19/03/08 (B439) ADI : les médias de Guelleh (La Nation et l’ADI) réagissent au procès du 14 mars et ils se déchaînent avec la violence habituelle, confondant tout et n’importe quoi.

___________________________________ Note de l’ARDHD

Dans un article long, beaucoup trop long pour être honnête, l’ADI et La Nation se déchaînent après l’audience du 14 mars, alors même que l’on ne connaît pas encore le verdict (27 mars)

Beaucoup d’experts nous affirment que seul Djama Grandes oreilles aurait pu écrire cet article. Peu importe d’ailleurs.

Alors qu’ils ont donné un consentement officiel (peut-être par erreur, mais ils l’ont fait) pour être jugés en France, voilà que l’on remet le couvert sur la partialité de la Justice française. C’est tout simplement stupide ! Ou bien on conteste la Justice française, mais on ne lui demande pas de vous juger, ou bien on demande à être jugé, mais on s’interdit de contester sa légitimité. On a l’impression que Djama et Hassan veulent le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière !!!


Ali Iftin et Mohamed Alhoumekani en discussion avec Arnaud Montebourg dans le couloir

L’article présente des faits qui sont faux : par exemple le fait que les deux témoins étaient absents. Les photos ont été publiés sur le site ! Ils ont répondu présents à l’appel du Président

Les absents, ce sont les deux prévenus, dont la présence était indispensable ….

Face à cette longue diatribe contre la Justice française, la puissance coloniale (on ressort toujours les vieux arguments), il n’y a pas grand chose à dire ….

Seulement que l’affaire touche Haramous et particulièrement Guelleh, qui sait que si la subornation est confirmée par la Cour de Versailles, ce sera un indice de plus pour son implication possible dans l’assassinat du Juge Borrel, car on ne suborne pas des témoins, en leur offrant 3 millions d’Euros quand on a aucune raison de le faire.

C’est cela qui dérange Guelleh au plus haut point !!! Alors tout est bon … Mais qui cet article pourra-t-il convaincre, en dehors qui sont les obligés du régime par intérêt financier ou par peur du Chef mafieux ?

________________________________________ Extrait ADI

18/03/2008 – (Affaire Borrel) Versailles : le comble du ridicule

Assurément, Hassan Saïd et Djama Souleiman avaient quelques raisons de douter de l’impartialité de la justice de l’ancienne puissance coloniale en refusant de comparaître à la comédie judiciaire qui a eu lieu à l’audience du Tribunal Correctionnel de Versailles où ils étaient jugés les 13 et 14 mars dernier sous le prétexte fallacieux de subornation de témoins.

En effet, c’est dans une ambiance surréaliste ou les deux prétendus « témoins-victimes », Alhoumekani et Iftin n’avaient même pas daigné se présenter à l’audience que les avocats de Mme Borrel et du député Montebourg, présentés curieusement comme « victimes par procuration » ont tenté d’embrouiller le Tribunal avec des arguments juridiques totalement inopérants pour exiger la condamnation du Chef de la Sécurité Nationale et du Procureur Général de Djibouti.

Pourtant, les accusations proférées lors de ces deux jours d’audience à Versailles contre les deux responsables Djiboutiens n’ont aucun fondement matériel et juridique.

Une succession d’actes judiciaires pris en violation des règles élémentaires du droit pénal français a permis la tenue du procès de Versailles qui est véritablement une honte de l’avis même de quelques rares magistrats français qui tiennent encore tête au rouleau compresseur d’un système judiciaire français corporatiste.

Mais de quoi s’agissait-il ?

Le 29 novembre 2002, Mme Borrel déposait une plainte avec constitution de partie civile pour « subornation de témoins ainsi que tous autres délits que l’instruction pourrait le cas échéant révéler » ; les faits dénoncés étaient que Mme Morrachini aurait tenu «des propos d’intimidation en vue d’obtenir la rétractation du témoignage de Alhoumekani ; que le procureur de la République de Djibouti aurait fait le déplacement à Bruxelles afin d’obtenir la rétractation de ce même témoignage ; que dans le cadre d’une émission de « 90 minutes » sur Canal+, émission non diffusée au moment de la plainte, le capitaine Iftin aurait été amené à rédiger un faux témoignage le 23 novembre 1999 pour discréditer le témoignage de Alhoumekani à la demande de Hassan Said ; enfin que Maître Alain Martinet, également mis en examen pour le même motif, avait conseillé Iftin de faire d’abord un témoignage sous serment devant notaire et ensuite devant le juge Morrachini le 5mars 2000.

Contre toute attente et en violation flagrante du code de procédure pénale français, le procureur de la République de Versailles décidait sur la base uniquement de la curieuse plainte de Mme Borrel, l’ouverture d’une information judiciaire du chef de subornation de témoins sans précision concernant les circonstances de temps et de lieu, l’identité des personnes mises en causes et les faits visés.

