16/06/06 (B354-B) Le Président de la LDDH de nouveau harcelé par les autorités djiboutiennes. Le régime en perte de vitesse est-il déjà en train de perdre pied ? Les agents de la FNP, soumis aux ordres, en adoptant une attitude exemplaire et une grande courtoisie, ont-ils voulu montrer qu’ils n’étaient pas dupes ?


Le Président

NOTE D’INFORMATION DU 15 JUIN 2006 LES DEFENSEURS DES DROITS DE L’HOMME HARCELES DE NOUVEAU : QUE CHERCHENT LES AUTORITES ?

Mercredi 14 juin 2006 aux environs de 9 heures du matin, un Officier de la
Police Routière s’est présenté au domicile du Président de la Ligue
Djiboutienne des Droits Humains (LDDH), l’invitant poliment à le suivre au
Commissariat Central flanqués de deux agents qui sont montés à bord du son
véhicule alors qu’il sortait de son domicile.

Arrivé au Commissariat Central de la Police, le Président de la LDDH a
appris qu’une plainte aurait été déposée contre lui, suite à un léger
accident matériel de voiture, commis, le 5 juin dernier, à l’encontre d’un
véhicule de l’IGAD en stationnement face à l’Hôtel Ali Sabieh.

Rappelons toutefois, que les deux véhicules impliqués dans cet accident
minime avaient souscrit chez le même Assureur « Amerga » lequel
appartiendrait en partie à un haut dignitaire du régime.

A ce sujet, l’on est en droit de se demander, si cette plainte provient de
l’Igad, ou d’une Tierce Autorité ayant partie liée avec l’Assureur ?

Toujours est-il que le Président de la LDDH a été placé en « garde à vue
déguisée » deux jours de suite et plusieurs heures à la fois.
A la lumière de ce qui précède, le Défenseurs Djiboutiens des Droits de
l’Homme se demandent si le président de la LDDH ne serait pas placé « sous
contrôle judiciaire rampante ».

Cependant, la LDDH se félicite de la mobilisation active de la Société
Civile Indépendante, tout comme elle salue la courtoisie exemplaire dont à
fait preuve la FNP durant les longues heures d’attente du président de la
LDDH dans les locaux du Commissariat Central.

M. NOEL ABDI Jean-Paul