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09/06/2015 (Brève 464) Parti socialiste français : communiqué du 8 juin 2015 pour dénoncer les nouvelles arrestations à Djibouti et pour demander l’application des accords de décembre 2014

Télécharger le communiqué (PDF) : https://www.ardhd.org/ps/djibouti_08-06-2015.pdf

Le Parti socialiste dénonce des arrestations arbitraires à Djibouti

Alors qu’à son arrivée à l’aéroport de Djibouti, le 6 juin, la chanteuse djiboutienne renommée Nima Djama Miguil, exilée et engagée pour la démocratie dans son pays d’origine, était accueillie chaleureusement par un comité de femmes et de jeunes de la l’opposition coalisée dans l’Union pour le salut national (USN), douze personnes ont été arrêtées et incarcérées pour avoir chanté des refrains prônant la démocratie et le combat pacifique.

Seule, une mineure de douze ans a depuis été libérée.

Le Parti socialiste dénonce ce déni de la liberté d’expression. Il appelle à la libération immédiate de ces femmes et de ces jeunes par le pouvoir.

A cette occasion, il souligne la nécessité de respecter les engagements pris le 30 décembre 2014 par les autorités djiboutiennes à travers l’accord-cadre sur le dialogue politique, qui prévoyait la mise en œuvre immédiate de réformes démocratiques.

12/09/08 (B464-B) A lire sur LOI cette semaine ….

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN – 13/09/2008
DJIBOUTI – Djibouti
Le représentant du gouvernement djiboutien à la direction du Port autonome international de Djibouti (PAID), Aden Ahmed Douale , sera à Paris le 20 octobre pour représenter son pays à la conférence commerciale organisée au Sénat

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN – 13/09/2008
DJIBOUTI – Petit conclave au Sénat à Paris
Cette conférence, qui durera la matinée, aura, selon le vœu du sénateur UMP (gouvernemental) Louis Duvernois , de nombreux parrains (le Sénat, le Medef , les conseillers du commerce extérieur de la France et l’organisme public Ubifrance ).

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN – 13/09/2008
DJIBOUTI – Reykjavik Energy Invest

? L’appel d’offres lancé par la firme islandaise, fin juin, pour le forage de trois puits géothermiques dans la région d’Assal à Djibouti n’a pas attiré les foules.

12/09/08 (B464-B) EITB 24 / Tentative de détournement d’un thonier basque en Somalie

Il s’agit du thonier basque Playa de Anzoras, qui se trouvait près de la côte somalienne, dans l’Océan Indien. L’équipage du thonier a pu s’en sortir sans qu’il y ait d’incidents.

Le thonier basque Playa de Anzoras a réussi à échapper d’une tentative de détournement dans les eaux de l’Océan Indien près de la Somalie, après avoir été attaqué par au moins trois canots à moteur, selon des sources du ministère de l’Agriculture et Pêche du Gouvernement Basque.

Le ministère des Affaires étrangères espagnol a confirmé cette attaque.

L’attaque a eu lieu vers cinq heures et demie de l’après-midi, à 325 milles de la côte somalienne, dans les eaux internationales, selon le Gouvernement Basque.

L’équipage du thonier, appartenant à l’armateur Pevasa, a pu s’en sortir sans qu’il y ait des incidents. Le thonier se trouve déjà à 370 milles de la côte hors de danger.

Le thonier basque Playa de Bakio, qui a été détourné dans les eaux somaliennes pendant une semaine au mois d’avril, appartenait aussi au même armateur.

12/09/08 (B464-B) JDD / Somalie: Les pirates libèrent 2 cargos étrangers (Info lectrice)

18 membres d’équipage du chimiquier japonais "MT Irene" ont été libérés par les pirates, au nord de la Somalie, dans la région semi-autonome du Puntland.

Au même moment, l’Association des marins d’Afrique de l’Est annonçait de Nairobi la libération des 13 membres d’équipage d’un cargo allemand, le "BBC Triniad", à la suite, selon toute vraisemblance, du paiement d’une rançon.

Dix autres navires resteraient encore aux mains des pirates dans le secteur, et notamment un navire français, le Carré-d’As.

12/09/08 (B464-B) MSF / Yemen – Golfe d’Aden : la tragédie continue

Les 29 corps retrouvés sur une plage au Yémen sont les dernières victimes de la dangereuse traversée du Golfe d’Aden. Depuis 2007, MSF assure les premiers secours sur les plages où débarquent ces réfugiés, en provenance de Somalie ou d’Ethiopie, et a pris en charge le centre de santé du Centre d’accueil d’Ahwar.

Une équipe MSF a découvert huit corps, le 9 septembre dernier, sur la plage de Wadi Al-Barakin, à 30 kilomètres d’Ahwar, au Yémen.

Ces personnes, réfugiés et migrants fuyant la guerre ou l’extrême pauvreté dans la corne de l’Afrique, ont tenté de traverser le Golfe d’Aden. Le même jour, 21 autres corps se sont échoués sur la côte, ramenant le nombre total de morts à 29. Selon les témoignages de survivants, 10 autres personnes auraient trouvé la mort au cours de la traversée.

A 4h30 du matin, l’équipe MSF a été prévenue d’une nouvelle arrivée sur la côte, la septième en neuf jours. En arrivant sur la plage, celle-ci y a trouvé un groupe de survivants ainsi que huit corps sans vie.

Les survivants ont dit aux membres de l’équipe MSF que leur bateau, arrivé au milieu de la nuit, s’était immobilisé trop loin des côtes, en eaux profondes. Les passagers ont alors été violemment poussés à sauter de l’embarcation. La plupart des personnes décédées ne savaient pas nager.