Force est de constater que le Parquet Général de Versailles, conscient non seulement de la « fragilité » du réquisitoire du procureur de la République mais aussi et surtout de la nullité de la plainte de Mme Borrel, considéra néanmoins que seule Madame Morrachini était mise en cause par cette plainte puisque par lettre du 6 mars 2003, ce dernier estimait que la plainte avait pour unique objet « de mettre en cause le juge d’instruction Morrachini ».

En effet, la plainte de Mme Borrel ne précisait à l’encontre de Djama Souleiman et de Hassan Said, aucun fait de nature à caractériser les éléments constitutifs du délit de subornation de témoins, à savoir promesses, offres, pressions, menaces ou voie de fait.

Or, la plainte déposée par Mme Borrel aurait dû normalement être déclarée nulle et de nul effet non seulement à l’égard de Mme Morrachini mais aussi à l’égard de MM. Hassan Said et Djama Souleiman si les magistrats français n’avaient pas été soumis à la pression des syndicats de magistrats et au terrorisme médiatique qui entoure l’affaire Borrel.

En effet, les faits dénoncés par Mme Borrel de par la rédaction même de sa plainte concernait des faits commis par des étrangers (Hassan Said et Djama Souleiman étant de nationalité djiboutienne, donc étrangers au regard de la loi française).

Les victimes supposées de cette infraction étaient Alhoulmekani et Iftin, également de nationalité djiboutienne, en tout cas étrangers au regard du droit français).

Les faits allégués selon Mme Borrel s’étaient déroulés à Djibouti et à Bruxelles c’est-à-dire à l’étranger. Il résulte donc du code pénal français que la France n’a pas compétence pour connaître de la poursuite des délits commis à l’étranger par des étrangers

De plus, à supposer sérieuse la mise en cause de Mme Morrachini, qui a d’ailleurs bénéficié d’un non-lieu au même titre que maître Martinet, s’agissant d’un délit commis à l’étranger par un citoyen français, le code pénal français dispose que la poursuite ne peut être exercée qu’à la requête du ministère public (et non à l’initiative de Mme Borrel) et doit être précédée d’une dénonciation officielle par l’autorité du pays où le fait a été commis ou d’une plainte de la victime.

S’agissant de la plainte de Mme Borrel, aucun des magistrats de Versailles n’aura le courage de rappeler à celle-ci elle-même magistrate l’obligation de respecter le code pénal français ; aucun magistrat n’osera questionner Mme Borrel sur sa qualité à agir ; cette dernière ne pouvant se prévaloir d’un préjudice direct et immédiat, au lieu et place de Alhoumekani et Iftin « victimes supposées » de la subornation de témoins !

C’est cette étonnante compétence universelle que la justice française a décidé de s’arroger dans ce procès de Versailles et qui est contraire au droit international que la République de Djibouti a dénoncé à la barre de la Cour Internationale de Justice en janvier 2008.

C’est cette même attitude raciste de la justice française que Maître Francis Szpiner, avocat de Hassan Said et de Djama Souleiman, a stigmatisé le 14 mars dernier à la barre du Tribunal Correctionnel de Versailles en soulevant les nullités de la procédure avant toute défense au fond.

« Où sont-elles, les prétendues victimes de la subordination de témoins », lança-t-il au Tribunal sous le regard haineux de Mme Borrel et du député Montebourg, « Mme Borrel et M Montebourg ne peuvent pas être considérés comme victimes dans ce dossier au regard de la loi et de la jurisprudence française, leur constitution de partie civile doit être déclarée irrecevable », précisait-il.

Mais conscients de la finitude humaine du juge et en particulier dans l’affaire Borrel à cause de la pression des syndicats des magistrats et de la légende entretenue par les médias français autour de l’évanescente thèse de l’assassinat de Bernard Borrel, Maître Szpiner a mis les juges de Versailles devant leurs responsabilités : « il ne saurait y avoir en France deux jurisprudences, une pour les Djiboutiens, une pour les ressortissants français ».

Maître Szpiner rappela alors au Tribunal que dans une affaire similaire où deux ressortissants Djiboutiens dont Hassan Said avaient saisi la justice française pour faux témoignage et complicité contre Alhoumekani, un autre juge français, Baudoin Thouvenot avait rendu le 11 février 2002 une ordonnance de non-lieu.

Le juge Thouvenot rappelait que l’infraction dénoncée par les parties civiles Djiboutiennes (à savoir le témoignage mensonger de Alhoumekani en Belgique versé au dossier de l’instruction de Paris) avait été commise en Belgique par un ressortissant djiboutien au préjudice de deux de ses compatriotes et que les juridictions françaises étaient en conséquence incompétentes pour en connaître.

