03/10/06 (B364) Revue de presse (1/2) complète des articles parus depuis deux jours sur la délivrance des mandats d’arrêt lancés à l’encontre d’Hassan Saïd et de Djama Souleiman.

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AP

PARIS
(AP) — La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles a émis
des mandats d’arrêt internationaux contre le procureur général
de Djibouti et le chef des services secrets djiboutiens dans le cadre d’une
enquête pour subornation de témoin ouverte en marge de celle
sur la mort du juge Bernard Borrel en octobre 1995 à Djibouti.

Convoqués
en octobre 2005, les deux hommes, Djama Souleiman Ali et Hassan Saïd
Khaireh, avaient refusé de venir s’exprimer devant le juge d’instruction
saisi de ce dossier. « Ces données n’ont pas changé. Que
la chambre d’instruction ait cru devoir engager une épreuve de force
avec Djibouti ne m’apparaît pas la solution la plus appropriée
pour parv ir à la manifestation de la vérité », a
déclaré lundi leur avocat, Me Francis Szpiner.

Bernard
Borrel, magistrat français détaché à Djibouti,
a été retrouvé mort et brûlé le 19 octobre
1995 à 80km de la capitale djiboutienne. Ce dossier empoisonne les
relations entre Paris et Djibouti qui accueille une importante base militaire
française.

Sa
veuve, Elisabeth Borrel, soutient que son mari a été assassiné
et accuse le président Ismaël Omar Guelleh d’être le commanditaire
du crime. Une version contestée par Djibouti.

Elle
a déposé plainte pour assassinat. L’enquête, instruite
à Paris depuis 1997, a vu se succéder quatre juges d’instruction.
« L’assassinat est reconnu », a affirmé Mme Borrel sur LCI.
« Simplement, il faut rechercher les vrais auteurs parce qu’il y a des
empreintes génétiques au dossier et qu’il n’y a pas simplement
des témoignages ».

Le
dossier instruit à Versailles concerne une tentative de subornation
d’un témoin, Mohamed Saleh Alhoumekani. Celui-ci dit avoir assisté,
dans la nuit du 19 au 20 octobre 1995, dans les jardins du palais présidentiel,
à une conversation sur l’élimination du « juge fouineur »
entre plusieurs officiels, dont Ismaël Omar Guelleh, l’actuel chef d’Etat,
Awalleh Guelleh et Hamouda Adouani, deux terroristes supposés être
en prison.

MM.
Souleiman et Saïd sont soupçonnés d’avoir fait pression
pour que M. Alhoumekani revienne sur ses déclarations. Il avait par
ailleurs indiqué la présence cette nuit-là d’un restaurateur
dont l’établissement a été en 1987 la cible d’un attentat
perpétré par Hamouda Hassan Adouani. L’enquête a montré
que cet homme, originaire de Corse, était hors de Djibouti en octobre
1995.
La famille Borrel accuse aussi la juge d’instruction Marie-Paule Moracchini,
chargée à l’époque de l’enquête sur la mort du
juge, d’avoir incité Mohamed Saleh Alhoumekani à revenir sur
ses propos. Ce qu’elle nie.

Dans
le dossier principal instruit à Paris, la juge Sophie Clément
a demandé au parquet des réquisitions de mandats d’arrêt
internationaux c tre les deux terroristes, Awalleh Guelleh et Hamouda Adouani,
a précisé à l’Associated Press, Me Olivier Morice, l’un
des avocats de Mme Borrel.

Cette
décision marque, selon lui, une volonté de la justice de « passer
à la vitesse supérieure ».

Deux
ADN masculins ont été retrouvés sur le short que portait
Bernard Borrel le jour de sa mort. Ces deux empreintes pourraient être
celles des assassins du juge ou de leurs complices, selon Me Morice.

