26/11/2021 (Brève 1973) TRENTE ANS DE L’ARDHD – UN COUPABLE IDEAL POUR GUELLEH / LE PERE SANDRO : VICTIME DU REGIME SUR FOND D’AFFAIRE BORREL (2007-2009)
++ Le père Sandro de Pretis
Citoyen italien et prêtre catholique, engagé comme missionnaire de l’Eglise Catholique Saint Louis d’Ali Sabieh le père Sandro de Pretis avait été placé en détention préventive et à l’isolement le 28 octobre 2007, lors d’une audience expédiée par la chambre d’accusation djiboutienne et ce, contrairement à la recommandation du juge d’instruction qui avait estimé qu’à ce stade l’incarcération ne s’imposait pas, mais qu’un simple contrôle judiciaire suffisait
La presse italienne avait largement commentée cette décision invraisemblable de la justice djiboutienne et les plus hautes autorités du Gouvernement avaient été alertés, en particulier avec la remise de 5.000 pétitions au Président de la République, M. Giorgio Napolitano, lors de sa visite en février 2008 à Trente. Il y avait eu aussi une interpellation par trois députés italiens devant leur parlement et finalement une interpellation du député italien M. Mario Mauro devant le Parlement européen à laquelle Mme Louise Michel avait répondu.
Comme elle, de nombreux observateurs avaient trouvé des liens possibles avec l’affaire Borrel, ne serait-ce que pour exercer des pressions sur les Etats européens, dans le but « non avoué » d’étouffer l’affaire.
Finalement, après de nombreuses interventions de l’ARDHD et de la LDDH, et surtout quatre mois de détention préventive, le pére di Sandro avait été libéré sous contrôle judiciaire
le 21 février 2008.
Le jugement, après plusieurs renvois a été rendu le 26 mars 2009. Il légalisait exactement la période d’incarcération préventive et il a rendu sa liberté au Père Sandro qui avait pu rentrer en Italie le 22 avril 2009.
Chacun pourra mesurer combien la mobilisation des médias, des institutions gouvernementales et européennes et des associations a fini par faire plier Guelleh et son régime dictatorial