23/02/2018 (Brève 1127) Les élections ne semblent pas passionner la population ni les média officiels (Pas un mot sur la page d’accueil de la RTD à 11:00 Paris 13:00 Djibouti )

Sur le site de la RTD nous n’avons trouvé aucune information en relation avec les élections législatives qui se déroulent dans le pays aujourd’hui. C’est curieux !!! C’est vrai que ces élections sans enjeux n’intéressent que peu de monde et que la RTD a probablement d’autres sujets plus importants pour flagorner l’ego démesuré du Patron.

Ecrn RTD le 23/02/18 à 11h00_Paris

29/05/11 (B606) Petites nouvelles du front (Vu à la RTD) Aden Robleh n’est plus le Président du PND. Le nouveau Président affirme son ralliement et son soutien sans faille à IOG. (Info lecteur)

Le journal de la RTD de vendredi nous informe qu’Aden Robleh Awaleh a été écarté de la Présidence du parti (PND). Lors du congrès qui s’est tenu au Sheraton hotel, il a été remplacé par Abdourahman Mohamed Alaleh.

Plusieurs personnalités politiques proches du pouvoir (dont la fille de M. Moumin Bahdon, disparu, responsable du PDD) et des ministres
et sous-ministres ont apporté la bénédiction du régime dictatorial et sanguinaire qui asservit la population.

Aden ne semble pas avoir participé à ce congrès et son bilan à la tête de son parti n’a pas été chaudement salué ni reconnu comme positif par le nouveau Président !.

Le PND a renouvelé son soutien au dictateur Guelleh.

Nous n’avons pas eu connaissance d’une réaction officielle d’Aden Robleh.

Pas de doute, il y a la main du couple mafieux derrirèe cette comédie, montée de toutes pièces.

18/11/10 (B578) RTD – Djibouti/France : accord de restructuration de la dette djiboutienne

Le ministre de l’économie et des finances et de la planification charge de la privatisation Ali Farah Assoweh a procédé ce dimanche à la signature d’un accord bilatéral de consolidation avec l’ambassadeur de France à Djibouti.

Ces dettes sont composées des dettes auprès de l’AFD au titre des crédits APD et des dettes auprès de la Coface au titre des crédits commerciaux d’un montant total de 3.7 millions d’euros.

Cet accord bilatéral s’inscrit dans le cadre de l’accord de restructuration de la dette conclu par la république de Djibouti le 16 octobre dernier avec le club de paris suite à l’approbation par le fonds monétaire international d’une facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance.

Le réaménagement de ces dettes vise à réduire le service de la dette dû sur la période du programme avec le FMI de sorte à améliorer les perspectives économiques du pays.

Cet accord bilatéral comporte une clause de conversion de créances offrant la possibilité d’investir dans les projets de développement social et de réduire ainsi le service de la dette extérieure.

09/09/10 (B568) RTD / Djibouti / Une importante délégation japonaise en visite à Djibouti

Une importante délégation de parlementaires du Japon a été reçue ce mercredi par le Président de l’assemblée nationale Idriss Arnaoud Ali.

La délégation était conduite par le Député K. ISHIDA accompagné de quatre honorables parlementaires dont M Nakatani, Sato, Takeda et Nagashima. Certains membres dont Mr Nakatani, ancien ministre de la défense et Mr Sato sont déjà venus à Djibouti en février 2009 et ont été parmi les premiers à demander l’envoi des forces d’auto-défense japonaises à Djibouti.

Le nouvel ambassadeur du Japon à Djibouti, le premier et second secrétaire de la représentation diplomatique ainsi qu’un chercheur à la Chambre des représentants ont également assisté à la rencontre.

La visite de la délégation parlementaire japonaise avait pour objectif de rencontrer les autorités djiboutiennes et d’effectuer une tournée auprès des forces d’auto-défense japonaise se trouvant à Djibouti dans le cadre de la lutte contre la piraterie.

Notons que ces députés appartiennent tous au Comité Spécial contre la piraterie, la prévention du terrorisme international et de la coopération et du soutien du Japon au sein de la Chambre des Députés.

