12/01/03 (B180) Dans une déclaration à l’AFP, IOG se déclare favorable à une Assemblée représentative sur le plan tribal !!! Avec la plus grande maladresse et un grand sentiment de culpabilité, il reconnaît que l’on a certainement pu faire voter des morts…

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Note de l’ARDHD

Désormais,
nous sommes habitués à découvrir un Guelleh, maladroit,
incapable de jusitifier une situation, dès qu’il est pris la main dans
le sac.

Chacun a pu le constater
en visionnant la cassette de l’émission de Canal +. Dès qu’il
est pris en flagrant délit de mensonge, il commence par rire nerveusement,
puis il s’enferre dans des propos aussi imbéciles que cet exemple « Moi,
la presse je ne la lis jamais. .. les journalistes disent ce qu’ils veulent
! « , puis il devient muet et il se sauve.

Aujourd’hui, alors
qu’il est à l’aube d’être pris la main dans le sac, par une opposition
qui n’a pas l’intention de lui faire cadeau de sa propre victoire dont elle
est spoliée, Guelleh nous raconte n’importe quoi. Il se prononce en
faveur d’une Assemblée représentative des composantes tribales,
ce qui est certainement la pire des choses dans le contexte actuel, puis il
reconnaît indirectement que l’on a certainement fait voter des morts
… De là à reconnaître qu’il y a eu fraude, il n’y a
plus qu’un petit pas.

Bref, Guelleh s’agite
de façon désordonnée, parce qu’il s’affole et qu’il comprend
que son nouveau hold up électoral n’est pas crédible. Il découvre
que toutes les falsifications pour gagner cette élection perdue d’avance,
pourraient être intégrées dans ses analyses, par la communauté
internationale qui ne se fait plus guère d’illusion à son sujet.

Et pendant ce temps,
l’affaire Borrel avance ….


Après une
telle déclaration, on ne peut que redouter des évenements graves,
qui pourraient survenir à Djibouti, dans les prochaines semaines. Le
temps est proche où les Djiboutiens estimeront qu’ils en ont assez
de subir les violences et de payer les factures de Guelleh et de sa clique,
qui, en plus du reste, se moquent ouvertement d’eux. On peut craindre que
le Peuple ne décide de passer aux actes pour lui signifier son licenciement
… pour tromperie, faux en écritures publiques, abus de pouvoir, etc ..

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Extrait de l’AFP

Le président
djiboutien à l’opposition: « calmez-vous »

DJIBOUTI, 12 jan (AFP)
– Le président de Djibouti Ismaël Omar Guelleh, dont les partisans
ont remporté tous les sièges de l’Assemblée au terme
des élections législatives de vendredi, a lancé dimanche
un appel au calme à l’opposition qui dénonce des fraudes.

Interrogé lors
d’un entretien avec l’AFP sur son message à l’opposition, il a répondu:
« calmez-vous et attendez le prochain scrutin en travaillant dur ».

Concernant le rassemblement
de l’opposition, prévu lundi après-midi dans la capitale, pour
protester contre des « fraudes », le chef de l’Etat a indiqué:
« C’est un droit mais il ne faut pas non plus violer les droits des autres ».

« Vous savez, en Afrique,
dès qu’il y a une manifestation, on casse les voitures, on casse tout.
La rue appartient à tout le monde, elle n’est pas aux manifestants
seulement », a-t-il poursuivi.

Concernant les accusations
de fraude de l’opposition, qui ne reconnaît pas sa défaite, le
président Guelleh a souligné qu' »en Afrique, rares sont
les perdants disant qu’ils ont perdu ». « Nous nous attendions pourtant
à ce que l’opposition reconnaisse sa défaite », a-t-il déclaré.

Selon les résultats
officiels, les partisans du chef de l’Etat ont remporté les 65 sièges
de l’Assemblée nationale. L’opposition n’est pas représentée.

Interrogé pour
savoir s’il n’y avait pas un problème de représentativité
à l’Assemblée, le président Guelleh, un Issa, a répondu:
« la représentativité n’est pas politique, idéologique
mais tribale. Les gens sont représentés par la tribu ».

« Pour nous, être
démocratique, c’est représenter toute la nation. Dans notre
liste, le pays est représenté dans toutes ses composantes. Il
n’y a pas plus démocratique que ça », a-t-il estimé.

« Si l’opposition
et la majorité sont tous de la même tribu, on ne serait pas content »,
a-t-il souligné. Le chef de l’opposition Ahmed Dini est Afar et ancien
chef de la rébellion afar dans les années 90.

Le chef de l’Etat, élu
en 1999, a par ailleurs estimé que nombre d’électeurs ayant
voté pour l’opposition « ont sanctionné le gouvernement
parce que le gouvernement a tardé à répondre à
leurs demandes en matière d’emploi ».

En écho aux accusations
de fraudes de l’opposition, il a de son côté fait état
de menaces, violences, intimidations de la part d’opposants lors du scrutin.

« Il faut également
une refonte totale des listes électorales avant la prochaine présidentielle »,
a-t-il ajouté, reconnaissant que de nombreuses personnes décédées
n’avaient pas été rayées des listes.