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30/09/2013 (Brève 259) L’ARDHD adresse une lettre ouverte à Son Excellence Mansour Hadi, Président du Yémen, pour lui demander de mettre un terme immédiatement à la séquestration arbitraire de Mohamed Alhoumékani. (En Arabe et en Français)

_____________ 1°) Version en langue arabe

Lettre ouverte de l'ARDHD au Président du Yémen pour demander la libération de Mohamed Alhoumékani

_______________________ Version en Français

À son Excellence Monsieur Mansour Hadi
Président de la République du Yémen

Palais présidentiel

Paris, le 28 septembre 2013

Lettre ouverte

Excellence,

Depuis 1992, notre association dénonce les violations des droits de l’homme qui sont commises régulièrement sur la territoire de la République de Djibouti et qui ont été condamnées par de nombreuses organisations internationales dont le Parlement européen le 5 juillet 2013.

Dans ce cadre, nous avons été alerté dès le 24 aout 2013 par l’arrestation de monsieur Mohamed Saleh Alhoumekani à l’aéroport de Sanaa, sur demande des autorités djiboutiennes.

Comme vous le savez, Monsieur Alhoumekani est un témoin clé dans l’instruction conduite par la justice française pour identifier les auteurs et les commanditaires de l’assassinat du juge Bernard Borrel à Djibouti en octobre 1995.Le témoignage de Monsieur Alhoumékani est susceptible de mettre en cause la responsabilité du président Ismaël Omar Guelleh qui était à l’époque chef de cabinet de son oncle Hassan Gouled Aptidon.

On comprend dès lors que le président Guelleh a tout intérêt à demander l’extradition de monsieur Alhoumekani pour le faire taire ou pour obtenir par tout moyen (chantage, torture, menace d’exécution) qu’il renie ses déclarations. On peut supposer, dans ce contexte, que les accusations présentées par Djibouti à la justice yéménite ne soient pas fondées.

Nous sommes extrêmement choqués de constater que les autorités de votre pays cautionnent ces manœuvres criminelles qui sont conduites par différentes autorités  djiboutiennes et qui pourraient être appuyées par des promesses financières.

Dans la situation actuelle il nous a été confirmé que le Yemen n’avait aucun délit à reprocher à Monsieur Alhoumekani  et que son incarcération pendant un mois sans inculpation constituait un acte de séquestration arbitraire que nous nous proposons de dénoncer auprès des autorités internationales compétentes. C’est la raison pour laquelle nous vous adressons ce courrier pour vous demander de faire respecter la justice et le droit international dans votre pays  en libérant sans condition monsieur Alhoumekani et en lui permettant de revenir sain et sauf en Belgique .

A l’avance nous vous remercions de nous communiquer votre décision et nous nous réservons la possibilité d’initier une vaste opération médiatique internationale pour dénoncer une atteinte caractérisée aux Droits de l’Homme dans votre pays.

Nous vous prions, Excellence, de croire à l’assurance de notre haute considération.

Jean-Loup Schaal
Président de l’ARDHD

19/08/04 (B259) 80.000 pensions d’anciens combattants des ex-colonies augmentées (La Nation)

Un lecteur nous avait
fait part de l’injustice dans l’attribution des retraites aux anciens combattants,
selon qu’ils sont métropolitains ou issus des anciennes colonies. Cet
article de La Nation lui apporte une réponse …

________________________________
Extrait de La Nation
Les pensions de 80.000 anciens combattants de l’armée française,
originaires des anciennes colonies, ont été augmentées
de 20% à 100% depuis avril, a déclaré le ministère
délégué aux Anciens Combattants.

"L’équité a ainsi prévalu et c’est la fierté
de l’actuel gouvernement que d’avoir mené à bien cette réforme
qui marque de façon concrète la reconnaissance de la République
envers ceux qui l’ont servie au prix de maints sacrifices"
, déclare
le ministère d’Hamlaoui Mekachera dans un communiqué.

