26/11/2021 (Brève 1974) UNE HEURE POUR LES PRISONNIERS POLITIQUES

Pour ce quatrième vendredi, l’équipe de bénévoles s’était donnée rendez-vous, square des Innocents en plein coeur de Paris, pour distribuer des informations sur la situation très préoccupante des prisonniers politiques à Djibouti, incarcérés sous la haute autorité du dictateur sanguinaire.

C’est ainsi qu’ils ont distribué des fiches d’information et fait signer la pétition en faveur de la libération de tous les prisonniers politiques, l’abolition de la torture et l’accès aux soins médicaux adaptés à ceux qui souffrent abominablement des séquelles de traitements inhumains. Il faut savoir que pour les punir davantage (on se demande de quels crimes ils sont coupables ? s’être exprimés ?) le régime les fait souvent enfermer dans des pièces exigües où ils ne peuvent même pas s’allonger (Exemple : cellule 12)

Cette semaine, nos pensées iront spécialement à Barkhat Ali Oddoum, qui croupit à l’instar des autres en ‘préventive’. Rappelons qu’il a été extradé illégalement et sans délai par l’Ethiopie et remis aux sbires djiboutiens sur ordre d’Abyi Ahmed, sans passer par un juge qui l’attendait pourtant pour instruire la demande d’extradition djiboutienne.

Le Lieutenant Fouad avait été victime de la même violation de la justice et des Droits fondamentaux par le régime éthiopien, dont le patron avait reçu le Prix Nobel de la Paix.

Parions comme nous l’avions déjà écrit que les membres suédois qui lui ont accordé un tel honneur à Abyi Ahmed n’ont pas fini de s’en mordre les doigts, en constatant les monstruosités qu’il est capable  d’ordonner.