25/02/2000 (LIB 23) LDDH (N°10): Réactions à la suite du harcèlement policier régulier contre ses dirigeants

Le Vice-Président : Omar Ali Ewado
Siège : Quartier V, boulevard de Gaulle n° 66
B.P. : 74 Djibouti, République de Djibouti
Bureau Tel : 253 357 804
Domicile Tel/Fax : 253 358 007

Djibouti, le 22 février 2000

COMMUNIQUE DE PRESSE N.10/LDDH/2000

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) est une ONG apolitique non assujettie aux décisions Gouvernementales, soucieuse de préserver avant tout
l’étiquette humanitaire dans le cadre de la protection des Droits Humains, elle fait
impassiblement les frais des pouvoirs publics, nonobstant la mission et le rôle qui lui
sont assignés dans la légalité et pour cause.

En dépit de l’accord cadre de PAIX signé entre le Gouvernement et FRUD,accord qui, faut-il le rappeler est appelé à décrisper la situation politique sociale et économique du pays, et de mettre fin au conflit armé, le Pouvoir en place continue de généraliser les harcèlements de tous bords, notamment à l’endroit de la LDDH et de son Président. c’est ainsi que le 22 février 00, le Président de la LDDH a été
enquêté par la brigade des recherches de la Gendarmerie sur la Note d’information
n° 13/LDDH/du 20 décembre 1999

Les derniers agissements en date étant l’atteinte grave portée à l’honneur des membres de sa direction, par le Secrétaire Général par Intérim du Ministère de
l’intérieur

Les harcèlements Incessants à l’encontre du Président de la LDDH n’étant point un acte isolé mais découlant à posteriori de l’acharnement tout azimut des
pouvoirs publics : après le Trésor, le Parquet, c’est autour des Ministères de la Santé et de l’intérieur de prendre l’oriflamme de la répression, qui s’est amplifiée manifestement depuis les appels constants à la Paix et surtout après la signature du 7 février dernier à Paris.

La Ligue djiboutienne des Droits Humains (LDDH) est convaincue de la nécessité d’une paix globale et elle ne se laissera pas intimidée.

Omar Ali EWADO