Cette annonce intervient à la veille des commémorations du débarquement
des forces alliées en Provence le 15 août 1944, auquel ont participé
environ 100.000 combattants du Maghreb et d’Afrique noire. Après l’indépendance
de leurs pays, les pensions d’invalidité et de retraite de ces anciens
combattants avaient été gelées, ce qui les réduisaient
souvent à des montants symboliques, jusqu’à dix fois inférieurs
aux pensions perçues par les Français.(…)

19/08/04 (B259) A noter plusieurs articles parus sur le site du GED.

Un communiqué du
Général Iftin (Général de division à titre
temporaire), au nom du Mouvement Djiboutien de Libération Nationale,
qui fait le point sur la situation, après l’appel du 27 juillet.
Lien avec l’article : http://www.gouv-exil.org/3_actualite/actu1_346.htm

La reprise d’un rapport
de l’ONU, qui condamne une nouvelle fois les trafics d’armes illégaux
vers la Somalie. Le GED ne cite pas directement certaines personnalités
djiboutiennes, mais il laisse entendre qu’il a des informations pertinentes
et précises sur le sujet.
Lien avec l’article : http://www.gouv-exil.org/3_actualite/actu1_347.htm

Un article sur la carrière
d’Hassan Saïd, qui pourrait montrer qu’il n’a jamais participé
à la résistance djiboutienne, mais bien au contraire, qu’il
aurait pu apporter son concours et son soutien aux services français du renseignement
de l’époque.
Lien avec l’article : http://www.gouv-exil.org/3_actualite/actu1_349.htm

 

17/08/04 (B259) Selon une dépêche publiée en anglais par l’IRIN (information http://www.fews.net) , la situation économique à Djibouti se serait dramatiquement agravée depuis un an. En particulier, une augmentation de 25 à 30 % des prix depuis un an !

__________________________________ Texte original en Anglais

DJIBOUTI, 9 Aug 2004 (IRIN) – Food prices have fallen for the very
poor in Djibouti’s capital, Djibouti-ville, but the cost of living will probably
rise in the coming months, forcing many of the residents to choose between
food and school, a food security report warned.

A month ago, the USAID-funded Famine Early Warning Systems Network (FEWS
NET) reported that food prices had risen between 25 and 30 percent since August
2003. It warned that should the trend continue, then a significant number
of Djiboutian households could face a food crisis.

Between May and June, however, the expenditure basket of Djibouti-ville’s
"very poor" fell by four percent, a July report by FEWS Net said,
adding that incomes too had tended to fall by 10-15 percent from June to August
figures.

"The very poor will be unable to cover all their costs this summer
and will be faced with difficult choices, such as whether to cut back on schooling
or on food consumption," FEWS Net said.

It recommended the creation of income generating activities for the poor
during this period, extension of school feeding programmes to poorer urban
areas, reduction in the cost of education and of tax on importation of staple
foods and further reductions on kerosene tax.

The report noted that during this period, water would be in much shorter
supply and there was a much-increased risk of fire in the confined poorer
areas of the city, where most of the houses are built of wood and corrugated
iron.

16/08/04 (B259) Curieux : L’ADI et La Nation relatent les cérémonies à l’occasion de l’anniversaire du débarquement de Provence. Mais pas un mot sur le Général qui commandait les forces ? Le Maréchal de Lattre de Tassigny est-il oublié ou fait-il partie des personnalités que Guelleh aimerait faire effacer de l’histoire. (ARDHD)

Comme on pouvait s’y attendre, l’ADI et La Nation dépensent beaucoup
d’encre pour relater la participation de Guelleh, lors des cérémonies
pour la commémoration du 60 ème anniversaire du débarquement
de Provence.

En passant, elles oublient de signaler que les autorités françaises
ont été contraintes de diffuser un communiqué officiel,
dans lequel elles garantissaient l’immunité diplomatique à Guelleh,
afin qu’il ne soit pas arrêté par quelques gendarmes agissant
sur ordre de a Juge française en charge du dossier Borrel. En effet
les avocats de Mme Borrel ont demandé sa comparution dans une affaire
de tentative de subornation de témoins ….

