04/05/06 (B348-B) Mise au point d’un lecteur concernant les informations contradictoires qui ont été reçues au sujet de la direction de l’Association des Parents d’Elèves d’expression francophone.
La communauté d’Ottawa connait la réalité de sa vie associative malgré la tristesse actuelle des parents d’élèves djiboutiens. Tristesse que Mr Abdi Aden Chil ne mentionne pas dans ces nombreuses sorties médiatiques, tristesse dont il est avec quelques autres le principal responsable.
Pour comprendre un peu mieux les choses, il est utile de jeter un regard en arrière sur l’Association des parents d’élèves d’Ottawa.
L’Association a été dirigée pendant longtemps par une jeune femme, Anab Ahmed.
C’est Anab qui avait appelé Abdi au sein de l’équipe en raison de son expérience dans le domaine scolaire. Quelques temps après, Mme Ahmed devait aller travailler au provincial. Le Conseil d’Administration, en toute confiance, proposa donc à Abdi de lui succéder au poste de Président de l’Association.
Hélas, le bon conseiller scolaire de la zone 10 Rideau-Vanier, se révéla un mauvais administrateur à la déception discrète du Conseil et à l’inquiétude grandissante des parents.
Les objectifs de l’Association étaient bafoués, les activités ralenties, les impératifs et les délais administratifs ignorés.
A titre d’exemple, l’automne dernier, le Président décida de tenir des réunions restreintes à son domicile, autour d’une partie de khat : une autre tristesse importée. Le conseil d’administration déjà embarrassé par la situation appela le Président à l’ordre et au respect des règlements et statuts. C’est dans cette atmosphère douteuse que prit fin le mandat d’Abdi.
À la date de l’Assemblée Générale suivante pour le renouvellement du Conseil d’ Administration, le Président sortant tenait une autre réunion ciblée dans un autre quartier de la ville.
Depuis, un malaise énorme s’est installé au sein de la communauté djiboutienne autour de cette question. Le local de l’Association a été vidé en une nuit, les ordinateurs déplacés, on ne sait où, les dossiers et les archives disparus. Une enquête publique est en cours. Les autorités municipales saisies ont gelées tout crédit avant un retour aux lois et principes qui régissent les associations en Ontario.
Mais la plus grande tristesse n’est pas là , elle est dans le foyer de chaque famille djiboutienne à Ottawa, où les enfants du primaire et même ceux du secondaire recevaient, de droit, un support scolaire : l’aide au devoir à la maison, et les parents, une assistance sociale dans la vie scolaire des leurs enfants.
Aujourd’hui, ces enfants entament l’ultime et décisif trimestre .Le support habituel continue d’être apporter à titre bénévole et par obligation morale par des intervenants sous la direction d’une jeune femme, Camélia Mohamed, plus connue sous le nom d’Ina Elabé.
Le nouveau Conseil et certains parents l’aident à sauver ce que cette triste histoire a sérieusement compromis. On parle aussi de l’appui d’une autre djiboutienne, Roda Djama, appelée Ina DjamaPolice, directrice d’école, jointe par la municipalité et peut-être le retour attendu de Anab.
D’autres part, au moment où le désir d’être reconnu tourne à l’obsession chez l’ancien Président, il y’a des parents qui, ébranlés par ce qu’ils considèrent comme un abus du droit de leur enfant à l’apprentissage, sont bien décidés d’agir et comme ils l’entendent.
Prochain courrier sur cette affaire : qui sont les conseillers de Abdi Chil et quelles étaient leurs vraies intentions?
Merci à vous de l’ARDHD, une autre association djiboutienne, de nous servir de moyen de dialogue.
Un parent d’élèves