18/05/04 (B247) Les télécoms à Djibouti : triste bilan sur deux plans, accessibilité et tarification. (Lecteur)

Alors que les pays en
voie de développement ont fait beaucoup de progrès dans le domaine
des Télécommunications, Djibouti, à cause de la politique
des autorités actuelles, accusent un retard qui sera difficilement
surmontable et qui pénalise notre avenir.

Les « Télécommunications »
un problème crucial.

Trois exemples :


1 : Internet. Accessibilité
Bien que le câble sous-marin, France / Indes, transite par Djibouti,
nous n’avons toujours pas accès aux connexions à haut débit.
C’est toujours le règne du « dial-up » qui nous est imposé
: Pour lire un email cela peut prendre jusqu’à une demi heure, ce qui
inconcevable aujourd’hui.

2. le téléphone.
Tarification
Bien que Djibouti dispose de centraux publics relativement modernes, l’Administration
des Télécoms applique l’un des tarifs les plus élevés
de la région, ce qui pénalise les communications internationales,
le commerce et les relations entre Djiboutiens de l’étranger et leurs
familles.

3 Le téléphone
portable.
Tarification
La taxation des appels émis à partir d’un portable est démesuré.
La majorité des Djiboutiens doivent limiter son utilisation à
la réception d’appels.

Par exemple, au Somaliland,
passer des appels ou « surfer » sur Internet est beaucoup moins onéreux
qu’à Djibouti.

Messieurs les gouvernants,
cessez enfin de nous mentir sur la situation !

Nous savons tous que sans technologie avancée et sans tarification
adaptée au pouvoir d’achat de la population, il ne peut y avoir de
développement durable..