11/02/05 (B285) Extrait de Jeune Afrique l’Intelligent. (Info transmise par un lecteur)
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Note de l’ARDHD
Nous avons constaté que JAI avait toujours des positions (trop ?) favorables
à la dictature à Djibouti, que ce soient dans des articles de
journalistes ou dans des dossiers (publicitaires / rédactionnels ?)
commandés ‘sur mesure’ par le régime de Guelleh et payés
« fort cher ».
Il n’empêche que
JAI donne un éclairage qui est celui que la rédaction a privilégié.
Le journaliste reprend la dépêche du Parquet de Paris, qui annonce
sobrement, comme nous l’avions écrit depuis plus d’une semaine, qu’il
va prendre son temps pour étudier la décision de la Juge française
de ne pas envoyer le dossier à Djama grandes oreilles pour enterrement
de première classe.
Comme nous le disions, le dossier est à Paris et il n’est pas encore
sorti …..
_____ Interview
de Michèle Alliot-Marie, Ministre français de la Défense
(…) J.A.I. : À
propos de Djibouti, les tensions suscitées par « l’affaire Borrel
» ne risquent-elles pas de conduire à une remise en question
du statut de la base française dans ce pays ?
M.A.M. : Non, je ne le
crois pas. L’ambassadeur de France a, ces derniers jours, écarté
tout risque de fausse interprétation. Par ailleurs, le statut de la
base a été conforté, il y a quelques mois, par les accords
que j’ai personnellement signés avec le président Ismaël
Omar Guelleh. C’est aussi en prenant en compte son avis que j’ai levé
le secret défense sur un certain nombre de documents concernant l’affaire
Borrel. Lesquels documents ont été transmis à la justice.
_______ Borrel:
la juge refuse de transmettre son dossier à Djibouti
DJIBOUTI – 8 février 2005 – par AFP
La juge parisienne
chargée de l’enquête sur la mort en 1995 à Djibouti du
juge français Bernard Borrel a refusé mardi de transmettre une
copie de son dossier à un juge djiboutien, arguant notamment des risques
d’atteinte « aux intérêts fondamentaux » de la France.
(…)
(…) « Cette ouverture
d’information apparaît comme un détournement de procédure
effectué dans l’unique but de prendre connaissance d’un dossier contenant
notamment des pièces mettant en cause le procureur de la République
de Djibouti dans une autre information suivie à Versailles », explique
la juge Sophie Clément dans ses motivations.
Le parquet de Paris a
désormais le pouvoir de se faire communiquer le dossier et de le transmettre
à Djibouti, selon des magistrats. « Nous allons étudier
les motivations de la décision de la juge et en évaluer les
conséquences », a sobrement commenté le parquet auprès
de l’AFP. (…)