Les survivants ont décrit l’extrême brutalité des passeurs, tout au long de la traversée. Selon leurs témoignages, pas moins de 10 personnes ont trouvé la mort au cours de cette traversée. Plusieurs sont morts d’asphyxie et trois autres, dont deux enfants, avaient été jetés à l’eau par les passeurs. Au début de la traversée, les passagers étaient au nombre de 120.

Ils nous ont menacés avec leurs armes et nous ont forcé à monter à bord. Nous étions 120, entassés, et le voyage a duré deux jours.

Un réfugié somalien

Selon un réfugié somalien âgé de 23 ans et originaire de Mogadiscio :
« A Bossasso (Somalie), les passeurs nous avaient promis de nous conduire au Yémen par petits groupes dans des bateaux récents et rapides, avec, à leur bord, de la nourriture et de l’eau. Mais le bateau s’est avéré être ancien. Ils nous ont menacés de leurs armes et nous ont forcés à monter à bord. Nous étions 120, entassés. Et le voyage a duré deux jours. Nous n’avons reçu ni eau ni nourriture. Certains d’entre nous avaient été placés dans la cale et plusieurs sont morts d’asphyxie, d’autres ont été jetés par-dessus bord. Deux enfants étaient parmi eux. Pour nous intimider, ils nous ont frappé à coup de ceinture. L’un d’eux nous a même arrosés d’essence avant de nous menacer avec son briquet. »

Après avoir reçu les premiers secours sur la plage, les réfugiés se sont rendus au Centre d’accueil de Ahwar où les équipes de MSF ont pu leur donner une assistance médicale et un soutien psychologique.

« Les passagers des six derniers bateaux avaient été traités de façon humaine par les passeurs. Nous avons cru que la tendance avait changé, jusqu’à aujourd’hui, explique Alfonso Verdu, chef de mission pour MSF – Espagne, au Yémen.

Les situations cauchemardesques de 2007 se répètent encore. Ces gens ont enduré des choses terribles. Une femme a perdu ses trois jeunes enfants. Une jeune Ethiopienne a vu son père âgé de 70 ans se faire jeter à l’eau en pleine nuit, et n’a pu retrouver son corps que le lendemain matin.

La majorité d’entre eux nous disent n’avoir pas d’autre choix que de fuir les violences perpétrées contre eux en Somalie et en Ethiopie, et ce, même s’ils ont conscience des dangers de la traversée.

Nous nous attendons à une arrivée massive de réfugiés et de migrants, ajoute Alfonso Verdu, le chiffres de 2008 étant le double de ceux de 2007. Mais ce ne sont pas seulement les chiffres qui augmentent : la violence a triplé depuis début septembre. »

12/09/08 (B464-B) Portail des sous-marins / Somalie : les otages français seraient en bonne santé.

Bien qu’aucun contact direct n’ait pu être établi avec eux, Andrew Mwangura, du East African Seafarers’ Assistance Programme basé au Kenya, pense qu’ils sont en bonne santé.

Mercredi, Andrew Mwangura avait indiqué que les pirates exigeaient une rançon 1,4 million $ (1 million €).

Ils veulent aussi obtenir la libération de 6 de leurs collègues arrêtés par la marine nationale en avril dernier pendant l’opération des commandos sur le Ponant.

12/09/08 (B464-B) Press TV / Les forces Ethiopiennes affirment officiellement qu’ils viendront à bout des tireurs somaliens, ce qui vient en contradiction avec les déclarations de Meles sur un retrait de ses troupes. Ethiopians vow to fight Somali fighters (Info lecteur – En Anglais)

The troops’ new announcement runs counter to Zenawi’s promises of withdrawal.

Somali-based Ethiopian forces have vowed to fight with Somali fighters calling Premier Meles Zenawi’s promises of withdrawal into question.

Local residents in the outskirts of the southern Somali town of Baidoa began to flee as they found out about the new decision by the troops who had poured into the town in their thousands, said one Press TV correspondent.

Last month, the Ethiopian prime minister had said the soldiers were to give up on Somalia ‘urgently’ after two years of unsuccessful attempt at strengthening the country’s Transitional Federal Government (TFG) with a specific view to contain the country’s insurgency.

Somalia has been in an ongoing state of upheaval since 1988 when a civil war broke out and warlords ousted dictator Mohamed Siad Barre in 1991.

Somalia’s Transitional Federal Government, bolstered by US-backed Ethiopian troops, has been embroiled in bitter conflict with the Union of Islamic Courts (UIC) and other anti-government groups including the al-Shabaab fighters that form the armed wing of the UIC.

Al-Shabaab came to existence after the Ethiopian surge in 2006 contributed to the TFG’s deposition of the popular UIC.

The fighters from both groups, meanwhile, were reported to be preparing for what seemed to be a pincer attack on the Ethiopians. The first contingent of the fighters who was dispatched for the purpose was said to be comprised of around 9,000 gunmen.

12/09/08 (B464-B) Romandie News avec Afrik.com / Somalie – Yémen : l’armée lutte contre la piraterie (Info lecteur)

Un nouveau drame de l’immigration a eu lieu mercredi dans le golfe d’Aden.

D’après le Haut commissariat (HCR), les 120 passagers qui se rendaient au Yémen ont été obligés de sauter par-dessus bord.

Au moins 26 personnes sont mortes.

Devant l’accroissement des actes de piraterie, les autorités yéménites viennent de décider la mobilisation de 1000 soldats et le déploiement de 16 vaisseaux militaires, indique Romandie.com.