Mais plus curieux, aucune référence au Général
qui commandait les troupes. Fait Maréchal de France plus tard, c’est
le Général de Lattre de Tassigny qui a enregistré la
capitulation allemande, au nom de la France.

Est-ce un oubli ? Un manque d’information de la part des media officiels
de la dictature ou la volonté d’effacer la mémoire de ce grand
militaire dans la culture djiboutienne ?

En tout cas, de ce que nous savons, le Maréchal de Lattre n’aurait
certainement pas apprécié la manière d’asservir le peuple,
version Guelleh … alors Guelleh a peut-être eu raison ?

14/08/04 (B259) Nouveau communiqué de SURVIE pour protester contre la venue des dictateurs – Chefs d’Etat africains, à l’occasion du 60ème anniversaire du débarquement en Provence : Guelleh est cité parmi les trois premiers de la brochette des dictateurs invités par la France …

Paris, le
14 août 2004

Toulon spécial
15 août : nos « amis » les dictateurs débarquent
!

60 ans après
le débarquement, la France est toujours libre. Les populations
des anciennes colonies françaises, elles, peinent encore à
démonter les rouages de la tutelle et s’interrogent sur
leurs « alliés ».

Gnassingbe Eyadema,
Zine Ben Ali, Ismaël Omar Guelleh
…, c’est entouré
d’une belle brochette de dictateurs africains que Jacques Chirac s’apprête
à célébrer le 60ème anniversaire du débarquement
de Provence et la « liberté et [l’] honneur » retrouvés
par la France, dimanche 15 août à Toulon. (… la suite est
identique au premier communiqué, repris le 12 août sur notre
site)

15/08/04 (B259) LDDH : de jeunes obocquois expriment les difficultés qu’ils rencontrent actuellement, dans une ville enclavée et martyrisée.

DIFFUSION
D’INFORMATION
DU 3 AOUT 2004


It will be, it’ll be soo nice – si la vérité éclate
It will be, it’ll be soo nice – si la vérité prédomine

OBOCK la première
capitale du pays ;
OBOCK Région aux côtes maritimes les plus étendues ;
OBOCK capitale d’une Région actuellement enclavée pour des motifs
politiques, n’est-ce pas ?

SUIVI DE LA NECESSITE
D’UNE

  • Culture morale afin
    de mettre fin à la politique de
    Mensonges qui sévit dangereusement en République de
    Djibouti


I) La Région d’Obock est actuellement enclavée.
Actuellement, une ballade à Obock, vous amène à la dure
réalité, d’un peuple encore victime d’une  » haute politique
revancharde d’enclavement  » car nos populations du Nord sont encore non
dociles et fiers de leur passé.
En effet, c’est un peuple dont ses enfants durant toute l’Histoire de notre
pays n’ont jamais eu peur de dire Non à l’Oppression, de dire Non à
l’Administration coloniale, de dire Non à l’Administration de division
pré ou post coloniale, avant ou après l’Indépendance.
Les Enfants, issus de nos vaillantes populations du Nord de la République
de Djibouti, sont aujourd’hui, après plus de trois ans d’une Paix et
d’une Réconciliation suite à la signature du 12 mai 2001 entre
le Frud-Armé et le Gouvernement, les Enfants de la Région d’Obock
continuent d’affronter une nouvelle Oppression : celle de  » l’enclavement
économique et sociale de leur Région « 
Que Dieu-Tout Puissant les protège.

Sur la Plage d’Obock
en compagnie des natifs du Terroir.