AP

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20 Minutes

Lien :

Borrel
: mandats d’arrêt contre des responsables djiboutiens

Dix ans après l’assassinat du juge Borrel, la cour d’appel de Versailles
a ordonné la diffusion de mandats d’arrêt contre le procureur
de la République et le chef des services secrets de Djibouti pour une
éventuelle « subornation de témoins » dans l’enquête
sur la mort du juge français, a-t-on appris hier.
Il s’agit des premiers mandats d’arrêt délivrés dans cette
affaire depuis la découverte, le 19 octobre 1995, du corps à
demi calciné de Bernard Borrel, au bas d’une falaise à quelque
80 km de la capitale de Djibouti, où se trouve la plus grande base
militaire française à l’étranger.

Parallèlement,
la juge d’instruction parisienne, Sophie Clément, a transmis jeudi
au procureur de la République de Paris une demande de réquisition
concernant la dé- livrance de deux autres mandats d’arrêt visant
les principaux suspects de l’assassinat du juge Borrel, Awalleh Guelleh et
Hamouda Hassan Adouani.

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Le Nouvel Obs

Lien
: http://permanent.nouvelobs.com/societe/20061002.OBS4331.html

« Ces
mandats d’arrêts valent mises en examen »

Par Me Olivier Morice,
avocat d’Elisabeth Borrel

Que
reproche-t-on concrètement au procureur de la République et
au chef des services secrets de Djibouti ?

– Ce qui est reproché
au procureur de la République, aujourd’hui procureur général
de Djibouti, ainsi qu’au chef des services secrets, c’est d’avoir fait pression
sur des témoins, ou tenté de les décrédibiliser,
pour contrecarrer ce que ces personnes pouvaient avoir à dire ou obtenir
leur rétractation.

Ainsi, le procureur général
de Djibouti s’est rendu en Belgique où il aurait proposé de
l’argent à Mohamed Saleh Alhoumekani, ancien membre de la garde présidentielle
de Djibouti, qui affirme avoir surpris une conversation en octobre 1995 dans
les jardins du palais présidentiel entre plusieurs personnes, dont
les assassins présumés de Berner Borrel. L’un d’entre eux aurait
affirmé à Omar Guelleh, alors chef de cabinet du président
et président aujourd’hui, que le « juge fouineur » avait bien
été éliminé et qu’il n’y avait plus de trace.

Pourquoi
ces mandats d’arrêts ont-ils mis tant de temps à être délivrés
? Qu’est-ce qui a pu débloquer la situation ?

– Si la situations s’est
débloquée, c’est tout d’abord parce que le dossier s’est considérablement
épaissi et que la mauvaise volonté affichée par les deux
suspects a conduit la cour d’appel à accélérer les choses.

Pour bien comprendre l’impact
des ces mandats d’arrêts délivrés par les magistrats de
la cour d’appel de Versailles, il faut savoir que ceux-ci valent mises en
examen et que les juges ont voulu s’assurer que les convocations puissent
être délivrées. Si le chef des services secrets et le
procureur général n’y répondent pas, ils pourront donc
être condamnés par contumace. De plus, la juge d’instruction
Sophie Clément a transmis au parquet une demande visant à obtenir
deux autres mandats d’arrêts contre Awalleh Guelleh et Hamouda Adouani,
soupçonnés d’être les assassins de Bernard Borrel.

Le
chef des services secrets a déjà annoncé qu’il ne se
soumettrait pas à la justice française. Quelles peuvent être
les conséquences de ce refus ?

– Ce qu’il risque, c’est
d’être condamné par contumace. Le procureur général
pourrait bien d’ailleurs se retrouver dans une situation cocasse.

Celui-ci est en effet
censé représenter son pays devant la Cour internationale de
justice mais risque, en raison du mandat d’arrêt lancé par la
justice française, de se faire arrêter s’il met les pieds à
La Haye.

