02/03/06 (B339-B) Radio-Trottoir. La blague de la semaine. Les (presque) fausses histoires « extraordinaires » au royaume de Paulette et du Chamelier.

Un brave commerçant qui venait de se faire racketter, comme à l’habitude, par un fonctionnaire du port, découvre l’affiche « Anti corruption » qui vient d’être apposée au Port.

Prenant son courage à deux mains, il compose le numéro indiqué sur l’affiche.

Le service : « Allo, service anti-corruption, que puis-je pour vous ? »

Le commerçant : « Je voudrai signaler que ce matin, j’ai été obligé de verser 10.000 FD à un fonctionnaire pour pouvoir sortir ma marchandise du port ! »

Le service : « Ne quittez pas, je vais prendre note ! »

Le commerçant répond à toutes les questions : « Nom, prénom, appartenance ethnique, tribu, sous-tribu, adresse, N° de patente, téléphone, nature et surtout montant des marchandises, etc.. »

Le service : « J’ai bien noté toutes ces informations et je les adresse directement à Mme Guelleh et aux services fiscaux, qui vont vérifier si vous êtes à jour du paiement de vos taxes … et de vos déclarations »

Le commerçant : « Je ne comprend pas ce que Mme Guelleh et le service fiscal viennent faire dans cette histoire. Je ne suis pas coupable, mais victime … »

Le service : « On connaît la chanson. Ceux qui se plaignent ont toujours quelque chose à cacher et nous utilisons ces informations pour mieux identifier les fraudeurs … Merci et au revoir »

Le lendemain, le commerçant reçoit la visite d’un inspecteur du fisc, accompagné de trois policiers. Il lui présente une notification de redressement de 100.000 FD. Le commerçant fait part de son étonnement et de son incompréhension.

L’inspecteur lui répond « Tous ceux qui acceptent de corrompre des fonctionnaires du port, sont des coupables. Ce sont des faits gravissimes et ils sont sanctionnés par une amende d’un montant équivalent à dix fois la somme payée au titre de la corruption. Nous savons que vous avez les moyens de payer, sinon on ferme votre commerce par la force publique … »

Le commerçant effrayé sort son chéquier et commence à rédiger le chèque.

Au moment où il allait remplir l’ordre (Trésor Public ») l’inspecteur l’arrête brutalement et il lui intime de le rédiger directement à l’ordre de Mme Guelleh, pour éviter dit-il de perdre du temps en mouvements bancaires inutiles.

Et si l’appel à la dénonciation des fonctionnaires indélicats n’avait été publié que pour permettre au couple présidentiel d’identifier les commerçants aisés pour mieux pouvoir les racketter, avec le concours des inspecteurs fiscaux ?

C’est possible, même si les preuves à ce sujet ne sont pas encore complètement établies !!