08/07/04 (B254) Et si Moussa Ali Meiguague n’était pas aussi respectable qu’on a bien voulu l’écrire (Djiboutiens réfugiés de Bruxelles)

Nous sommes quelque peu
interloqués par les propos que vous tenez à l’adresse de votre
« cousin » moussa Ali Meiguague.

Le fait que vous vous
soyez offusques pour la seule et unique raison qu’il est né Gadaboursi
nous laissent pantois.

Si demain un Issa se trouvait
dans une situation identique, n’incomberait-il qu’aux Issas de réagir
? et si c’est un Arabe ? Un Afar ? Ou un Issak etc. Se prévaloir de
ce genre d’arguments pour prendre le parti d’une personne et cela à
l’aune exclusif de sa tribu, indépendamment des faits et des ses agissements,
constitue à faire exactement ce que le régime escompte : exacerber
les haines et les jalousies intertribales !!!

Pour tout vous dire, une
autre version de l’affaire circule : moussa Ali Meiguague aurait effectivement
été enfermé dans l’Ambassade et Aicha H. serait revenue,
en compagnie de son mari, pour lui ouvrir la porte. Mais, une fois sorti de
l’Ambassade moussa Ali Meiguague aurait agressé verbalement Aicha H.
devant le mari qui se serait immédiatement interposé. Summum
de la « respectabilité », il aurait crache sur A.H, ce
qui aurait déclenché le combat de boxe improvisé en pleine
rue avec comme invité surprise, le « 3ème homme »
qui tenait compagnie à MAM et qui aurait gratifié les passants
de ces talents personnels de boxeur.

A certaines de vos questions
nous nous permettrons d’en rajouter quelques-unes :

– Comment MAM, le Premier
conseiller zélé, spécialisé en désinformation
et en délation de réfugiés, dont le rôle était
de semer la zizanie dans la communauté djiboutienne en Belgique et
en Hollande, se retrouve-t-il promu au rang de « diplomate respectable
» à la virginité immaculée ?

– Si votre soutien se
porte sur la personne de MAM parce qu’il est né Gadabourci, pourquoi
Aicha H. ne bénéficie-t-elle pas du même élan de
solidarité ?

Ne l’est-elle qu’à
moitié ? ou est ce parce que son mari est Issa ?

– Qui est donc ce mystérieux
DBNI (Diplomate boxeur non identifié) qui tenait compagnie à
notre Premier conseiller à 19h ?

Ceci étant et au
delà de l’anecdote salace, nous trouvons déplorable que de jeunes
djiboutiens fassent le jeu du régime en s’engouffrant tout de go dans
les manoeuvres orchestrées par le pouvoir et cherchent à habiller
un conseiller trop zélé du manteau de la respectabilité
qui n’est pas vraiment taillé à sa mesure.

Notre but ultime est de
changer de régime, sachons ne pas nous détourner de cet objectif
et comme beaucoup, nous laisser emporter par des réactions irréfléchies
et au final dommageables pour tous. Et en tout état de cause si Moussa
Ali Meiguague se décidait à quitter le navire, nous nous ferons
le plaisir d’instruire son dossier auprès de l’office des réfugiés
avec comme bande sonore chantante, le grésillement de sa voix sur les
ondes de « somaliweyn » répétant inlassablement
: c’est des faux réfugiés, c’est des faux réfugiés,
c’est des faux réfugies.

Signés
: des Djiboutiens de Belgique ayant contribué à enrichir
l’album photo du diplomate, photographe à ses heures perdues !!