09/03/02 Réponse de Jean-Pierre Chevénement, candidat à la Présidence de la République française.

Cette
réponse date du 26 février 2002. Quinze jours
: depuis cette date, nous n’avons rien reçu ..

Merci
de votre contribution.

Nous
vous répondrons dans les plus brefs délais.

12/03/02
Comme Jean-Pierre Chevénement ne nous a pas répondu
par E-Mail, Roger Picon l’a interrogé au cours d’une
émission radiodiffusée. Il a répondu en
direct.

Emission
« les auditeurs on la parole ».

Radio France bleu. Lundi 11 mars entre 8 H 30.

Question de M Roger Picon adressée à Mr Jean
Pierre Chevênement, candidat aux Elections Présidentiielles
2002.

Monsieur le candidat, la Francophonie, vous connaissez ! Institution
qui regroupe plus de 70 pays.

Constat
est fait que, lors des sommets de la Francophonie on se limite
à de grandes déclarations d’intentions, sans effet
aucun pour ce qui concerne les Droits humains.

Malgré
les engagements pris à grands renforts de discours on
ne conditionne toujours pas là ce jour les Aides financières
aux pays qui continuent à pratiquer toutes les violations
aux Droits fondamentaux de l’humain, ceux de l’homme, de la
femme et de l’enfant.

Quel est
votre concept de la Francophonie et que souhaiteriez faire si
vous étiez élu à la Présidence de
la République ?

Réponse de Jean Pierre Chevênement.

Je dois dire que j’attache beaucoup d’importance à la
Francophonie.

D’abord
par ce que c’est notre langue et qu’ensuite c’est un pont entre
le Nord et le Sud.

Je pense
que nous devons réorienter notre politique vers le Sud
par ce que c’est là que se trouvent les problèmes
et qu’il faut les résoudre et bien évidemment
nous devons aider les pays à construire des états
de droits.

Je pense
qu’on ne peut pas se retrancher derrière des prétextes
pour ne pas faire notre devoir.

Nous avons
pris la responsabilité d’entrainer beaucoup de peuples
dans l’histoire du monde universel, nous avons donc des devoirs
à leur égard ; c’est ce que j’ai voulu signifier
en me rendant sur la tombe de Léopold sédar Senghor
il y a quelques semaines.

Nous avons
non seulement un devoir mais aussi une vocation car nous nous
manquerions à ce qu’est la France.

La France
doit être un pays au service d’une plus grande justice
internationale.