Mais le pouvoir politique
a également son rôle à jouer dans un pays où la
France a installé sa principale base militaire d’Afrique. Il serait
temps que le garde des Sceaux se réveille pour mettre fin au traitement
indigne que subit Elisabeth Borrel et qu’elle raconte dans un livre qui paraîtra
le 10 octobre : « Un juge assassiné, une femme seule face au secret
d’État » (éd. Flammarion). Il y a dix ans, on lui disait
qu’elle ne saurait jamais la vérité sur la mort de son mari.
Or aujourd’hui, la vérité avance à grands pas et les
autorités djiboutiennes commencent à être prises en étau.

Il faudrait déjà
que le Garde des sceaux reçoive enfin madame Borrel, épouse
de magistrat et magistrate elle même. Signe des temps, le jeunes magistrats
de l’Ecole nationale de la magistrature ont d’ailleurs décidé
de baptiser leur promotion « Bernard Borrel ».

Propos
recueillis par Jérôme Hourdeaux
(le lundi 2 octobre 2006)

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L’Express

Dossier
Borrel

Lien

Nouvelle
crise entre Djibouti et Paris Hana Al-Hussaini, avec Reuters
La cour d’appel de Versailles a lancé des mandats d’arrêt contre
le procureur de la République et le chef des services secrets de Djibouti.
Mais ceux-ci ont déjà annoncé qu’ils refusaient de se
présenter devant la justice française

Le procureur général de Djibouti et le chef de ses services
secrets, visés par deux mandats d’arrêt en marge de l’enquête
sur la mort en 1995 du magistrat Bernard Borrel, annoncent qu’ils ne se présenteront
pas devant la justice française. « A partir du moment où
la France a refusé d’entretenir avec Djibouti une coopération
judiciaire régulière, […] le procureur de la République
de Djibouti et le chef des services secrets avaient dit qu’ils ne déféreraient
pas aux convocations. Ces données n’ont pas changé », a
affirmé leur avocat Me Francis Szpiner. « Je réaffirme avec
force que les autorités de Djibouti n’ont rien à voir, ni de
près ni de loin, avec la mort du juge Borrel », a-t-il ajouté.

Le corps
de Bernard Borre coopérant français et conseiller technique
auprès du ministère de la Justice djiboutien, a été
retrouvé carbonisé en 1995. L’hypothèse du suicide avait
été initialement retenue par la justice française mais
après plusieurs changements de magistrats et des expertises, notamment
médico-légales, c’est la piste criminelle qui est désormais
suivie.

Dans un arrêt
signé le 27 septembre, la chambre de l’instruction de Versailles a
délivré des mandats d’arrêt pour « subornation de
témoin » contre le procureur général de Djibouti
Djama Souleïman Ali et le chef des services secrets, Hassan Saïd
Khaireh. Ce dossier de Versailles ne vise par la mort de Bernard Borrel directement,
mais une scène racontée devant la justice française par
un témoin djiboutien, Mohamed Saleh Alhoumekani.

« Juge
fouineur »

Il disait
avoir assisté le 19 octobre 1995, dans les jardins de la présidence
djiboutienne, à une conversation entre Awalleh Guelleh et Hamouda Hassan
Adouani, meurtriers supposés du juge Borrel, d’une part, et des officiels
de la présidence djiboutienne d’autre part. Parmi ces derniers figurait
Ismaël Omar Guelleh, alors chef de cabinet du président et actuel
chef de l’Etat de Djibouti, assure le témoin. L’un des assassins aurait
alors dit à Ismaël Omar Guelleh selon le témoin que « le
juge fouineur » était mort et qu’il ne subsisterait pas de traces.
Le procureur général de Djibouti et le chef des services secrets
auraient fait pression sur le témoin en 2001 et 2002 pour qu’il revienne
sur ses déclarations.

Me Szpiner
dément ces accusations. « Que la chambre d’instruction ait cru
devoir engager une épreuve de force avec Djibouti ne m’apparaît
pas la solution la plus appropriée pour parvenir à la manifestation
de la vérité », dit-il. Sur le fond, il souligne que les
deux personnes désignées par le témoin Alhoumekani étaient
en prison au moment des faits, et qu’elles ont été condamnés
pour des attentats par la justice de Djibouti. Le réci du témoin
serait donc « absurde », selon lui.

