01/08/2017 (Brève 1047) Décès du plus ancien prisonnier politique, victime de torture, d’empoisonnement et de refus de soins médicaux (Communiqué du FRUD)

FRONT POUR LA RESTAURATION DE L’UNITE ET LA DEMOCRATIE –FRUD
djibouti_frud@hotmail.com

COMMUNIQUE

Poitiers, le 1er Août 2017

Le régime d’Ismail Omar Guelleh a tué le prisonnier politique Mohamed Ahmed Jabha

LE FRONT POUR LA RESTAURATION DE L’UNITE ET LA DEMOCRATIE –FRUD- condamne l’assassinat abject, lâche et programmé de M. Mohamed Ahmed Jabha par l’Etat Djiboutien, survenu le 1er Août 2017 à 16 h, à Djibouti.

Mohamed Ahmed Jabha
, détenu depuis 2010, est mort des suites des séquelles de tortures qui lui ont été infligées par les bras armés de l’Etat (armée, sécurité et police) ;

Mohamed Ahmed Jabha
est mort à cause de deux choses : l’empoisonnement qu’il a subi en prison et le refus délibéré des autorités de le soigner.

Comme nous l’avions prédit dans un précédent communiqué, la sentence d’une condamnation à 15 ans de prison prononcée par l’Etat Djiboutien le 18 juin 2017, présumée de cet assassinat.

Le FRUD considère l’assassinat de Mohamed Ahmed Jabha comme un crime de Guerre :

L’article 3
commun aux quatre conventions de Genève de 1949 qui couvre les situations de conflits armés internes, exige que toutes les personnes se trouvant aux mains de l’ennemi soient traitées avec humanité et dignité. Il interdit le meurtre, les mutilations, la torture, les traitements cruels, humiliants et dégradants, les prises d’otages et les procès inéquitables.

Le pouvoir de Djibouti s’est borné à refuser après maintes sollicitations l’intervention du CICR sur le cas de Mohamed Ahmed dit Jabha.

Le FRUD tient pour principal responsable de ce crime de guerre le chef de l’Etat Djiboutien, Ismail Omar Guelleh qui concentre entre ses mains tous les pouvoirs : exécutif, législatif, judiciaire, chef de l’armée, patron de la sécurité.

Mohamed Kadamy,
Président du FRUD