09/12/05 (B328) Pour tous les observateurs présents à Djibouti, Le Monde a tout faux : serait-il abonné, par hasard, à la Nation ?

Fidèle lecteur de votre site, j’ai découvert avec stupéfaction un article consacré aux graves événements d’Arhiba paru dans le Monde du 1er décembre 2005. Ce grand quotidien français s’est tout bonnement permis de reprendre maladroitement à son compte la thèse officielle mensongère publiée dans le journal la Nation, organe officiel du gouvernement Djiboutien.

Sous le titre erroné : « manifestation contre la destruction d’un bidonville à Djibouti : 24 blessés », l’article du Monde donne malheureusement du crédit à la désinformation véhiculée par les média djiboutiens à la botte et à la solde d’IOG.

Tout le monde sait à Djibouti que les opérations dites de décasements qui ont duré une semaine étaient déjà terminées le 30 novembre 2005 jour de la répression meurtrière.

Ce jour là, les forces de sécurité lourdement armées étaient surtout venues pour brûler les effets personnels des habitants décasés et les faire déguerpir par la force des armes ;

C’est donc sans sommation que la force publique a ouvert le feu sur des personnes sans abris condamnées depuis plusieurs jours à dormir à la belle étoile.

Au cours des affrontements, il y a eu effectivement des blessés de part et d’autres. Mais faire croire que les forces de l’ordre armées jusqu’aux dents ont eu plus de victimes dans leurs rangs que les résistants munis de gourdins et pierres, est tout simplement scandaleux.

Ce n’est pas la première fois que les habitants d’Arhiba subissent des répressions sanglantes de ce genre.

Ils en ont malheureusement l’habitude depuis le 18 décembre 1991

A chaque fois que le régime auquel le sinistre IOG appartient depuis 1977, rencontre des difficultés internes, il s’en prend toujours à cette misérable population d’Arhiba.

D’ailleurs le journal le Monde s’est lourdement trompé en se focalisant sur la version officielle, citant à la hâte de larges extraits du premier communiqué officiel ;

Manque de pot pour le Monde, le Ministère de l’Intérieur a été obligé de rectifier « le tir » en publiant un second communiqué le samedi 3 décembre dernier dans lequel il reconnaît finalement une partie des faits tout en exprimant ses regrets.

Il ne fait donc aucun doute que ce tardif aveu de crimes soit motivé par la condamnation générale de ce massacre à Djibouti et dans le monde.

Espérons qu’à l’avenir le journal le Monde, connu pour être l’un des plus sérieux de la presse écrite francophone, , consultera d’autres sources crédibles sans se limiter à la machine infernale de désinformation d’IOG ;

Merci enfin à l’ARDHD et son site qui « voient » même mieux que le Monde en contribuant efficacement à la manifestation de la vérité à Djibouti.

Un fidèle lecteur
vigilant et reconnaissant.