19/04/09 (B495) Lettre de l’ARDHD à MM. Decherf et Colinet, ambassadeur et Consul de France à Djibouti.

Jeudi 16 avril, nous avons adressé par Fax et à-mail, une lettre à l’Ambassadeur de France et au Consul à Djibouti, pour demander à ce que les services diplomatiques français, accordent à Christian Georges, récemment libéré de Gabode après avoir purgé la peine à laquelle il avait été condamné, la protection diplomatique.

N’ayant pas reçu de réponse à notre correspondance, nous avons pris la décision d’en publier le contenu, afin que les autorités françaises ne puissent pas dire qu’elles n’étaient pas au courant, dans l’hypothèse où il serait arrivé un malheur à notre concitoyen.

___________________________________ Texte de notre lettre

A Monsieur Dominique DECHERF
Ambassadeur de France
auprès de la République de Djibouti
par Fax : + 253 35 02 72

A Monsieur Gérard Nicolet
Consul de France à Djibouti
Par Fax : + 253 35 00 07

Paris, le 16 avril 2009

 

Monsieur l’Ambassadeur,
Monsieur le Consul,

Notre association a été alertée hier, mercredi soir, par un membre de la famille de Monsieur Christian Georges.

Selon les informations qui nous ont été données et qui sont confirmées par des messages transmis par l’intéressé et par des contacts sur place, il aurait été libéré de la prison de Gabode, le 15 avril 2009.

A peine libéré, il aurait été convoqué par les services de la police djiboutienne (ou de la gendarmerie) qui lui aurait signifié une interdiction de sortie du territoire djiboutien et le refus de lui restituer son passeport.

Il semble qu’il ait tenté, en vain jusqu’à présent, de prendre contact avec les services consulaires français et qu’il soit dans une situation particulièrement difficile.

C’est la raison pour laquelle, nous vous adressons cette lettre ouverte, afin de savoir si les autorités diplomatiques françaises vont apporter leur assistance à un concitoyen, (manifestement en danger dans le contexte actuel) et sinon les raisons pour lesquelles, la diplomatie française aurait pu avoir pris la décision de se désintéresser de son cas.

A l’avance, nous vous remercions, Monsieur l’Ambassadeur, Monsieur le Consul, de votre réponse, que nous transmettrons à la famille de Monsieur Georges.

Nous vous prions de croire, Monsieur l’Ambassadeur, Monsieur le Consul, à l’assurance de nos sentiments respectueux.

Jean-Loup Schaal
Président de l’ARDHD