17/09/08 (B465-B) Jean-Paul Noël Abdi, Président de la LDDH et Vice-Président de l’UIDH nous écrit, à titre de rappel, en attendant le verdict de la Cour suprême de Djibouti qui devrait être rendu, en principe le 21 septembre 2008
17 SEPTEMBRE 2008.
Il est de mon devoir, en tant que Défenseur des Droits Humains en République de Djibouti et en association avec nos amis Djiboutiens et Internationaux, de vous rappeler que l’Affaire de mon incarcération hâtive, sous couvert de la procédure CLASSIQUE, suivi d’un MANDAT de Dépôt et d’une Incarcération Arbitraire à Gabode, qui, d’ailleurs, avait été automatiquement émis par le Ministère Publique sous un Faux Flagrant Délit et surtout avec des motifs d’Arrestations et Inculpations Variables, avant et en pleine Audience Publique.
Actuellement ce genre de procédures continue, hélas, avec des allures Cavalières ?
OUI OU NON !
En tant que Défenseur des Droits Humains humilié et agressé, je tiens à être précis, uniquement, dans le cadre et pour une plus grande vigilance, tout en tenant compte des possibles pressions ou autres risques consécutives aux problématiques géostratégiques ainsi que les interférences des contentieux juridiques latents, qui, d’ailleurs, ne sont pas les priorités de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH).
Je tiens à vous rappeler que dans cette Affaire, contre le Défenseur Jean-Paul NOEL ABDI, le seul et unique reproche consiste tout simplement d’avoir apporté son témoignage écrit sur deux faits ;
1. la découverte en 2007 d’un charnier au Day datant de 1994 et ce grâce au ravinement des eaux pluvieuses ; charnier dont des personnes, victimes de disparitions forcées bien ciblées, ont été amoncelés.
A cette époque, les membres, du Comité de Suivi de la Commission d’Enquête Parlementaire présidée par le député et Secrétaire du Bureau de l’Assemblée Nationale Jean-Paul NOEL ABDI, s’étaient vivement inquiétés et le Procès verbal de l’Assemblée Nationale en est témoin ;
2. le viol ou agression sexuelle d’une Sourde Muette, toujours au Day.
Cette Affaire est entre les mains de la Cour Suprême et l’Audience Publique est prévue, en principe, pour le 21 septembre 2008.
Jean-Paul NOEL ABDI