au nom Maka Ali Guelleh. C’est feu Daoud Ali Guirreh, receveur dans le temps, qui blanchissait le vol des deniers publics. Les détournements ont permis au couple de se constituer une fortune dans l’immobilier (deux bâtiments dans la zone Gabode à Djibouti-ville) et un magot à la banque.

Abdi Houssein Ahmed dit ina qarda-jeh, actuel  ministre du travail, a acheté un appartement à Bordeaux  à hauteur de 177.000 euros. Ses deux filles étudiantes y logent et il s’est lui-même enregistré comme résident permanent afin que toute la famille  bénéficie de la nationalité française. Il a aussi acheté un appartement en Belgique avec la complicité de son frère vivant à 10 rue de la Perle – MOLENBEEK-SAINT-JEAN (1080 Bruxelles). Abdi Houssein, fils d’un ancien retraité du Gardes Nationales des frontières, natif de quartier 7, et qui a étudié à la ville de Tour, en France– dès son retour au pays il fut prof à Dikhil. Son frère, précité, licencié du trésor nationale pour abandon de poste suite à son exile en Belgique, a bénéficié d’un rappel de salaire de 15 ans, ce qui fait plusieurs dizaines de millions de franc Djibouti. Il a construit avec l’argent un villa à Gabode 4, à Djibouti, logement qui lui rapport un loyer mensuel et il touche aussi son salaire au trésor nationale mais bénéficier de l’aide sociale en Belgique. Son cas, comme celui de son frère ministre, est versé dans le dossier du couple Guelleh/Kadra.

Une arnaque d’une ampleur incroyable qui a poussé la justice française d’émettre réquisitoire introductive  pour vol, recel de vol, complicité de vol, détournement des biens publiques contre plusieurs barons du régime de Guelleh : Ali Abdi Farah, Mahamoud Isse, Abdirahaman Mohamed, Ahmed Mawli,  Mohamed Sadik dit Hange fils de Kaltoun Radman, l’actionnaire fictif  de Djibouti-télécom – Mohamed Saïd, et l’épouse d’Abdirahman Diin  – Ifrah Djama Sigad.

Blanchiments, trafics des stupéfiants, etc…

Les biens immobiliers situés à l’arrière de la résidence Claridge – 94 avenue des Champs-Elysées  et ceux de la place Concorde sont au nom de Magda Mouti. Les biens immobiliers et les comptes bancaires de Magda Mouti sont mis sous contrôle judiciaire. La famille de Mouti recevait régulièrement des membres du cartel de Medeline et Kadra Mahamoud Haid dans l’appartement situé à 94 avenue Champs des Élysées pour faire les décomptes des trafics des stupéfiants.

Mohamed Sadik dit Hange est aussi  un allié de Liban Ismaël Omar Guelleh dans les trafics d’arme vers la Somalie et l’Ethiopie. . La femme de Hangeh, Hibo Abdillahi, a fait sa demande l’asile au canada.

Le cartel a ses éléments dans les pays du Golfe aussi. Saïd Souris vivant à Djedda est le point d’impact de Kadra Mahamoud Haid.

Evolution internationale des instructions.

Depuis jeudi sont émisses  des ordonnances de gel des biens cachés dans des banques des pays suivants : Koweït, Malte, Singapore, Luxembourg, etc…

Les plaignants.

Ces procédures ont pu avoir lieux  grâce aux plaintes avec constitution des partis civiles des trois associations djiboutiennes : 1- association djiboutienne victime de la corruption ; 2- association de contribuable des djiboutiens expoliés  et 3-  association des victimes du massacre de Buldhuqo.

Hassan Cher

La France confirme l’implication de Guelleh dans des trafics d’une ampleur incommensurable, visionnez la vidéo ci-jointe : (https://www.youtube.com/watch?v=ldPIbxW9KL8)