08/06/05 (B301) Les interventions de la BID à Djibouti : un « bide » ? (humour ?)

En tout cas, on peut se poser la questions lorsque l’on lit les déclarations "précises, claires et concrètes" des différents intervenants (Source ADI)

M. Simon Mibratu, Directeur du Financement Extérieur du Ministère des Finances a déclaré « être convaincu qu’en multipliant ces exercices de coopération rapprochée, la gestion des projets se verra considérablement améliorer et permettra ainsi d’atteindre les objectifs de développement fixés ».

En outre, le Chef de Mission de la BID, a déclaré « qu’il semble qu’un effort particulier doit être fait pour améliorer et faciliter les procédures budgétaires et financières lesquelles faciliteront à leur tour les exécutions de projets destinés à aider les plus pauvres ».

La langue de bois, les objectifs flous, les voeux pieux, les déclarations éculées : tout y est.

Avec de tels objectifs, la corruption et l’enrichissement personnel de Guelleh et de sa cour, devrait pouvoir continuer sans retenue ni obstacle. Ce n’est pas "la formation des cadres djiboutiens émanant des différents ministères aux procédures administratives et financières telles que la soumission de projet à la BID, les règles de passation de marchés et les procédures de décaissement" qui devrait pouvoir modifier le système maffieux local.