29/05/09 (B501) FreeDjibouti -> Djibouti, votre mère patrie vous interpelle. (Correspondant)

Chacun de mes fils et chacune de mes filles doit/devrait se poser cette question de :  » Qu’est ce qu’il (elle) a fait pour empêcher cette descente dangereuse dont je suis victime ″

Moi, Djibouti, votre mère patrie, suis une nation pillée, violentée, appauvrie abusivement et finalement enclavée à la misère et au désarroi économique. Mes enfants (les djiboutiennes et djiboutiens) ont de façon suicidaire et fatale, commis l’erreur de confier indirectement leur avenir à un dinosaure rescapé de la vielle garde de Gouled. Ce mammouth sans vision d´avenir, sans concept et sans idées nouvelles ne fera que retarder le changement tant souhaité par la majorité des mes enfants, volontairement appauvris par cette oligarchie mafieuse à ma tête depuis plus de 30 ans.

Mes enfants, vous continuez à tourner autour du pot. Vous continuez de recycler les mêmes ordures politiques, les mêmes fossoyeurs de l’économie et les mêmes responsables des crimes de sang et de délits économiques. Il faut comprendre que cette permutation cyclique de ceux là mêmes qui m’ont mis à plat ventre, ces criminels et fossoyeurs des intérêts légitimes du peuple, qui ne seront jamais des héros, encore moins des exemples vertueux de responsabilité politique et d’amour des leurs co-citoyens, constitue une insulte à votre intelligence. Il faut être clair et dire la vérité. Il faut appeler le chat par son chat, et chasser ces cancrelats de la tête de mon administration. Il est irrationnel de vouloir utiliser l’aspirine pour soigner mon hémorragie.

« À force de tourner en rond comme de vielles toupilles, les Djiboutiens perdent le sens des réalités et celui de l’urgence alors le chemin à parcourir est long et tortueux, et il (le chemin) exige de chaque citoyen (et surtout e la part de la diaspora djiboutienne) une séparation claire et précise entre la graine et l´ivraie, couplée d’un effort et d’un courage indéfectible à changer les choses ».

Si mes fils et mes filles continuent à tourner toujours autour du pot, ils risquent d’égarer de plus ceux qui ont plus de difficultés à s’orienter et à saisir la portée exacte de la problématique du combat pour mon changement, ses exigences et ses priorités imminentes. Au-delà des larmes, des lamentations, il faut une volonté irréversible de changement pour que je sois libre, indépendante, souveraine et consciente de ses devoirs envers moi-même.

Celui qui ne voit pas l’urgence de mon changement, au regard de toutes les erreurs, de toutes les humiliations, toutes les vicissitudes auxquelles je suis exposée depuis 30 ans et plus particulièrement depuis l’arrivée du plus grand criminel que j’ai connu, le policier Ismaël Omar Guelleh, celui-là possède un cœur de bois, ou ne connaît ni l’histoire, ni la portée réelle des maux, des intrigues et de la rapace cupidité qui se sont abattus sur moi.

Si mes enfants veulent mon changement, ils (elles) doivent y mettre la main. Personne ne viendra faire votre travail à votre place. Personne ne viendra vous remplacez sur la ligne de front pour le combat du changement et si vous laissez d’autres se battre pour vous, vous perdez votre valeur humaine (honneur, fierté et dignité).

Mes enfants, vous devez prendre à cœur que vous êtes des êtres humains et non des bêtes sauvages irresponsables. Vous avez des devoirs envers vous-mêmes, envers vos générations futures, envers votre société humaine.

Si vous voulez grandir dans vos cœurs et gardez le respect de votre propre identité, celle de vos enfants, vous devez réclamer, œuvrer et imposer vos droits et devoirs, défiez ceux qui veulent vous imposer la souffrance, bravez ceux qui vous vouent à la pauvreté et à la misère la plus rance, affrontez ceux-là qui vous refusent toute humanité et montrez que derrière cette apparente résignation populaire de mon peuple, que mes enfants ont un sens de l’histoire aussi aigu que téméraire.

« Face aux moments difficiles et aux défis, celui qui ne se lève pas pour se battre, celui qui n’organise ni la lutte, ni le changement est celui-là qui a déjà tout perdu ». Il n’est pas question que vous s’exonérez de vos responsabilités, car le criminel Guelleh n’est pas le seul responsable des grands maux qui me frappent.

Chaque de vous est en parti responsable, soit par action directe en connivence avec le régime esclavagiste de Guelleh, soit par inaction face aux dérives qui me saignent. Ne dit-on pas que : « qui ne réagit pas consent ».

Chacun et chacune de vous devrez se poser la question de savoir : « qu’il (elle) a fait pour empêcher ma descente dangereuse aux enfers? »

La niaiserie serait elle génétique chez mes enfants ?

Il a fallu 20 années, pour faire comprendre aux miens que j’étais nourri par de la propagande et des mensonges, pour en acclamer ce régime, dirigé les corrompus qui ont promis du lait et du miel à mes enfants qui venaient d’ouvrir leurs yeux pour voir mon état de régression économico-politique.

Alors commence, la période de Guelleh et mes enfants tombent dans la léthargie mentale, s’endorment et bouchent leurs oreilles pour se réveiller après 10 ans pour constater que : au lieu d’avancer, j’ai reculé de façon très dangereuse et suicidaire.

