22/01/2000 – Le témoin djiboutien réfugié en Belgique, qui a impliqué le Président Guelleh dans l’assassinat du juge français BORREL, pourrait faire des déclarations sur l’utilisation de fonds et impliquer des personnalités dans des affaires « surprenantes »
Plusieurs sources nous confirment que ce témoin (ancien militaire réfugié à Bruxelles) pourrait faire d’autres révélations.
Il s’est exprimé pour relater un entretien qu’il aurait entendu à la Présidence de Djibouti et qui confirmerait l’implication personnelle du Président GUELLEH dans l’assassinat du juge BORREL.
Un vent de panique s’est emparé de la Présidence de Djibouti qui a multiplié les déclarations, directement, dans LA NATION et par l’intermédiaire de son Ambassadeur à Paris. Le système de défense peu crédible de Djibouti repose :
sur le fait qu’il y aurait eu un complot organisé par un petit groupe de français qui cherchent à déstabiliser le pays. Aucune information n’a été donnée sur l’identité possible de ces français … !
sur les personnalités de l’épouse du juge BORREL ( qui est traînée dans la boue par LA NATION ) et de ce militaire qui aurait un dossier militaire épouvantable (problèmes psychologiques, vols, etc..). On s’étonne qu’il ait pu attendre le grade qu’il avait avec un tel dossier …
Bref, cela n’a convaincu personne et cela a confirmé les doutes ….
Certes l’affaire BORREL est extrêmement grave : un Président en exercice qui aurait pu ordonner l’assassinat d’un juge français ! Il y a de quoi mettre mal à l’aise la diplomatie française …. Mais le vent de panique pourrait avoir d’autres raisons.
Le témoin en question pourrait faire de nouvelles révélations au sujet de transfert de fonds et d’affaires financières particulières qui mettraient en cause le Président, des personnalités djiboutiennes et ce qui n’est pas exclu, des personnalités françaises.
On comprendrait mieux alors les raisons de l’affolement du côté djiboutien et le peu d’empressement de la justice française à interroger le témoin.
(A suivre)