Après un appel des parties civiles djiboutiennes, la Cour d’Appel de Paris confirmait l’ordonnance du juge Thouvenot en estimant que la justice française n’était pas compétente pour connaître de l’infraction de faux témoignage contre Alhoumekani commise par un étranger, en territoire étranger, au préjudice d’autres étrangers et même si ce témoignage a été versé dans une procédure instruite en France.

A quelle nécessité profonde devrait alors obéir ce double standard de la justice française ?

Enfonçant encore un peu plus l’accusation fantaisiste de subornation de témoins, Maître Szpiner rappelle une autre jurisprudence constante de la plus Haute juridiction française, la Cour de Cassation qui précise que le délit de subornation de témoin est un délit instantané dont la prescription commence à courir dès le jour où ont commencé les actes incriminés.

« A supposer que l’on puisse accorder du crédit à Iftin, les faits reprochés à M Hassan Said consistent dans l’établissement d’un document rédigé de la main de Iftin et légalisé sur les conseils de Maître Martinet par un notaire de Djibouti le 23 novembre 1999 », explique Maître Szpiner.

En conséquence, précise Maître Szpiner, « les faits reprochés au Chef de la Sécurité Nationale de la République de Djibouti, M Hassan Said étaient prescrits le 24 novembre 2002 alors que la plainte qui a mis en mouvement l’action publique dans cette affaire a été déposée le 29 novembre 2002 ; dès lors le Tribunal est non seulement incompétent mais de surcroît les faits sont prescrits ! »

Par ailleurs, Maître Szpiner rappela au Tribunal qu’en ce qui concerne les faits reprochés au Procureur Général de Djibouti, M. Djama Souleiman, le juge d’instruction M Thierry Bellancourt avait écrit que « les éléments recueillis n’apparaissent pas susceptibles de caractériser la subornation de témoins en ce qui concerne M Djama Souleiman » et que dès lors l’infraction n’était pas caractérisée à l’égard de ce dernier ; l’avocat lisait aussi à la barre du Tribunal une ordonnance du 11 août 2006 par laquelle le juge d’instruction Bellancourt expliquait : « il n’apparaît pas en l’état, que les charges suffisantes soient réunies à l’encontre des intéressés permettant de fonder une mise en examen ! »

Et Maître Szpiner de se demander si des violations aussi flagrantes du droit pénal français auraient pu perdurer si longtemps si Hassan Said et Djama Souleiman étaient des citoyens français !

Assurément pas, sommes-nous tentés de répondre au brillant avocat parisien.

En tout cas il est certain que ni la Cour d’Appel de Versailles ni aucune autre juridiction française n’aurait osé décerner des mandats d’arrêts contre des personnes qui refusent de répondre à une convocation, sur la seule demande d’une partie civile et contre l’avis du procureur et du juge d’instruction comme cela a été le cas en ce qui concerne le Chef de la Sécurité Nationale et le Procureur Général de Djibouti.

En effet, lorsque Mrs Hassan Said et Djama Souleiman refusent de répondre aux convocations du juge d’instruction établies en violation de la Convention judiciaire entre la France et Djibouti, Mme Borrel en sa qualité de partie civile (ce qui est déjà irrégulier en soi) demande par lettre du 20 janvier 2005 au juge d’instruction Bellancourt de décerner des mandats d’arrêts contre les deux responsables Djiboutiens.

Aussi bien le procureur de la République que le juge d’instruction déclarent irrecevable la demande de Mme Borrel par une ordonnance motivée du 18 février 2005, au motif tout simplement que le code de procédure pénale français (comme celui djiboutien) interdit à une partie civile de solliciter une telle mesure de sûreté.

Mme Borrel fait appel devant la Cour d’Appel de Versailles et par réquisitions en date du 9 mars 2005 le Procureur Général de Versailles demandait à la Cour d’Appel de rejeter la demande de Mme Borrel et de confirmer l’ordonnance du juge.

Contre toute attente et en violation du code de procédure pénale français, contre l’avis du juge d’instruction et du parquet, la Cour d’Appel de Versailles estimait que dorénavant le code de procédure pénale français donnait à une partie civile la possibilité de demander la délivrance d’un mandat d’arrêt en vue de procéder à l’audition d’une personne mise en cause et cela malgré l’avis contraire du procureur et du juge d’instruction !

Une telle décision aurait-elle été concevable si Hassan Said et Djama Souleiman avaient été des citoyens français ?

La délivrance des mandats d’arrêt contre les deux hauts responsables Djiboutiens démontre le climat de gangstérisme judiciaire dans lequel la magistrature française juge l’affaire Borrel.