Le Président de l’assemblée nationale a d’emblée souhaité la bienvenue à ces collègues parlementaires. Il a précisé que cette tournée était donc la seconde du genre, depuis 2009, à être entreprise par les membres de la Chambre des Représentants du Pays du Soleil levant.

Concernant les relations bilatérales, Le Président de l’assemblée nationale, reprenant la position du Chef de l’Etat, a souligné les efforts majeurs du Japon depuis quelques années dans le développement de notre jeune République. Il a souhaité que cette stratégie de coopération soit renforcée considérablement et proportionnellement aux relations privilégiées qui lient les deux pays.

La délégation japonaise conduite par katsuyuki-ishida a ensuite rendu visite le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale Mahamoud Ali Youssouf dans son cabinet.

Les discussions ont porté sur l’état des relations bilatérales des 2 pays et les voies et moyens de les promouvoir et les développer davantage.

A cet effet, le ministre a évoqué les actions socio-économiques menées à Djibouti depuis l’indépendance jusqu’à nos jours par le japon.

Il s’est félicité de la grande attention que le Japon accorde à Djibouti et, a transmis aux députés japonais, les remerciements du gouvernement djiboutien et du peuple.

Le chef de la diplomatie a rappelé que depuis l’installation des forces d’auto-défense japonaises à Djibouti, il y a de cela an, les relations de coopération se sont approfondies et renforcées.

Elles sont changées de nature, de la coopération économique à la coopération stratégique.

Il est à souligner, que certains secteurs prioritaires ont été identifiés pour les développer davantage tel que l’éducation, la santé, l’eau, l’energie et la formation professionnelle.

Par ailleurs, la question de la piraterie en Somalie a été abordée. Le ministre a souligné la situation extrêmement difficile que la Somalie traverse actuellement un renversement du Gouvernement Somalien par les Shabbab serait en danger non seulement pour la région mais aussi pour le monde, a-t-il déclaré.

Rappelons que la délégation japonaise rendra visite aux détachements japonais qui mènent des opérations anti-piraterie dans le Golfe d’Aden et au large des côtes somaliennes.

27/10/08 (B471) Dileita, en visite à Tadjourah, le 23 octobre a tenu un discours important pour préparer les populations à une éventuelle reprise des hostilités et pour désigner des ennemis intérieurs ….


Roger Picon

La RTD a publié un compte-rendu de sa visite. (ci-après en intégralité)

Dileita a préparé les populations à l’éventualité d’une reprise des hostilités avec l’Erythrée en demandant aux popualtions civiles de se préparer.

Mais se vante-t-il aussi en affirmant que  » les forces armées sont concentrées sur la défense de la souveraineté et l’intégrité territoriale, ils ont aussi le moyens d’anéantir toute menace » (*)

(*) Pas si sur !!! car il sait bien que le rapport de force, d’expérience, de moyens et de motivation, n’est pas en faveur de l’AND !

Enfin il fustige les populations en centrant les dangers actuels sur un « ennemi intérieur ». C’est dans cet esprit qu’il a demandé « à ce que les chefs coutumiers raisonnent ces hommes qui circulent un peu partout dans la région pour terroriser la population civile éloignée des camps militaires ». (**)

(**) Détournons l’attention sur l’ennemi intérieur : la 5ème colonne ??? comme l’on disait dans les années 39-40 ?)

__________________________ Extrait de la RTD

Le Premier ministre à Tadjourah pour une réunion de travail et sur la sécurité à cette région

Le Premier ministre, chef du gouvernement par intérim Dilleyta Mohamed Dilleyta s’est rendu ce matin à Tadjourah à la tête d’une importante délégation ministérielle et des hauts responsables militaires et secrétaires pour une réunion de travail et principalement sur la sécurité dans la région de Tadjourah.

Tous les responsables administratifs, élus locaux et tous les chefs coutumiers ont participés également à cette réunion.

Arrivée par hélicoptère, le 1er ministre était accompagné par le ministre de l’intérieur Yacin Elmi Bouh de la défense des présidentes du Frud et de l’Upr, le chef d’état major de la défense le général Zakaria, des hommes politiques, des partenaires et des hauts responsables de la sécurité.

