27/11/08 (B475-B) TV5 avec AFP Somalie: les milices AL Shebab accusées d’une série d’attentats au Somaliland

Les milices somaliennes islamistes des shebab ont été identifiées comme les responsables d’attaques suicides multiples qui ont frappé la région semi-autonome du Somaliland en octobre, ont indiqué jeudi les autorités locales.

Les trois attaques simultanées du 29 octobre, qui ont fait 20 morts en plus des six kamikazes, à Hargeisa, la capitale du Somaliland, ont été menées par les shebab, a affirmé au cours d’une conférence de presse le ministre de l’Intérieur du Somaliland, Abdullahi Ismail Ali.

« Les attaques terroristes d’Hargeisa ont été planifiées par les chefs radicaux des shebab », milices islamistes opposées au gouvernement de transition somalien (TFG), a-t-il déclaré.

Cette organisation était initialement la branche armée des jeunes partisans des Tribunaux islamiques qui ont contrôlé le sud de la Somalie pendant quelques mois en 2006, avant d’être chassés du pouvoir par l’armée éthiopienne et les forces du TFG fin 2006.

Après cette débâcle, les shebab se sont lancés dans des actions de guérilla contre les soldats éthiopiens et les forces de sécurité somaliennes, notamment dans la capitale somalienne Mogadiscio.

Ils contrôlent aujourd’hui plusieurs points stratégiques de Somalie, comme les ports de Kismayo et Merka (sud), et mènent des attaques quasi-quotidiennes à Mogadiscio.

12/02/08 (B434) TV5 avec AFP / Djibouti/Affaire Borrel: le recours à la CIJ « a été suggéré » par la France

Le procureur général de la République de Djibouti, Djama Souleiman Ali, a affirmé mardi que le recours à la Cour internationale de Justice (CIJ) par Djibouti, dans l’affaire de la mort du juge français Bernard Borrel, avait été suggéré par le gouvernement français.

« C’est le gouvernement français, dont certains responsables proches du président de l’époque, Jacques Chirac, qui nous ont suggéré de faire un recours devant la CIJ pour obtenir le dossier Borrel », a déclaré M. Ali dans un entretien accordé à l’AFP.

« Il s’agissait de trouver une sortie à l’impasse politique dans laquelle nous nous trouvions, le gouvernement français ne souhaitant pas prendre la responsabilité de nous transmettre le dossier », ajoutant que si la décision venait de la CIJ, « c’était plus facile à faire accepter ».

« C’est pourquoi la France a accepté de se soumettre à cette juridiction. Aujourd’hui on ne comprend pas l’attitude du gouvernement dans cette procédure alors que tout ce que nous demandons, c’est la transmission des contre-expertises médico-légales », a-t-il expliqué.

La CIJ est la plus haute instance judiciaire des Nations unies et siège à La Haye. Elle tranche les différends entre Etats.

Le corps calciné du juge d’instruction français avait été retrouvé en 1995 dans un ravin à Djibouti, où il travaillait dans le cadre de la coopération judiciaire bilatérale.

L’enquête djiboutienne a conclu au suicide, mais la France privilégie la thèse de l’assassinat, plongeant les deux pays dans un imbroglio politique, diplomatique et judiciaire.

Djibouti a accusé Paris de refuser de lui communiquer des éléments de son enquête et porté l’affaire devant la CIJ en janvier 2006, se basant sur deux traités de coopération et d’entraide judiciaire, signés en 1977 et 1986.

« Selon les traités, il appartient au président de trancher, mais c’est sûr que ce n’est pas facile vu la force des syndicats de la magistrature français et l’influence de Mme Borrel sur eux », a estimé M. Ali.

« La CIJ va prendre sa décision, mais ça va mettre du temps, probablement pas avant l’été.

Si on gagne tant mieux, mais si on perd ce sera au président Nicolas Sarkozy de gérer ça politiquement », a-t-il averti.

19/02/07 (B383) TV5 / La FIJ appelle à la fin de la répression des médias à Djibouti (Fédération Internationale des Journalistes)

La
Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a appelé
aujourd’hui le gouvernement de Djibouti à mettre fin à la répression
des médias dans le pays après que le gouvernement a récemment
attaqué un journal qui a publié un article critique au beau-frère
du Président.

Le journaliste
Houssein Ahmed Farah est en procès par rapport à un article
critique sur le beau-frère du Président, publié dans
le journal pour lequel il travaille, Le Renouveau.

L’article
n’étant pas signé selon la direction du Renouveau, le directeur
de publication Daher Ahmed Farah, frère de Houssein, devrait être
le seul responsable. L’arrestation de Houssein Farah, s’inscrit dans une récente
vague d’arrestations des proches de Daher Ahmed Farah qui est également
Président du principal parti d’opposition le Mouvement pour le Renouveau
Démocratique (MRD). Daher est actuellement en voyage à l’étranger.

Après
quatre jours en prison, Houssein a été traduit devant la justice
le dimanche 11 février pour avoir diffamé Djama Mahamoud Haid,
gouverneur de la banque nationale et beau-frère du Président
Ismaël Omar Guelleh.

«
Nous appelons le gouvernement à mettre fin à ce procès
ridicule et à cette répression des journalistes, » a dit
Gabriel Baglo, Directeur du Bureau Afrique de la FIJ. « Le seul tort
de Houssein est d’être le frère de Daher et il ne doit pas être
tenu responsable de cet article ou utilisé comme un pion par le gouvernement.
De telles attaques sont honteuses pour ce qui devrait être la liberté
de la presse en Djibouti. »

Houssein
Farah a été détenu du 7 au 10 février. Son arrestation
en relation avec l’article a été suivie par celle d’un autre
dirigeant du MRD, un employé du Renouveau et d’un cousin de Daher Farah
entre autres. Ils ont tous été libérés.

Après
la publication de l’article, la maison et le siège du journal de Daher
ont été perquisitionnés à deux reprises par la
police qui a confisqué du matériel. La police a confisqué
un ordinateur et du matériel d’impression dans les locaux du journal,
empêchant la publication du Renouveau depuis le 8 février.

«
Nous demandons la restitution sans délai du matériel confisqué
et la fin de cette répression de la presse qui a déjà
assez souffert du non-respect des procédures légales par les
autorités djiboutiennes, » a dit Baglo.

Depuis
2003 Daher a été régulièrement incarcéré
et son frère Houssein a été mis en prison en 2004. Une
procédure de fermeture du journal avait même été
entamée par les autorités.

14/12/02 (B176) Voici l’adresse pour visionner le reportage qui a été diffusé sur de nombreuses chaînes africaines et sur TV5.

Le reportage de Bruno
Massonet est passé hier sur de nombreuses chaînes africaines
et sur TV5 au JAT. Le reportage fait état du fait que le Juge Borrel
n’a pas pu se suicider. Mme Borrel et son avocat interviennent. Alhoumekani
et Iftin aussi, ce dernier n’hésitant pas à qualifier de mafieux,
le régime de Guelleh.

13/12/02 (B176) Affaire Borrel : le reportage de Bruno Massonnet, que nous avions annoncé, a été envoyé aux chaînes africaines. Il passera ce soir vendredi 13 décembre à 0 h 28 (GMT + 1) sur TV5 dans le JTA – Actualité panafricaine.

Ensuite le reportage pourra être visualisé sur le site : http://www.tv5.org, en attendant que nous ayons reçu la copie de la cassette pour diffuser un compte-rendu sur le site (à partir de mardi ou de mercredi)