10/11/02 (B171) Dans une déclaration publique le Directeur de la Banque centrale, Monsieur Haid, parent très proche de Paulette (Mme Guelleh), nous dresse un tableau magnifique … montrant à la fois la progression du solde budgétaire et les mesures de contrôle en particulier dans le domaine du blanchiment d’argent ….

Nous, on se pose beaucoup
de questions après avoir lu ces affirmations !

1 – Les arrièrés
de salaires ont été occultés

Sachant que les salaires des fonctionnaires connaissent plus de 6 à
7 mois d’arriérés et que" ce point a été
totalement occulté dans la déclaration pour laisser la place
à une formule lénifiante …. « l’expansion
économique n’a pas été suffisamment élevées
pour conduire à une amélioration du revenu par habitat, réduire
le chômage et atténuer les effets de la pauvreté. »

On comprend ce que M.
Haid appelle ‘l’attentisme des banques …" et la position des banques
incapables de prêter à des clients sans revenus fixes .. du
fait de la carence de leur employeur.

Mais où
est passé l’argent qui aurait du servir à payer les fonctionnaires
? M Haid ne nous apprend rien à ce sujet.

On sent bien que M Haid
n’est pas inquiet sur ce point , puisqu’il sait que c’est la France qui
va assumer … grâce à l’intervention malvenue de Mme Alliot-Marie
et à l’attribution de 7 millions d’Euros sans objectifs précis.
En lisant les différents articles, en particulier celui de LOI, on
comprend, entre les lignes, que Mme Alliot-Marie a voté Guelleh en
lui permettant de payer une partie de salaires en retard, à un moment
crucial qui correspond à la fin du Ramadan et aux élections.

2 – Mesure de contrôle
contre le blanchiment d’argent mais qui s’appliquent à qui ?

M Haid parle de
mesures contre le blanchiment d’argent, mais il s’est bien gardé
de nous dire si ces mesures sont applicables à IOG, à ses
proches et à lui-même en sa qualité de Directeur de
la Banque centrale. Il est évident que NON, mais il se garde bien
de le dire ….

_________________________
Extrait de l’ADI

DJIBOUTI (ADI) –
9 Novembre- La Banque Centrale de Djibouti (BCD) vient de publier son rapport
annuel 2001, qui se compose de trois parties suscintes portant notamment sur
le contexte international et l’évolution économique de
Djibouti, le budget, et les activités de la Banque Centrale.
(..)
Toutefois,
a ajouté le Gouverneur dans sa préface que « l’expansion
économique n’a pas été suffisamment élevées
pour conduire à une amélioration du revenu par habitat, réduire
le chômage et atténuer les effets de la pauvreté. »
(..)
En ce qui
concerne les finances publiques, M.Djama Mahamoud Haïd a poursuivi que
« le solde budgétaire a affiché un déficit sur
base ordonnancement de 1,4% du PIB en 2001, comparé à un objectif
de 0,7% du PIB dans le programme .»

Le Gouverneur a par
ailleurs précisé que « l’adoption d’un plan
de trésorerie en avril 2001, a permis le maintien des dépenses
courantes en phase avec les objectifs du programme. »
(..)
Dans le domaine
bancaire, le numéro Un de la (BCD) a mentionné dans la préface
du rapport annuel que « La masse monétaire a sensiblement augmenté
de près de 7% en douze mois du fait de l’accroissement des dépôts
de la clientèle. Par contre les crédits à l’économie
ont fortement diminué surtout en raison de l’ attentisme des banques.
»
(..)
Pour consolider
l’intégrité du système bancaire, un projet de loi
sur le blanchissement d’argent a été élaboré
dans le cadre de la stratégie de lutte contre le terrorisme adoptée
par les autorités en décembre 2001. »