Me Olivier
Morice, avocat de la veuve du magistrat, a souligné lundi que les mandats
d’arrêts de deux officiels djiboutiens valaient mise en examen. « S’ils
ne viennent pas, ils seront renvoyés devant le tribunal correctionnel
et jugés », a affirmé l’avocat. Selon lui, la juge parisienne
Sophie Clément, en charge de l’instruction principale, a engagé
auprès du parquet de Paris les démarches préparatoires
pour la délivrance de deux autres mandats d’arrêts contre Awalleh
Guelleh et Hamouda Adouani.

Un autre témoignage
versé au dossier, délivré cette fois par un ex-gardien
de prison de Djibouti, montrerait en effet selon Me Morice que les deux suspects
ont pu sortir de détention le jour du crime.

Le dossier Borrel est
crucial pour la France sur le plan diplomatique, Djibouti accueillant la principale
base militaire française en Afrique.

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Reuters

PARIS (Reuters)
– La justice française a délivré mercredi dernier des
mandats d’arrêt contre le procureur de la République et le chef
des services secrets de Djibouti, dans le cadre de l’enquête sur la
mort en 1995 du juge Bernard Borrel, apprend-on dimanche auprès de
l’avocat de son épouse.

« C’est
une avancée plus que considérable dans le dossier de l’assassinat
de Bernard Borrel », a déclaré à Reuters Me Olivier
Morice, qui estime que le magistrat français a été victime
d’une opération commanditée par le pouvoir djiboutien.

La cour d’appel
de Versailles a rendu un arrêt mercredi fai nt état de « charges
accablantes contre le procureur de la République et le chef des services
secrets djiboutiens », a-t-il précisé.

« Ce
que nous trouvons absolument scandaleux, c’est que cela fait plus de trois
ans que les différents gardes des Sceaux (…) savent que le juge Borrel
a été assassiné mais qu’ils n’ont jamais reçu
Elisabeth Borrel, son épouse, qui est également magistrate »,
a souligné l’avocat.

Le corps
carbonisé de Bernard Borrel, coopérant français et conseiller
technique auprès du ministère de la Justice djiboutien, a été
retrouvé carbonisé en 1995.
L’hypothèse du suicide par « auto-combustion » avait été
initialement retenue par la justice française mais après plusieurs
changements de magistrats et d’autres expertises, notamment médico-légales,
c’est la piste criminelle qui est désormais suivie.

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BBC (En anglais)

Lien : http://news.bbc.co.uk/2/hi/africa/5398454.stm

France has issued arrest warrants for two top Djibouti officials in connection
with the mysterious death of a French judge in 1995.

Djibouti
Chief Prosecutor Djama Souleiman and security chief Hassan Said are accused
of interfering with witnesses in the investigation.

The burnt
body of Bernard Borrel was found in just a T-shirt and underpants.
Djibouti authorities initially said his death was a suicide, but his widow
says he was assassinated.

At the time
of his death, Borrel was acting as a consultant to the Djibouti justice ministry.

France and
Djibouti are close allies, with Djibouti hosting France’s largest overseas
military base, as well as a US anti-terror task force.

« The
magistrates are showing that they are not afraid to seek the truth even if
it is displeasing to the political authorities of France and Djibouti, »
said Olivier Morice, a lawyer for the Borrel family.

Earlier this
year, Djibouti asked the International Court of Justice to rule that French
investigators did not have the right to summon high-level witnesses, as they
enjoyed diplomatic immunity.

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Metro

Lien : http://www.metrofrance.com/fr/article/afp/2006/10/01/061001180601_n5ic8rfo/index.xml

Nouvel épisode de l’affaire Borrel
avec deux mandats d’arrêt à Djibouti

Onze ans après l’assassinat du juge Bernard Borrel à Djibouti,
la justice française a délivré deux premiers mandats
d’arrêt contre deux hautes personnalités djiboutiennes.

