08/09/02 Communication du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine et de la Société Savante des Encyclopédistes africains en partenariat avec la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme sur les antennes de la radio internationale Africa N°1
COLLECTIF DE REALISATION
DE L’ENCYCLOPEDIE ET DU MEMORANDUM
CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE
« Le monde malade
des conférences
et des résultats confisqués
contre les Droits de l’Homme ».
COLLECTIF de REALISATION de l’ENCYCLOPEDIE et du MEMORANDUM
CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE
85, bd Saint Michel 75005 Paris – tel/fax : 01.43.25.80.50
site Internet : « Mémoire d’Afrique » : http://africa.smol.org
Communication du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine et de la Société
Savante des Encyclopédistes africains en partenariat avec la Ligue
Camerounaise des Droits de l’Homme
sur les antennes de la radio internationale Africa N°1
le 6 septembre 2002 concernant
le bilan du Sommet Mondial de la Terre
tenu à Johannesburg
du 26 août au 4 septembre 2002 :
« Le monde malade
des conférences et des résultats confisqués contre les
droits de l’homme ».
Pour avoir été
membres du Comité Préparatoire du Sommet de Johannesburg au
nom du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine et de la Société
Savante des Encyclopédistes africains en partenariat avec la Ligue
Camerounaise des Droits de l’Homme, nous faisons un constat de notre
déception de l’échec de nos efforts confisqués dont
nous situons les responsabilités à 3 niveaux et formulons deux
propositions en conséquence ainsi que cinq conditions de leur application.
Le Constat
1°) Les 143 pays plus la Chine du groupe du tiers monde appelé
« groupe de 77 » ont gravement failli à leur mission historique,
au seuil du 3ème millénaire, de jouer en rang serré et
d’en imposer aux U.S.A. et aux puissances industrielles impérialistes
d’Europe.
2°) Les africains
plus particulièrement ont manqué une fois de plus l’occasion
historique en terre africaine de sauver le destin de leurs peuples victimes
des lois et règlements iniques du commerce inégal international,
pénalisant ainsi criminellement les paysans et l’agriculture du
continent. C’est ainsi que l’économie africaine vit comme
un avion cloué au sol faute de pilote
Comment donc s’étonner de voir l’Afrique vivre en autarcie
économique et sociale dans la pauvreté, les maladies endémiques
et les insalubrités meurtrières durables.
Pourtant, bien avant la Conférence et grâce à notre expérience
des commissions préparatoires, nous avions fait savoir au Président
WADE et au Président de l’Union Africaine, Monsieur Amara ESSY
de présenter le NEPAD à Johannesburg comme l’unique instrument
continental du développement durable ; cela ayant eu l’avantage
de le présenter à l’unanimité devant 166 membres
du Conseil Mondial du Développement Durable, largement dominé
par les grandes multinationales américaines qui seraient, en d’autres
termes, acculées à prendre en conséquence le NEPAD devant
les organisations et institutions venues du monde en entier à Johannesburg.
Au lieu de cela, chaque
état africain est venu à Johannesburg sans vision ni projet
pertinents, dignes des enjeux historiques du Sommet et de l’héritage
à laisser aux générations futures pour la défense
des Droits de l’Homme, de la dignité humaine ainsi que des biens
publics mondiaux du Patrimoine Commun de l’Humanité.
Ainsi, les seuls messages forts que nous avons heureusement enregistrés
comme soulagement, ont été ceux de quatre Présidents
:
– le Président MANDELA sur l’eau potable,
– le Président MUGABE sur les terres agricoles africaines,
– le Président BONGO sur le SIDA endémique,
– le Président CHIRAC sur l’indemnisation des victimes du commerce
mondial inégal.
3°) Enfin, nous soulignons
la lourde responsabilité des Nations Unies de n’avoir pas fait
respecter les 10 recommandations de la Conférence de RIO adoptées
en 1992 et sabotées impunément par les U.S.A. et les nations
industrialisées impérialistes d’Europe.
Face à cela,
nos deux propositions :
Ce constat catastrophique amène le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine
à formuler deux propositions à titre préventif et curatif
:
1°) Mise en place
d’une Commission de suivi dans tous les pays membres des Nations Unies
pour l’exécution des 10 recommandations ou principes de RIO adoptés
en 1992 et du Plan d’Action de Johannesburg du 4 septembre 2002.
2°) Elaboration d’un
Code Pénal International de prévention des crimes de pollution
et de prédation contre l’environnement du fait des individus,
des sociétés industrielles impérialistes et des états.
Il y va du respect et de la protection des biens publics mondiaux, partie
intégrante du Patrimoine Commun de l’Humanité.
Les cinq conditions sine
qua none pour le développement durable demeurent :
1) Le respect absolu des Droits des Peuples à disposer souverainement
d’eux-mêmes.
2) Le respect effectif des droits fondamentaux sociaux, économiques,
politiques et civils des êtres humains partout, sur les cinq continents,
pour tous , par tous.
3) L’amitié et la solidarité entre les êtres, les
nations et les Etats dans le monde.
4) La bonne gouvernance démocratique pluraliste transparente et alternante.
5) L’éducation permanente de la jeunesse aux Droits de l’Homme,
à la Démocratie, à la culture de la Paix en vue de la
protection de l’environnement, de la croissance économique et
de l’éradication des inégalités et des maladies
endémiques telles que le SIDA.
Ainsi le combat continue
pour la Libération de l’espèce humaine avec le Conseil
Mondial de la Diaspora Panafricaine et la Société Savante des
Encyclopédistes africains en partenariat avec la Ligue Camerounaise
des Droits de l’Homme et l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme
et toutes les organisations de défense des libertés fondamentales
et de la démocratie pluraliste dans le monde.
Le Professeur Kapet de
BANA,
Membre fondateur du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine
et de la Société Savante des Encyclopédistes africains,
Président de la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme,
Membre fondateur de l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme.
COLLECTIF de REALISATION de l’ENCYCLOPEDIE et du MEMORANDUM
CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE
85, bd Saint Michel 75005 Paris – tel/fax : 01.43.25.80.50.
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