Que le hasard fait de bonnes choses, lorsque des jeunes vous rencontrent,
vous reconnaissent et sans hésiter vous rejoignent pour vous conter
une partie de leurs souffrances, une partie des difficultés imposées.
C’est, ce qui est arrivé, et voici l’amer fruit de leurs constats,
amer constats d’une jeunesse potentiellement des génies, réellement
avides de connaître, de comprendre pour mieux éviter les pièges,
pour mieux se défendre et accéder à un meilleur climat
sans enclave, ni entraves répressives, qu’ils connaissent depuis leur
naissance et qui ne cessent de s’amplifier, hélas, depuis notre souveraineté
nationale


II) Résumé des faits reprochés,
des souffrances,

Ali : On vient nager tous les jours car, à part jouer au foot
par cette chaleur étouffante et dans ce khamsin, il n’y a aucune autre
distraction ici : pas de salle de cinéma, la maison des Jeunes toujours
fermée depuis longtemps, aucune salle de lecture, rien ! C’est complètement
mort ici. Même en période scolaire, il n’y a rien pour se distraire.
D’ailleurs, c’est même difficile de tout simplement s’instruire car,
la plupart du temps, la centrale électrique est en panne : demandez
aux autres écoliers citadins comment ils feraient s’ils étaient
obligés de faire leurs devoirs le soir chez eux à la lueur d’une
lampe.

Ahmed : Ne pensons
pas qu’à nous-mêmes. Moi, ce qui me chagrine aussi, c’est que
cette année, aucun écolier d’une école de notre brousse
n’a passé son entrée en sixième, comme si le CM2 n’existait
plus là-bas. Je crois que dans notre district, il y a au moins six
autres écoles en dehors d’Obock, je ne comprends donc pas pourquoi
aucun écolier n’en est venu pour passer son entrée en sixième.
C’est grave et personne ne s’en soucie.

Mohamed : C’est
peut-être un problème de transport : toutes les pistes en brousse
sont fichues depuis la guerre et en plus il y a très peu de 4×4 qui
circulent dans notre région. Peut-être parce que les gens sont
devenus tellement pauvres à cause de cette guerre qu’ils n’ont plus
les moyens de louer un 4×4 pour amener les provisions qu’ils viennent acheter
à Obock. En plus, depuis que le bac est tombé en panne, les
boutiques d’Obock sont souvent vides. Alors, beaucoup de gens qui habitent
en brousse préfèrent aller avec leurs chameaux se ravitailler
à Tadjourah, surtout ceux qui vivent autour de Mabla.

Hassan : Justement,
moi j’ai de la famille à Mabla et j’aimerais bien y aller. Le problème,
c’est que je ne trouve aucun 4×4 pour m’y emmener. En plus, mon père
manifeste tous les jours devant le bureau du chef du district car on lui refuse
sept mois de salaires…

Ahmed : C’est vrai
! Toute la ville est au courant. C’est injuste. Ils sont une vingtaine de
coolies et de cantonniers auxquels le gouvernement refuse sept mois de salaire
alors qu’ils ont travaillé dur. La politique, c’est méchant
!

Hassan : Il paraît
même qu’une parente de l’un d’eux a été récemment
ramenée de la brousse parce que sa grossesse se passait mal. Eh bien,
je vous jure qu’il a fallu se cotiser pour acheter le gasoil pour l’ambulance
! D’ailleurs, c’est toujours comme ça que ça se passe : si on
ne paye pas le gasoil, pas d’ambulance. Mais il paraît que c’est aussi
comme ça dans tous les autres districts du pays, sauf dans la ville
de Djibouti.

Mohamed : Mais
les choses sont plus graves à Obock. La ville a été détruite
pendant la guerre. Le gouvernement nous a fait beaucoup de promesses. Le Président
de la République a même apporté des sacs de ciment pour
commencer à reconstruire, mais tout a disparu mystérieusement
sans qu’aucune maison n’ait été bâtie avec.