Pourquoi, a-t-il fallu une période de 20 ans pour faire comprendre aux miens que je marchais renversé sur ma tête au lieu de marcher avec mes pieds ?

Le cerveau dans la boite crânienne des mes enfants a-t-il été remplacé par la bouse de vache ?

Combien de temps encore, pour que vous réalisez que le dictateur Guelleh vous roule dans la farine, dans une litanie de promesses vides de contenu, irréalisables et visant à prolonger votre agonie?

On ne peut construire une maison sans une fondation et tout comme on ne peut pas bâtir une nation sans un Etat de droit, et pour qu’il y ait un Etat de droit, il faut le départ de Guelleh et tout sa clique mafieuse.

Il est grand temps que vous cessez de croire à la facilité et au père Noël, à tous ces concepts du jeu des dupes et situations bancales qui, n’a aboutiront jamais à l’amélioration des conditions de vie des citoyens mais qui malheureusement vous entraîneront plus profondément dans le gouffre amer de votre négation.

Combien d’illusions bienfaisantes, trompeuses et faciles, de promesses de la lune sur la terre, de miracles de grandeur « développemental » qui se sont révélées plus tard n’être que de cruels mirages, que vous avez laissé derrière vous ?

Il est essentiel de reconnaître maintenant et dans le futur, les choses seront encore plus complexes, plus difficiles qu´elles n’apparaissaient hier. Les promesses d’hier étaient plus faciles à tenir que celles d’aujourd’hui et seront encore plus difficile à honorer dans le futur.

Mes chers enfants, vous ne devez pas tomber dans des illusions naïves que IOG est là pour régler le mal, la malédiction et la misère. Il est loin d’être un « Messie », une « divinité », une « sainteté », « l’homme providentiel ».

Vous devez avoir le courage et l’honnêteté de dénoncer les tares de la société, dire haut et fort ces vérités dérangeantes que le pouvoir en place veut absolument cacher, et travailler à la mobilisation des citoyens, de la société civile qui continue à négliger son rôle dans ces moments difficiles et dont on attend beaucoup plus d’elle, les syndicats pour l’éveil de leur conscience pour me sauver.

Trente et deux ans après l’indépendance, les résultats sont catastrophiques sur tous les plans. Les dirigeants Djiboutiens n’ont qu’un seul sport : « l’enrichissement personnel ».

Les tares et les anti-valeurs héritées de la période de Gouled ont été amplifiées, glorifiées pendant cette période autoritaire et esclavagiste de Guelleh. Elles sont encore très présentes dans la culture politico-économique de Djibouti, elles se sont accentuées avec la crise socio-économique. Aujourd’hui comme hier, tout se marchande: les âmes, les hommes, les voix, le pouvoir, la légitimité, la légalité,la dignité etc.…

Où suis-je, ou je vais?

Je n’avance guère, parce que la complicité et la corruption des « élus » et autres cadres imposés dans l’administration, minent inexorablement la légitimité des institutions et leur fonctionnement efficace. Je ne peux pas continuer à être « gouverné » ainsi.

Quelque soit l’issue de ce suicide politique programmé, j’ai besoin de la mise en place d’un gouvernement dynamique et ambitieux, capable de faire face aux énormes défis de la reconstruction nationale et la reforme en profondeur de l’administration publique et de la justice qui sont incontournables.

Mes enfants en ont marre de cet éternel recommencement de faillite sous la houlette d’une équipe dirigeante passive et immobile, incapable d’imprimer son impulsion sur les orientations fondamentales de ma vie politique.

Le Président et son équipe chantent des discours très contradictoires. Ils se réclament et parlent en votre nom mais restent à la fois absolument aveugles à votre misère et sourds à votre cri de détresse et à vos appels de justice contre les crimes commis, de facto légitimant l’impunité comme modèle de gouvernance.

Les projets de démocratie, de justice, de liberté d’expression et de reconstruction dont ils se disent porteurs ne sont que de vains slogans. Leur seul et unique objectif est de se maintenir à tout prix au sommet de l’Etat, d’accéder à l’argent facile, d’acquérir biens et matériel, vivre aux frais de l’Etat; bref, de préserver les avantages acquis.

Après trente deux (32) ans d’indépendance, la raison, la science et la sagesse m’ont complètement déserté la « conscience » des dirigeants, me rendant orphelin de personnalités fortes et respectées incarnant la conscience nationale, orpheline des chefs politiques dignes de nom ou porteurs d’un projet social pour moi, ayant une vision de refondation de l’Etat, de ma construction et de mon modernisation.

Les dirigeants actuels et les cadres de l’administration devraient se regarder la vérité en face et admettre sans honte qu’ils ont manqué à leur devoir d’être vos serviteurs, qu’ils ont manqué de courage pour dénoncer les dérives et les anti-valeurs et pour résister à la corruption du pouvoir politique. Ils se sont tous laissés piéger, entraînés et corrompre par le plaisir de la chair, l’argent facile, le matériel, etc. C’est une tragédie nationale.

La lutte pour le changement sera encore plus âpre et plus onéreuse, demandant plus de sacrifices (vie et sang) avant que mes filles et fils ne commencent à voir le bout du tunnel.

Peut-être que cette génération passera sans l’avoir jamais vu si…..l’hésitation continue.

QUE DIEU ME VIENNE EN AIDE ET REVEILLE MES FILS ET MES FILLES POUR MA LIBERATION. AMIN

           FreeDjibouti

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