19/05/05 (B298) Communiqué de la Présidence de Djibouti, publié dans La Nation.

______________________ Note de l’ARDHD
En effet, l’épopée peu glorieuse de Guelleh à Paris et surtout son départ précipité ont été largement commentés dans les media français et sur notre site.

Nous avons décidé de reprendre ce communiqué au titre de la pluralité de l’information, n’espérant cependant pas, qu’un jour La Nation ou l’ADI pourraient agir avec transparence et équité. Ce serait du rêve !

Nous ne commenterons pas le communiqué, car la lecture suffit pour se faire une idée et pour comprendre que Guelleh est très inquiet. Nous pourrions seulement regretter qu’il omette de parler de la convocation de la Juge Clément … car le point important n’est pas la communication dans les média mais le fait que Guelleh ait été convoqué par la Justice et qu’il s’y soit dérobé, accréditant les thèses concernant son implication possible.

Le communiqué ne parle pas non plus des convocations d’Hassan Saïd et de Djama Souleiman qui vont finir par arriver, bien que le Quai d’Orsay les bloque actuellement, ce qu’il ne pourra faire éternellement.

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Communiqué de presse

Suite à la couverture médiatique de l’Affaire Borrel par certains médias français à l’occasion de la Visite du Chef de l’Etat en France, la Présidence de la République a publié le communiqué de presse suivant.

La République de Djibouti déplore le traitement médiatique tendancieux, que ne cesse de susciter l’affaire Borel de la part de certains médias Français. En effet, nous constatons avec étonnement que, depuis 10 ans que l’instruction judiciaire de " cette affaire " perdure, il ne se passe pas une occasion sans qu’une certaine médiatisation, qui relève du registre spectaculaire qu’informatif, essaie de jeter le discrédit sur les relations entre les deux pays.

Nous constatons également avec étonnement que le connivence manifeste entre certains médias français et certain milieu judiciaire s’efforce de fabriquer " une opinion médiatique " au mépris des règles déontologiques respectives. Nous restons persuadés qu’une telle dérive médiatique ne facilite pas la manifestation de la vérité sur les circonstances exactes de la mort du juge Borel. Les gesticulations et les tribunes médiatiques qui exhibent ces gesticulations se trompent de procès.

Nous regrettons que, faute d’éléments matériels probants, les juges et les avocats de la partie civile s’obstinent à prouver un complot politique et une affaire d’Etat, faisant ainsi preuve de leur incapacité.

Pour notre part, nous rappelons que jusqu’à maintenant les autorités djiboutiennes ont offert toutes les facilités à la justice en charge du dossier. C’est pourquoi nous demandons à ce que l’instruction aboutisse dans les meilleurs délais.

Enfin nous précisons que cette affaire n’a jamais été l’occasion d’une quelconque tension entre les deux pays qui entretiennent des liens historiques fraternels et amicaux et, partagent un ensemble de valeurs universelles.

La Présidence de la République