Maintenant, il paraît que les Européens ont donné beaucoup
d’argent au gouvernement pour reconstruire les maisons détruites, mais
on le donne parfois à des habitants dont la maison n’a pas été
détruite. En plus, je ne comprends pas pourquoi les Européens
veulent qu’on habite dans des maisons aussi petites, qui n’ont qu’une seule
chambre pour dormir. Je ne sais pas si les maisons sont aussi petites que
ça en Europe. Je me demande où les enfants dormiront quand il
pleut : peut-être dans la cuisine où les WC ; en tout cas, la
véranda n’est pas couverte. Je sais qu’il ne pleut pas souvent chez
nous, mais ce n’est pas une raison pour construire des maisons qui n’ont qu’une
seule chambre à coucher

Ali : En plus,
ce n’est pas totalement gratuit, parce que le gouvernement demande aux gens
de payer eux-mêmes une grande partie des travaux de construction. Ici,
les gens qui travaillent ne sont pas nombreux, c’est pour cela qu’il n’y a
aucune banque dans notre ville. Alors, je ne sais pas comment les gens pourront
payer leur part pour avoir ces nouvelles maisons, si petites, si minuscules.

Hassan : Excusez-moi,
mais je dois vous quitter. Il est l’heure d’aller prier et je dois ensuite
apporter à manger à ma tante qui est hospitalisée au
dispensaire depuis avant-hier. La pauvre, je ne sais pas comment elle fait
pour dormir le soir, avec toutes ces moustiques, parce que la plupart du temps,
il n’y a pas d’électricité à cause de la centrale qui
tombe toujours en panne. Le médecin et les infirmiers sont bien sympa,
mais ça ne suffit pas pour soigner tous ces pauvres malades.

III)
Commentaires

Ces jeunes entre 10 et 14 ans ont essentiellement parlé des difficultés
rencontrées, des difficultés quotidiennes pratiquement infligées.
Ce qui est impressionnant, c’est leur vision, leur analyse pratiquement globale
de la situation sociale de leur Terroir. A leur âge c’est un véritable
trésor.

Cette prise de conscience
précoce devrait inciter les djiboutiens, les étrangers résidents
en République de Djibouti, de se rendre, au moins en touristes, dans
cette Région délaissée par la majorité des Hauts
Décideurs et de pouvoir constater d’eux-mêmes, avec leurs propres
yeux, bons nombre des mensonges flagrants qui ne peuvent que transpirer très
souvent des caméras de la Radio Télévision de Djibouti
RTD. Les Caméras de la RTD n’arrivent pas à accrocher ou s’accrocher
( certainement pas pour des raisons techniques) le ou au nombre important
de maisons encore empreintes des balles et des obus.

Dans la Région
d’Obock, entre autres, la réhabilitation des logements, la réhabilitation
sociale et encore une fiction, un vœux pour beaucoup d’entre eux qui
est loin d’être réalisable mais profondément souhaitable.

Brefs constats.

Les constructions ou comme diront certains la  » réhabilitation
des logements  » sont en grande partie, d’après les tableaux entre
les mains du Ministère de l’Habitat de Djibouti et le PNUD des Nations
Unis.

Les jeunes ont parfaitement
raison sauf que pour eux ce sont les Européens.

Contrairement à
certaines images diffusées, ces logements en très grande majorité
sont encore au point mort, car inachevés, pour la simple raison que
les bénéficiaires en très grande majorité non
pas pu obtenir des financements pour la finition de leur logement.

En effet, il semblerait
qu’aucun calendrier, et surtout les plans établies par les signataires
des Accords de Paix du 12 mai 2001 n’ont pas du tout été respectés.
Et pourtant l’actuel Ministre de l’Habitat était l’un des signataires
de ces Accords, il est vrai que ce même Ministre est très connu
au sens propre du terme et paraît-il le HCR en serait témoin.

Culture morale afin
de mettre fin à la politique de Mensonges qui sévit dangereusement
en République de Djibouti

Sans Liberté alors
pas d’égalité ;
Sans Justice et doublée par les Non-applicabilités des Lois
nationales : alors la Souveraineté nationale est un vaste mensonge,
et le Souverain ne peut-être qu’un simple menteur.

