27/05/08 (B449) Suite des publications de nos correspondants sur l’enrichissement abusif des deux généraux, « rescapés » du groupe qui avait été envoyé en formation à Fréjus et qui tiennent les commandes de nos forces armées. Cette semaine : les autres biens du Général Fathi.

M. le Président de l’ARDHD,

Au nom des officiers des Forces Armées Djiboutiennes (F.A.D), nous vous remercions de publier les informations que nous vous adressons et que nous continuerons de vous envoyer pour que les internautes puissent mesurer l’étendue des richesses accumulées par nos Chefs et les comparer avec les difficultés actuelles auxquelles nos troupes sont confrontées effectivement sur le terrain.

Après avoir évoqué le patrimoine du Général Fathi, photos à l’appui et dans un autre article, la carrière des militaires qui avaient été
sélectionnés pour participer au stage de formation à Fréjus, nous allons poursuivre en vous parlant plus en détail des deux seuls officiers supérieurs (du Groupe de Fréjus), toujours en activité avec des postes de commandement dans l’Armée. Il s’agit des Généraux Fathi et Zakaria, auxquels il conviendrait d’ajouter le Colonel Youssouf Kavad, qui est conseiller du Ministre de la Défense.

Le Général de division Fathi Ahmed Houssein Al Beliki

Entre 1976-1977, juste avant qu’il ne soit nommé au grade de Commandant à son retour du stage de Fréjus, il était locataire d’un appartement composé de deux chambres dans la rue de Moscou, près du centre de prophylaxie. Le loyer ne dépassait pas 3.000 FDJ par mois. L’appartement appartenait autrefois à feu M.Hammoudi, puis au ministère du WAKF (institution religieuse).

Dés sa nomination de Commandant dans l’AND (Armée Nationale Djiboutienne : actuellement F.A.D), le pouvoir lui a attribué une villa de huit chambres dans une impasse perpendiculaire au boulevard de la R épublique en face du Chef d’Etat-major de l’époque, qui était le colonel Ali Meidal Waiss.

En 1978 Fathi commence à investir dans l’immobilier. Il achète un premier immeuble en face de la résidence d’Ismail Guedi Harred (ancien directeur de cabinet d’Hassan Gouled) qu’il a payé 25 millions de FDJ et dans lequel il a effectué des travaux de rénovation pour 2 million. L’immeuble a d’abord été loué au Chef de la mission de coopération française puis au représentant du Sultanat d’Oman

Dans le début des années 80, il a acheté un autre immeuble à la cité du Héron pour un montant de 50 millions de FDJ.

En 1990, il a acheté 1.000 M2 à l’îlot du Héron. Il a confié les travaux à l’entreprise « la Concorde » de Barkat. (Cet ancien sous-officier avait été emprisonné pour avoir volé des matériels militaires. Actuellement, il est ministre « inamovible » d’IOG depuis plus de 13 ans.) Fathi a donc fait construire cette énorme villa. Les travaux sont évalués à plus de 80 millions qui ont été financés avec des matériels militaires. Elle deviendra sa résidence.

En 1995, avec son ex-ami Ali Saleh Alhoumekani (le frère du témoin de l’affaire Borrel), son ami l’escroc, ils achètent 8 villas en déboursant 100 millions FDJ (50 millions chacun).

Entre 1995-1997, il construit une villa F.7 à Arta qui lui coûte 80 millions de FDJ et qui sera construite par la même société « La Concorde » avec les mêmes moyens de financement : matériels militaires toujours !

En 1995, il achète un appartement à Rabat au Maroc dans un quartier de luxe pour un prix de 60 millions de FDJ, et la suite vous la connaissez.

En revanche, il est à noter qu’à l’occasion de la fête de nos Armées, le 6 juin 2007, il a fait expulser la famille du défunt colonel Haissama pour y loger son propre fils Nachat médecin militaire.

Nous envoyons un message à la communauté Afar pour leur dire : « Afar ma ti soula », qui veut dire « Afar réveillez-vous… »

Dans un prochain article, nous continuerons à vous informer des richesses accumulées par nos responsables militaires et à mettre en parallèle la négligence dans la formation et l’équipement de nos forces armées.

Au lieu des les rendre opérationnelles pour parer à toutes les éventualités, comme c’est leur mission, nos forces armées sont inaptes à défendre le pays.

Et pour conclure, un propos attribué Fathi par des témoins :  » Je me moque de Djibouti et de ce qui peut y arriver. D’origine arabe, si les choses tournaient mal, j’irais m’établir à Nice dans le logement que j’y ai acheté … et de là-bas, je verrai la tournure des évennements … »