03/01/2017 (Brève 903) Abdoulkader Kamil Mohamed a été élu à l’unanimité des membres présents dans l’Ordre prestigieux des Bourreaux de la République (ARDHD)

Hier, une foule nombreuse s’était réunie devant la primature pour féliciter le nouveau nominé dans l’Ordre prestigieux des Bourreaux de la République. Les personnalités se succédaient pour accéder à la salle de réception de la primature où le Prince de Pacotilles et son épouse RPP (Reine Paulette de Pacotilles) allaient décorer le nouvel impétrant.

C’était un évennement exceptionnel dans la mesure où jamais encore, Premier ministre (sans véritable pouvoir..) de Djibouti, n’avait pu accéder à cet honneur suprème.

Il faut se souvenir que vendredi dernier au cours d’une assemblée extraordinaire des membres de l’ordre,
Abdoulkader Kamil Mohamed avait été coopté à une majorité confortable comme Chevalier de l’Ordre.

Aboulkader Kamil, premier ministre de Djibouti, intronisé dans l'ordre des bourreaux de la républiqueC’est surtout son attitude sans faiblesse ni concession à l’égard de MOHAMED AHMED EDOU dit JABHA, célèbre et irréductible opposant à la politique officielle, qui avait emporté l’adhésion des membres de l’Ordre des Bourreaux de la République.
N’est-ce pas le Premier ministre, qui balayant d’un revers de la main la décision de libération immédiate prononcée par la plus haute Cour de Justice, avait déclaré sans trembler « Tant que j’aurai la charge de la primature Mr JABHA ne sera jamais libre « .

Ordre des Bourreaux de la République de DjiboutiPar cet acte exceptionnel de bravoure, ce pied de nez à des juges rebelles à l’autorité du dictateur, il a prouvé une qualité qui manquait tant aux premiers ministres qui l’ont précédé à la primature djiboutienne : le courage !!!, Abdoulkader Kamil s’est illustré et il a obtenu (enfin ?) la reconnaissance de la première dame du pays, pourtant très sélective dans le choix des personnalités et aventuriers reconnus, dignes de faire partie de l’entourage de son Prince déclinant. Et c’est elle qui avait insisté encore pour que la remise de la décoration soit célébrée en grandes pompes à la primature, jugeant qu’il n’était pas encore digne d’accéder à la grande salle des fêtes du Palais de l’Escale, réservée exclusivement aux proches et aux carabistouilleurs chevronnés de tous poils.