28/01/08 (B432) ALERTE ROUGE / Le gouvernement éthiopien, son Ambassadeur en France, ont-ils le droit de maintenir en prison une fillette de 12 ans qui a été violée et qui n’est pas coupable des vols qu’on lui reproche.

Hasna subit un drame psychologique grave. Il lui faudra beaucoup de temps pour se remettre et pour oublier le cauchemar qu’elle vit actuellement. Un accompagnement psychologique s’imposera, mais le père ne pourra pas le financer avec les maigres revenus dont il dispose.

Au nom de quel droit, l’Ambassade d’Ethiopie à Paris veut-elle maintenir une position qui est injuste et fausse et faire souffrir avec une certaine cruauté, une enfant innocente et son père ? Au nom de quel principe, ne libère-t-on pas cette jeune fille, à partir du moment où il est prouvé qu’elle n’a que 12 ans et pas 16 et que c’est elle la victime ? Raison d’état ? Obstination des dirigeants ? Effrayer les réfugiés djiboutiens pur qu’ils partent ? Arrogance d’un Policier au petit pied, qui a monté une affaire qui ne tient pas la route ?

Nous avions beaucoup espéré dans l’action de Mme Tadelech Haïle-Mikael. En vain ! Elle a fermé la porte de son Ambassade à la délégation qui voulait évoquer ce douloureux problème.

Si la jeune fille n’est pas libérée dans les prochaines heures, il nous appartiendra de multiplier les actions et la médiatisation de cette affaire, afin que cette face affreuse du régime éthiopien soit enfin révélé à la communauté internationale.