26/12/05 (B330) ALERTE DE LA LDDH : seules quelques familles décasées ont effectivement pu être « relogées ? », mais des centaines d’autres continuent à vivre dans des conditions dramatiques, sans toit, sans hygiène et sans assistance. Faute d’une assistance humanitaire internationale, pour pallier l’absence des services publics de Djibouti, une catastrophe humanitaire se prépare sous le « regard étrangement absent » des puissances occidentales et des organisations internationales isntallées à Djibouti.

Ligue Djiboutienne des Droits Humains
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République de Djibouti
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Le Président

NOTE D’INFORMATION
DU 26 DECEMBRE 2005

LES DECASES D’ARHIBA TOUJOURS
SANS ABRIS ET ASSISTANCE
A CAUSE DE L’INDIFFERENCE INTERNATIONALE SUR PLACE.

Au lendemain du drame survenu à Arhiba le 30 Novembre 2005, les défenseurs des droits de l’homme avait lancé plusieurs Appels aux pays amis et organisations internationales présentes à Djibouti afin qu’ils apportent aide et assistance aux milliers de sans abris générés par les décasements inhumains.

En dehors d’une ponctuelle solidarité nationale, les premiers jours, force est de regretter que ni les puissances démocratiques ni les organisations internationales présentes sur place à Djibouti n’ont apporté à ce jour le moindre secours humanitaire aux sinistrés d’Arhiba.

A ce jour, les autorités Djiboutiennes n’ont fait que « reloger ? » quelques dizaines de familles de dockers sur le site non viabilisé du PK12.

Si quelques terrains ont été effectivement attribués à quelques familles décasées d’Arhiba, il est important de préciser que le site d’Arhiba 2 est toujours occupé par des centaines de familles survivant dans des conditions inhumaines sans abris, donc sans relogement exposés au soleil, à la soif et aux mouches le jour, et aux moustiques la nuit.

Ces personnes parmi lesquelles on compte de nombreux enfants, femmes et vieillards végètent toujours dans un dénuement complet sur un espace sinistré et insalubre.

Aussi, craignant une catastrophe humanitaire en pleine capitale, la LDDH réitère son appel désespéré pour que les nations démocratiques et organisations humanitaires présentes dans notre pays s’alarment enfin de la détresse matérielle et morale des habitants décasés d’Arhiba en leur apportant dans les plus brefs délais le minimum d’assistance humanitaire dont ils ont cruellement besoin.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) invite donc toute les organisations humanitaires non gouvernementales et les chancelleries à se rendre directement sur le terrain pour constater l’ampleur du désastre humanitaire causé par la démission des pouvoirs publics et l’indifférence générale de la communauté internationale.

Demain il sera trop tard !

M. NOEL ABDI Jean-Paul