26/06/2016 (Brève 810) Radio-Trottoir (*) Corps à corps entre des éléments de deux détachements de Gendarmerie à l’Aéroport d’Ambouli (Lecteur)

Un accrochage a eu lieu, le 24/06/16, à l’aéroport international d’Ambouli entre un détachement de la Gendarmerie Transport Aérien de l’aéroport (GTA) et un autre de la Gendarmerie Sécurité Rapprochée de la Primature.

Quelle triste réalité que d’apprendre que des hommes en uniforme ou en civil appartenant au même Corps, partageant la même Devise, oeuvrant pour une seule Patrie  » La Nation « , se sont affrontés physiquement et publiquement au corps à corps dans une enceinte publique celle de l’aéroport international. C’est la porte d’entrée de la Republique État de Djibouti.

Ces événements odieux et indignes d’un Etat de Droit soulèvent de nombreuses questions.

Par exemple de savoir quelle est l’origine et la raison de ces affrontement physiques entre Gendarmes placés sous le même commandement.

Derrière ces faits gravissimes, qui pourrait imagine qu’ils n’ont pas été prémédités. A un moment où l’on parle de privatiser la Sécurité de l’aéroport et du transport aérien qui sont actuellement sous l’autorité de la GTA ?

Quelle société profitera de ce projet de privatisation ? Selon des rumeurs persistantes, on évoque la Société Privée de Sécurité dénommé SOCIETE ARMONICA Ltd., qui a le soutien du Premier Ministre.

Il faut envisager que cet acrochage pourrait avoir comme finalité de déloger le GTA de ses missions à l’aéroport international Ambouli et de renvoyer son détachement dans sa Caserne d’origine, afin d’ouvrir la porte à la société privée S A Ltd, avec la bénédiction (intéressée ?) du premier ministre.

En dernière minute, nous apprenons que le gouvernement djiboutien devrait déléguer à une agence privée la sécurité aéroportuaire  et ce, dans les mois a venir. Rappelons simplement, sans avoir un avis sectaire, que  la majorité des éléments qui composent le GTA de l’aéroport de Djibouti sont issus du clan  Yonis Moussa. Or, ce clan, qui était visé avec précision par le régime, a payé un lourd tribu lors du massacre organisé (et décidé certainement en très haut lieu) de Bulduquo le 21 décembre 2015, est dans le collimateur d »IOG.

 

(*) Nous rappelons à nos lecteurs que la rubrique « Radio-Trottoir » publie des informations de lecteurs, que nous n’avons pas encore été en mesure de recouper avec d’autres sources. Cela ne signifie pas qu’elles sont fausses, mais seulement qu’il faut les traiter avec prudence, jusqu’à confirmation ou invalidation.