OU

le comment éviter,
le comment mettre fin à la politique de la porte ouverte aux Abus de
Pouvoir, aux Détournements des Deniers Publics et des Biens Sociaux,
de mettre fin à la politique du maintien de l’Impunité mais
aussi de l’Arbitraire.

Auparavant et avant de
revenir sur la réalité djiboutienne d’une manière résumée
il serait intéressant de reprendre quelques écrits dans ce domaine.

Quelques approches sur
les concepts des Lois.

–  » Le pouvoir de
rendre la Justice devient une prérogative de l’Etat et est un des premiers
attributs de la souveraineté nationale  » Henri Boilot ( 25 mots
de la philosophie.
–  » Il n y a point de liberté sans lois  » Rousseau
–  » Que le prétendu pouvoir de suspendre les lois par l « autorité
royale sans le consentement du Parlement est illégal  » Locke dans
la Déclaration des droits. (Bill of Rights) de 1689.

Sur l’intégrité morale et la vie publique de J. Patrick Dobel

– 1) Les agents de l’administration doivent agir en conformité avec
les principes de base ou les valeurs politiques qui confèrent à
un gouvernement constitutionnel sa légitimité. On attend de
toute personne assumant une charge publique qu’elle reconnaisse à chaque
citoyen la même dignité, les mêmes droits fondamentaux
et l’égalité devant la loi.

– 2) Ils s’engagent à
subordonner leurs jugements personnels aux résultats des procédures
légales et leurs décisions aux règles en vigueur dans
leur domaine d’autorité.

– 3) Ils s’engagent à
assumer la responsabilité de leur actes devant les citoyens et les
autorités compétentes et à en rendre compte avec rigueur
et franchise.

– 4) Ils s’engagent à
agir avec compétence et efficacité dans le respect des contraintes
précédemment citées.

– 5) Ils s’engagent à
éviter tout favoritisme et à prendre leurs décisions
en toute indépendance et objectivité.

– 6) Ils s’engagent à
disposer les fonds publics avec prudence et dans un souci d’efficacité,
sans chercher à servir leurs intérêts ni ceux de tierces
personnes.

– 7) Ils s’engagent à
préserver le fiabilité et la légitimité des institutions
dans le cadre desquelles ils exercent leur action.


Trois grandes tentations menacent le cadre institutionnel de toute démocratie
libérale.

– 1) Le fait qu’un dirigeant,
succombant à une impatience grandissante, rejette le processus démocratique
;

– Le fait que, s’identifiant
à l’excès à son poste, il confonde ses propres intérêts
avec la défense des intérêts de la fonction.

– Le fait qu’au sein d’une
organisation, il puisse être tenté d’abandonner son intégrité
personnelle et s’adonner à une obéissance maladive et malfaisante
en vertu de laquelle il n’attache plus d’importance au contenu moral des ordres
et des pratiques qu’il met en œuvre.


M. NOEL ABDI Jean-Paul

13/08/04 (B259) Radio-trottoir. Le monde diplomatique djiboutien est-il devenu un grand ring où les hommes de Guelleh, promus Gladiateurs, devraient s’affronter à main nue ? (Lecteur)

Après les combats
de Bruxelles, que nous avions largement relatés, des témoins
dignes de confiance, nous affirment que M Abdourahman Borreh aurait frappé,
au cours du déplacement de la Cour en Thaïlande, l’Ambassadeur
en poste actuellement à Paris : Rachad Ahmed Farah.

Un grand changement historique
dans la Politique de Guelleh : cette fois, il aurait pris position en faveur
non pas de son homme d’affaire préféré – Borreh -, mais de Rachad Farah ! C’est une première qu’il
convient de noter. Les intérêts financiers des deux hommes (Borreh
/ Guelleh) sont étroitement liés depuis des années. Est-ce
un signe précurseur annonçant la disgrâce progressive
et possible de Borreh ?

(à suivre)

P.S. Ne vous étonnez
pas, si vous ne lisez pas une confirmation de cet engagement direct aux poings,
dans les colonnes de La Nation ou sur le site de l’ADI !!!