Accueilli par le préfet de la région Abdourazak et les représentants du conseil à sa descente et le chef de corps, Wais Habaneh, le 1er ministre et sa délégation ont reçu un accueil populaire et chaleureux de la population de Tadjourah, sa ville d’origine dans le complexe sportif où a eu lieu la réunion sur la sécurité avec tous les responsables de la région.

Cette élargie était principalement axe sur les meilleurs moyens de préserver la sécurité au moment à Djibouti est confrontés a deux défis, une menace extérieur qui a pour origine l’Érythrée qui a occupé Doumeira qui appartient sans équivoque à Djibouti et les efforts engagés par la république de Djibouti pour améliorer les conditions de vie de la population.

Rien qu’a Tadjourah des nombreux projets tels que la route Randa et Dorra-bouma, le projet du lac Assal et de raffinerie seront bientôt démarrés.

Le ministre de l’intérieur est intervenu pour affirmer que la paix et la stabilité doit être préservé.

Les forcées assurées peuvent lutter efficacement pour préserver la sécurité et défendre le pays uniquement avec le soutien totale de la population entière mais surtout des chefs coutumiers.

En réponse, les différents intervenants ont assuré d’apporter leur soutien total aux forces armées qui sont garantis(***) de la paix et de la stabilité.

« Si jusqu’à présent, les forces armées sont concentrés sur la défense de la souveraineté et l’intégrité territoriale, ils ont aussi le moyens d’anéantir toute menace » a expliqué le 1er ministre.

Il a demandé à ce que les chefs coutumiers raisonnent ces hommes qui circulent un peu partout dans la région pour terroriser la population civile éloignée des camps militaires.

La stabilité et la sécurité est condition de base pour améliorer la vie de la population de la région de Tadjourah qui pourront bénéficier des retombés positives des grands projets en cours tels que le projets d’infrastructures, routiers de Lac Assal et de la raffinerie qui permettront aux nombreux chômeurs de trouver un emploi.

(***) Il s’agit probablement d’une faute du rédacteur qui a certainement voulu dire garantes et non garantis. Mais le lapsus est significatif et nous aimerions bien savoir qui garantit les forces armées djiboutiennes : USA, France ou Ethiopie, ou les trois à la fois ???

26/10/08 (B471) A son retour au pays, Guelleh confirme ce qu’il a dit devant les Nations unies. (Ceci est la traduction proposée, sans aucune garantie de fiabilité, par un lecteur. Pour consulter la version officielle en langue somali, se reporter au site de la RTD)

Voici ce qu’a dit IOG en langue Somali, lors de l’interview qu’il a accordé à la RTD dès son arrivée, cet apres-midi à Djibouti.

« Il faut donner à l’Erythrée un temps limité pour qu’elle accepte l’arbitrage des Nations Unies, de l’UA ou de tout pays, organisation ou personne qui serait acceptée par les deux parties. Cet arbitrage devant permettre de trouver une solution pacifique à la résolution de la crise actuelle entre l’Erythrée et Djibouti.

Si l’Erythrée rejette cette proposition, le Conseil devra avoir une réaction appropriée.

Si nous ne faisions pas cela, nous prenons le risque d’une nouvelle guerre meurtrière dans une région qui a déjà beaucoup souffert et nous prenons le risque de discréditer le Conseil de sécurité.

Le représentant de la France Jean-Maurice Ripert a aussi suggéré que le Conseil de sécurité conduise des consultations pour préparer un projet de résolution qui réitérera la demande qui a déjà été faite à l’Erythrée de regrouper ses troupes sur les positions précédentes dans un temps défini..

04/10/08 (B468)RTD / Trois navires libérés par les pirates somaliens accostent au Port de Djibouti

Le port de Djibouti a accueilli aujourd’hui 03 navires libérés par les pirates somaliens. Il s’agit de 2 tankers malaisiens, et d’un vraquier égyptien qui sont arrivés tôt ce matin sur après leur libération survenu il ya 4 jours par les pirates au large des côtes de la Somalie.