La cour d’appel
de Versailles a ordonné la diffusion de mandats d’arrêt contre
le procureur de la République et le chef des services secrets de Djibouti
pour une éventuelle « subornation de témoins » dans
l’enquête sur cet assassinat, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.

Le parquet
général dispose de cinq jours pour se pourvoir en cassation
contre cet arrêt, rendu mercredi, à l’encontre du procureur,
Djama Souleiman, et du chef des services secrets, Hassan Saïd.

Il s’agit
des premiers mandats d’arrêt depuis l découverte, le 19 octobre
1995, du corps à demi calciné du juge Borrel, vêtu d’un
slip et d’un tee-shirt, au bas d’une falaise à 80 km de Djibouti, où
se trouve la plus grande base militaire française à l’étranger.

Parallèlement,
la juge d’instruction parisienne Sophie Clément, a transmis jeudi au
procureur de la République une demande de réquisition concernant
la délivrance de deux autres mandats d’arrêt visant les principaux
suspects de l’assassinat, Awalleh Guelleh et Hamouda Hassan Adouani.

« La
justice passe maintenant à la vitesse supérieure. Les magistrats
montrent qu’ils n’ont pas peur de rechercher la vérité, quitte
à déplaire aux autorités politiques françaises
et djiboutiennes », s’est félicité Me Olivier Morice, l’un
des deux avocats, avec Laurent de Caunes, de la famille Borrel.

Au centre
des deux procédures, menées à Paris et Versailles, se
trouve le témoignage d’un ancien officier de la garde présidentielle
de Djibouti, Mohammed Saleh Aloumekani.

Il a affirmé
devant la juge Clément avoir surpris le 19 octobre 1995, jour ou lendemain
de l’assassinat du juge, dans le jardin du palais présidentiel de Djibouti
une conversation entre six hommes, dont l’actuel président djiboutien,
Ismaël Omar Guelleh, alors chef de cabinet du président Gouled
Aptidon, Hassan Said, chef des services de sécurité et les deux
suspects Awalleh Guelleh et Hamouda Hassan Adouani.

Selon ses
déclarations, les interlocuteurs d’Ismaël Omar Guelleh seraient
venus lui rendre compte de « l’élimination du juge fouineur »
et de la disparition des traces du crime.

Le procureur
de Djibouti est soupçonné d’avoir tenté de faire pression
sur M. Aloumekani pour qu’il revienne sur son témoignage et le chef
des services secret d’être intervenu pour que le capitaine Iftin, chef
de la garde présidentielle de Djibouti en 1995, rédige une attestation
discréditant le témoin.

Appelés
à s’expliquer le 13 octobre 2005 devant la justice française,
les deux hommes ont pas venus. Les avocats de la partie civile ont alors demandé
la délivrance de mandats d’arrêt. Le président de la chambre
de l’instruction Didier Guérin vient de leur donner raison estimant
que leur comparution était « indispensable à la manifestation
de la vérité ».

Sur le short
du magistrat, ont été retrouvés des empreintes génétiques
qui pourraient appartenir à ses assassins et le juge Clément
souhaite les comparer à celles Awalleh Guelleh et d’Hamouda Hassan
Adouani, mais les deux hommes sont en fuite.

Le premier
a été condamné à perpétuité par
contumace en France pour son implication dans l’attentat du Café de
Paris en 1990 à Djibouti (un mort, 11 blessés). Il s’est évadé
en 1997.

Le second,
condamné à mort pour sa participation à un attentat contre
le bar « l’Historil » en mars 1987 (douze morts), a été
grâcié en juillet 2000 par l’actuel président djiboutien
Ismaël Omar Guelleh.

Par
Pierre ROCHICCIOLIPARIS (AFP)