Maître Szpiner regrette ce « climat malsain où certains magistrats ont malheureusement du mal à dissocier l’intoxication médiatique autour de l’affaire Borrel de la rigueur de l’analyse juridique ; aucune partie civile n’a bénéficié à ce point de la connivence d’une partie de la magistrature française et rarement la vérité judiciaire n’a été à ce point dépendante des syndicats professionnels de magistrats et des médias parisiens naturellement condescendants à l’égard de l’Afrique ! »

Pour que l’infraction de subornation de témoin soit juridiquement caractérisée, il aurait fallu qu’AlHoumeikani et Iftin prouvent les déclarations fantaisistes qu’ils ont soutenues uniquement dans le but d’obtenir l’asile politique en Belgique.

Ces deux témoins providentiels pour la partie civile appuie la thèse de l’assassinat en affirmant : « qu’une réunion aurait eu lieu dans les jardins du Palais présidentiel à Djibouti, le 19 Octobre 1995 entre Ismaïl Omar, Hassan Saïd, Mahdi Cheik , Awaleh Guelleh, Adouani Hamoudi et Alain Romani ».

Plusieurs juges d’instruction de Paris sont venus enquêter jusqu’à l’intérieur du Palais présidentiel de Djibouti. Les conclusions de ces magistrats ont été sans équivoque : cette réunion n’a jamais eu lieu.

Alain Romani était en France le jour de cette fameuse réunion, Awaleh Guelleh et Adouani Hamouda quant à eux, ils étaient en prison à Djibouti.

Par conséquent, cette fameuse réunion est une pure invention de Mohamed Saleh Al Houmeikani et d’Ali Abdillahi Iftin.

Pire encore pour Mme Borrel et les magistrats français qui militent pour elle, les récentes expertises génétiques ordonnées par la juge Sophie-Clément afin de comparer l’ADN de Adouani et celui retrouvé sur le short de Bernard Borrel se sont révélées négatives : pourtant Adouani était présenté comme l’assassin de Bernard Borrel !

Dans ces conditions, pourquoi Hassan Saïd et Djama Souleiman auraient-ils besoin de faire pression sur ces deux malheureux menteurs ?

D’ailleurs, à la suite d’une plainte pénale déposée le 2 janvier 2007 par M Alain Romani du Chef de diffamation publique contre Mme Elizabeth Borrel et M Bernard Nicolas à l’occasion de la parution de leur ouvrage conjoint « un juge assassiné », Mme Ducos, juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Paris a renvoyé Mme Borrel et M Nicolas pour diffamation publique devant le Tribunal Correctionnel de Paris ; c’est dire que les accusations de subornation de témoins contre le Chef de la Sécurité Nationale et le Procureur Général de Djibouti sont totalement fantaisistes.

C’est bien la première fois qu’un juge français a osé poursuivre Mme Borrel, elle-même magistrate, qui a bénéficié depuis 13 ans d’une impunité de fait grâce à la connivence de la magistrature française ; le soutien aveugle de la magistrature française à la cause immorale de Mme Borrel devient criminel lorsqu’il a pour but, comme c’est le cas du procès de Versailles, de condamner des innocents !

Par ailleurs, paradoxalement depuis 2006 le parquet de Paris et le juge d’instruction Sophie-Clément semblent discréditer les témoignages de Alhoumekani et de Iftin puisqu’ils considèrent que la thèse de l’assassinat est uniquement fondée sur les expertises médico-légales et non pas sur ces témoignages rocambolesques ; c’est dire que là aussi le procès de Versailles est grotesque !

Mme Borrel et la justice française, faute d’établir la thèse de l’assassinat de Bernard Borrel, fabriquent des procédures parallèles par rapport à ce dossier principal désespérément vide dans le seul but de discréditer les Autorités Djiboutiennes.

Ce procès de Versailles est un véritable scandale judiciaire où s’enchevêtrent dans un halo nauséabond les intrigues d’une magistrature française corporatiste acquise aux mensonges de Mme Borrel, les clichés racistes des médias et un Etat français rappelant son passé colonial ou celui de Vichy ; un Etat français décidé à imposer « sa vérité » dans la mort de Bernard Borrel ; une vérité destinée à accabler les Autorités Djiboutiennes pour occulter la véritable raison de la mort du malheureux conseiller technique français mais à camoufler ses propres crimes : les crimes odieux commis par les hommes d’église, les diplomates, les militaires et les hommes de loi français à Djibouti au préjudice de pauvres enfants de la rue : les crimes pédophiles.

Le silence pesant et inquiétant que le Gouvernement Français a imposé aux rares journalistes français qui ont osé dénoncer ces crimes pédophiles commis par des Français et qui éclairent désormais la mort de Bernard Borrel est révélateur de la volonté de l’Etat Français de garder enfouis à jamais des secrets inavouables…et de laisser croire à une opinion publique incrédule à la comédie jouée par une veuve immorale, une magistrature corporatiste et des médias ouvertement racistes.

Mais jusqu’à quand ?

Jusqu’à quand l’ancienne puissance coloniale tentera-t-elle de maintenir des hommes libres en esclavage ?