31/01/06 (B335-A) Radio Trottoir : Humour pastoral (lecteur).

La sécheresse tue : le sumo Guelleh se fera-t-il Hara-Kiri ?


Eh, le gros ! Tu ne me fais pas peur ..
Et si tu veux te faire Hara Kiri,
vu ton tour de taille, il faudra prendre
un couteau beaucoup plus long !

Expert auto proclamé en développement agropastoral, Guelleh a décroché son titre de docteur honoris causa de l’université d’agriculture de Tokyo en reconnaissance de sa lutte implacable contre la désertification et la sécheresse.

Or, selon des informations qui nous parviennent du Japon, la prestigieuse université Niponne inquiète de l’inertie de Guelleh face aux ravages d’une sécheresse prévue depuis longtemps par les Nations Unies, aurait décidé de lui retirer ce diplôme d’honoris causa, qu’il ne mérite pas.

En attendant, gros ventre s’active à combattre la sécheresse avec ses propres moyens.

Après avoir vidé les caisses de l’Etat, il en est à présent réduit à mendier dans les chaumières quelques kilos de riz, de pâtes et de dattes auprès des élèves de l’enseignement public, fauchés contrairement à lui .

Rappelons que Guelleh la cigale, a passé les six derniers années à chanter et à danser mieux entouré que Zakaria.

Au cours de cette courte période, il aura tout de même réussi à acheter des centaines de véhicules tout terrain (dont certains blindés), des résidence secondaires à l’étranger, et last but not least, un Boeing 737 pour ses déplacements au moins mensuels au quatre coins de la planète.

Mais aujourd’hui, la sécheresse avec son cortège de morts et de désolation, frappe aux portes de son campement d’Haramous.

« Maanta Calol weeyne wuu dhinte » (aujourd’hui gros ventre est fini), proclament ses victimes.

Gonflés à blocs les djiboutiens rescapés de la sécheresse se demandent maintenant si :
– ce sumo visiblement trop gros pour son pays se fera Hara-Kiri en bon samouraï nomade.

Auquel cas, utilisera-t-il l’épée de samouraï ou son Golxad, poignard traditionnel, en rugissant :
« Anaa Issa ku badhi ! » ?

N’oublions pas que sa spécialité en agronomie était la riziculture en milieu aride.

Pourquoi mendie-t-il, alors quelques kilos de riz et de dattes, auprès des enfants de parents pauvres?

Mais où sont donc passés les milliers de tonnes de riz indien et japonais offerts par ces pays ?

Et que sont devenus les millions de palmiers dattiers qu’il devait planter du Nord au Sud ?

Constatant son incompétence à combattre la sécheresse, l’université japonaise étudierait actuellement le retrait pur et simple de son diplôme de docteur honoris causa en agriculture.

Comme quoi un malheur n’arrive jamais seul.