Les 2 bateaux malaisiens ont été kidnappés le 19 et 29 août dernier. Ils étaient retenus au large du port de Eyl en compagnie de plusieurs autres bateaux tombés eux aussi aux mains des pirates. Le Runda Melati 5 et le Bunda Melati 1 avaient à leur bord, 79 membres d’équipages composés de malaisiens et de philippins.

Avant leur arrestation, les 2 bateaux malaisiens avaient quitté Dubaï à destination du canal de Suez. Un membre de l’équipage a été tué par les pirates le 19 septembre dernier, la victime un marin philippin de 26 ans a été touché à la tête par une balle tirée depuis la cabine du bateau par les pirates.

Le bateau égyptien a lui été détourné par les pirates le 10 septembre dernier, il avait à son bord 15.000 tonnes de ciment à destination de l’Ethiopie. Il a été libéré il ya le 04 jours.

Djibouti a fournis et mis en place d’importants moyens logistiques afin de porter assistance aux 03 bateaux. « Ces bateaux et leurs équipages ont subis un calvaire, il était de notre devoir de leur porter une assistance humanitaire » a expliqué le Commandant du Port de Djibouti.

Les autorités djiboutiennes ont par la même occasion condamné avec force, ces actes de pirateries organisées au large des côtes somaliennes et dans le golfe d’Aden.

Aux dernières nouvelles, plus de 10 bateaux sont encore aux mains des pirates somaliens. Et parmi lequel le « Faina », bateau ukrainien en rade au port de Hobyo, il transporte une importante quantité d’armements militaires.

27/09/08 (B467) RTD / Discussions sur le rapatriement de réfugiés somalilandais

Une réunion tripartite s’est tenue ce matin à djibouti. Elle a regroupé le gouvernement de Djibouti, le gouvernement somalilandais, le HCR et le PAM.

L’objectif de cette réunion était de préparer le terrain pour l’exécution de la phase spécial et exceptionnelle du rapatriement des réfugiés somalilandais se trouvant encore à Djibouti

La rencontre plénière a réunie les représentants du gouvernement de Djibouti et de l’ONARS, des représentants du gouvernement du somaliland, des représentants des bureaux du HCR à Djibouti et au Somaliland, et un représentant du PAM à Djibouti.

Les participants ont rappelé les réalisations de la précédente phase du rapatriement qui a été menée entre octobre et décembre 2007 durant laquelle 1863 réfugiés avaient été rapatriés. Ils ont notés avec satisfaction que l’opération avait été une réussite. Ils ont toutefois notés qu’un certain nombre de réfugiés volontaires au retour n’ont pu être rapatriés à la fin de l’opération car ils n’étaient pas initialement enregistrés dans progrès.

Il y a 2.332 réfugiés somalilandais actuellement enregistrés à Ali-addeh, environ 1.500 réfugiés ex-Holl holl, qui ne sont pas encore enregistrés, qui seront l’objet de cette phase spéciale et exceptionnelle de l’opération de rapatriement organisée.

Les participants ont accueilli avec satisfaction l’engagement des autorités du somaliland pour recevoir ses ressortissants dans la sécurité et la dignité mais ont pris note des inquiétudes des autorités du somaliland concernant les conditions climatiques difficiles dans les zones de retour et la nécessité de mettre en place, d’améliorer la fourniture des services de base.

Le ministre somalilandais du rapatriement, de la réinstallation et de la réintégration aux réfugiés somalilandais avait lancé un appel pour que les réfugiés puissent retourner dans leur pays d’origine à temps afin de prendre part au recensement national à l’issue duquel de nouveaux documents d’identité seront délivrés. Ce qui leur permettra de participer au vote aux élections présidentielles et locales à venir.

Le HCR et les autorités de Djibouti se sont engagés à entreprendre rapidement la vérification et l’enregistrement des réfugiés somalilandais volontaires au retour, à compter de la fin de la première semaine d’octobre, afin d’avoir des chiffres fiables et des informations sur les zones de retour.

La paix et la stabilité règnent en somaliland, la majorité des réfugiés sont rentrées chez eux et la plupart des réfugiés somalilandais qui restent n’ont pas de raison valides pour demeurer dans les camps en qualité de réfugiés car les raison qui les ont poussé à fuir leurs pays ont cessé d’exister dès 2000/2002.