20/03/2023 (Brève 2205) LDDH : Expulsion et refoulement des deux responsables de la FIDH !!!!

Ligue djiboutienne des droits humains (LDDH)
Djibouti le 20 mars 2023

Note d’information
Expulsion et refoulement des deux responsables de la FIDH !!!!

La LDDH ( ligue djiboutienne des droits humains ) a été surprise d’apprendre l’expulsion ( le 14 mars) de Me Alexis Deswaef, vice-président de la FIDH par les autorités de la République de Djibouti après avoir séjourné 48 heures pour une mission au nom de la FIDH. La LDDH n’arrive pas à comprendre les raisons de cette expulsion ni celle ayant conduit au refoulement de la chargée de programme en mission pour la FIDH.

La LDDH est membre de la FIDH et ne peut que s’associer aux protestations de sa fédération d’affiliation, bien que par manque d’information sur les raisons de l’expulsion et du refoulement de ces deux responsables ainsi que leurs missions à Djibouti. Ce qui nous semble tout aussi incompréhensible .

En effet , la LDDH se demande les raisons pour lesquelles la FIDH n’a ni contacté ni informé son organistation affilié à Djibouti.( la LDDH en l’occurrence) de la mission qu’elle avait programmée dans notre pays . Ce qui est encore pire et inacceptable est le titre d »ancien président de la LDDH que la FIDH attribue à Me Zakaria Abdillahi en sa qualité d’avocat et surtout d’ex-député de l’USN .

Maitre Zakaria n’a jamais été le président légitime de la LDDH. En 2012, après la disparition de M Jean Paul Noël Abdi, c’est bien M. Omar Ali Ewado, défenseur reconnu des Droits Humains qui a été élu légitimement Président de la LDDH, sans n’avoir recours à un PV d’Assemblée falsifié.

Il est vrai que Me Zakaria a, à maintes reprises usurpé ce titre de président de la LDDH en particulier lors d’interviews pour des chaines de télévisions françaises .

L’usurpation de cette fonction par Me Zakaria n’excuse nullement le comportement aveugle de la FIDH, qui ne peut en aucun cas se prévaloir d’ une quelconque ignorance.

En outre la FIDH dans un souci de clarification avait convoqué en juin 2019 à Paris, le président de la LDDH M Omar Ali Ewado et Me Zakaria Abdillahi qui a prétendu à cette occasion avoir été élu Président de l’organisation .

Lors de cette réunion au siège, Me Zakaria a déclaré qu’il n’ avait rien à voir avec la LDDH, ce qui peut être vérifié auprès des membres présents.

En dépit de cela, quelques mois plus tard soit en Octobre 2019, la FIDH a publié une annonce disant qu’elle reconnaissait Me Zakaria sans aucune justification. Il est aberrant de constater que la décision de la FIDH ne s’appuie ni sur ses statuts, ni sur ceux de la LDDH, encore moins sur la discussion tenue lors de la réunion du 29 juin 2019 au siège de la FIDH.

Bien évidemment cette décision absurde et injustifiée a été rejetée par la direction de la LDDH, qui peut présenter le récépissé officiel de l’Administration djiboutienne, conférant à M. Ewado le titre de Président légitime

M Omar Ali Ewado ayant, quant à lui, présenté tous les dossiers de travail confirmant sans l’ombre d’un doute ses fonctions à la tête de la LDDH.

Nos premières questions s’adressent aux responsables de la FIDH.

La direction de la FIDH ne dispose-t-elle pas de l’adresse et des noms des principaux responsables de la LDDH, notamment son président M. Omar Ali Ewado , son vice-président M. Mahdi Samireh Sougueh et encore son sécretaire général M. Hassan Omar. Qu’elle reconnait comme son affilié à Djibouti ?

Si oui pourquoi ne pas les informer au préalable de la mission que la FIDH avait programmée dans notre pays, où nous sommes actifs et censés la représenter en premier lieu pour constater la situation des Droits Humains et le cas échéant, lui servir de guide et l’aider dans sa mission acceptée, puisque les autorités djiboutiennes avaient accordé des visas ?

Mahdi Samireh Sougueh
Vice-Président de la LDDH
Tel : 00 253 785 28 94
Email : afdem2005@hotmail.fr
République de djibouti