05/02/2024 (Brève 2373) AFASPA : DJIBOUTI Confiscation d’aides humanitaires destinées aux victimes de Warabaleh.

Le 20 janvier 2024, la police a récidivé ses attaques contre la population de warabaleh, touchant particulièrement les victimes des incendies criminels du 1er août 2023, qui avaient tout perdu dans la destruction de 132 demeures. Cette fois les voleurs en uniformes ont fait main-basse sur un camion d’aides humanitaires qui avaient été collectées et devaient être distribuées par le groupe d’humanitaires   Bukko cina qui, depuis cette tragédie, est en première ligne au quotidien auprès de cette population, qui ont été embarqués, enfermés dans le camion et amenés dans l’enceinte du camp de la police PK12 à Balbala.

Dans un communiqué de presse l’Alliance Républicaine pour le Développement dénonce « une surenchère de répression » à l’égard de la population de ce quartier situé dans les faubourgs de la capitale, qui s’ajoute aux cinq personnes mortes il y a six mois dans l’incendie dont trois enfants de 2 à 7 ans, la centaine de blessées, les emprisonnées et celles refoulées vers un pays étranger voisin.

Elle rappelle que « les victimes des incendies ont été condamnés à végéter sans abri au soleil la journée et au froid la nuit et que la police vient de franchir une étape de plus en leur confisquant les aides humanitaires ». En outre elle « exige du gouvernement de mettre au pas cette institution qui se serait ce faisant, dévoyée de sa mission républicaine et de s’atteler à apaiser et pacifier la situation ainsi que de dédommager, indemniser et réparer toutes les forfaitures et dégâts inhumains et criminels causées à ces pauvres citoyens de Warabaleh doublement victimes par ces répressions sauvages qui perdurent impunément depuis bientôt trois années consécutives. »