07/03/10 (B541) Le Journal de la Flibuste (10 articles en Français)
___________________________________ 10 – RFI
Un chimiquier norvégien piraté au large de Madagascar
Un pétrolier battant pavillon des Iles Marshall a été attaqué et détourné par des pirates, le 5 mars 2010, au nord-ouest de Madagascar, au large de la Grande île. Il avait à son bord vingt et un membres d’équipage, originaires de pays asiatiques selon l’armateur norvégien. Le bâtiment ferait route actuellement vers les eaux somaliennes.
L’UBT Ocean, qui transporte du fioul, faisait route des Emirats arabes vers la Tanzanie. Selon l’armateur norvégien, le chimiquer avait choisi de passer exprès au large de Madascagar pour éviter la zone où sévissent habituellement les pirates. Mais le vendredi 5 mars, vers 5h30, le capitaine du navire joint par téléphone la compagnie Broevigtank pour signaler l’attaque. « Nous avons des pirates à bord » précise t-il avant que le contact ne soit rompu. Depuis, plus de nouvelles des vingt et un membres de l’équipage.
Les propriétaires norvégiens indiquent que le bâtiment battant pavillon des Iles Marshall se dirige actuellement vers le nord en direction des eaux somaliennes.
Une zone sillonnée depuis 2008, par la force navale européenne, Atalante qui traque les pirates somaliens. Onze d’entre eux ont justement été capturés vendredi 5 mars par une frégate française et deux bateaux ont été détruits. C’est la raison pour laquelle ces derniers temps, les pirates ont tendance à déplacer leur champ d’action vers l’est et le sud de l’Océan indien, s’aventurant maintenant jusqu’au large de Madagascar.
____________________ 9 – Bruxelles 2 – Europe de la Défense
Le Nivose intercepte 22 pirates. Un navire de la « Royale » attaqué
Une frégate française participant à l’opération européenne anti-piraterie EUNAVFOR Atalanta a intercepté et neutralisé, vendredi 5 mars, successivement, deux groupes pirates, dans le sud de l’Océan indien, entre Seychelles et Kenya, a annoncé le QG européen de Northwood et l’Etat-Major des armées.
Les pirates qui opéraient à partir d’un bateau-mère et de 2 skiffs avaient attaqué, plus tôt, jeudi, un navire français, le batiment hydro-océanographique Beautemps-Beaupré de la Marine nationale, 180 miles à l’est de Mogadiscio (selon la marine nationale) (*). Les sommations d’usage (radio, avertissement sonore et visuel) n’ayant pas donné d’effet, il a fallu que l’équipe de protection embarquée fasse des tirs de semonce pour que les pirates qui s’apprêtaient à monter à bord avec des échelles mobiles déguerpissent et rejoignent leur bateau-mère. Le navire a donné l’alerte aux forces présentes sur la zone.
Un avion de patrouille maritime, basé aux Seychelles, les avaient repérés et suivis. Le chef de la force sur zone, le Rear Admiral italien Gumiero a alors décidé d’intervenir. C’est la frégate française, le Nivose, qui a été chargée de l’approche.
Au petit matin du vendredi, le Nivose a donc repéré les skiffs à 350 miles des côtes somaliennes (environ 2 Sud, 47 Est), et lancé son hélicoptère Panther et un RHIB avec une équipe d’intervention. Les suspects n’ont pas attendu leur arrivée : ils ont commencé à balancer par-dessus bord tout ce qui pouvait être une preuve de leurs forfaits (échelles, armes…). Un délestage observé par les marins français qui s’approchaient à grande vitesse. A l’arrivée, sur place, ils ont pu saisir les skiffs qui contenaient encore tout un attirail de piraterie, comme un lance-roquette (pas très utile pour la pêche !), des grappins et plusieurs fûts d’essence. Le bateau-mère et un des skiffs pirates ont été détruits. Et les 11 pirates à bord appréhendés ont été transférés sur le Nivôse.
Cela fait d’ailleurs plusieurs jours qu’entre Seychelles et Kenya, les pirates sont revenus, apparemment avec plusieurs bateaux-mères et skiffs. Une demi-douzaine de skiffs pirates avaient été repérés par les forces multinationales et l’alerte donnée aux navires croisant dans la zone. Un bateau de pêche espagnol, l’Albacan, a été attaqué dans des conditions analogues jeudi matin. Et deux autres, dont le thonier Intertuna II et le navire auxiliaire, basé aux Seychelles, l’Artxanda Atunsa, ce vendredi matin. Un troisième, l’Intertuna III, a pu fuir.
Des thoniers français ont également été attaqués.
C’est lors de ces dernières attaques que le Nivose a réalisé la deuxième opération de la journée. Sur ordre du commandement d’Atalanta, il s’est donc déporté de 90 nautiques vers le sud-est. Et le même procédé que dans la matinée s’est répété. Hélicoptère, approche par RHIB et intervention. « Deux skiffs et un bateau-mère ont été appréhendés avec 11 suspects à bord, un bateau-mère et un skiff ont été détruits », a précisé l’Etat-Major des armées.
Le Nivose détient 22 suspects à bord. La destination des pirates n’est pas encore connue. Il y a plusieurs hypothèses. Dans le premier cas, un bateau français était impliqué et un juge français pourrait être saisi. Mais il n’y aucun flagrant délit. Donc il sera difficile de traduire en justice les suspects. Et même si de très fortes présomptions pèsent sur ce groupe, notamment avec les vues aériennes, il n’y a pas de preuves formelles. Dans le second, les autorités seychelloises pourraient être saisies, au premier chef. Tout est là aussi question de preuves. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’à chaque fois, un skiff a été gardé intact par les marins du Nivose, afin de pouvoir remettre les intéressés à l’eau en bordure des côtes somaliennes.
(*) Le Beautemps-Beaupré est intervenu, en juillet 2009, à la demande de l’Etat-Major des armées sur l’accident d’avion de l’Airbus A310 de Yemenia Airways au large des Comores.
________________________ 8 – Ouest-France
Beau temps, belle mer : les pirates reviennent
Trois navires français ont été impliqués dans des incidents avec des assaillants somaliens.Onze suspects ont été interceptés par une frégate.
Vendredi matin, dans l’océan Indien, la frégate française Nivôse a capturé onze pirates somaliens et détruit trois de leurs bateaux. Ces pirates avaient été impliqués dans un incident mettant en cause un autre navire de la Marine nationale.
Jeudi soir, le bâtiment hydro-océanographique Beautemps-Beaupré a évité une attaque de pirates, alors qu’il naviguait à 180 milles nautiques à l’est de Mogadiscio. Trois navires suspects se sont approchés du bâtiment qui a transmis un « message d’alerte » à tous les navires de la zone.
« Dès réception de l’alerte, l’état-major de l’opération Atalante a ordonné à la frégate Nivôse, qui patrouillait à 150 nautiques de la zone, de faire route vers le lieu de l’attaque », a précisé le ministère de la Défense. L’hélicoptère de la frégate a pisté les deux skiffs et leur bateau-mère. L’intervention s’est conclue sur « la reddition des pirates ».
Le beau temps actuel, au large de la Somalie, provoque une recrudescence des actes de piraterie. Jeudi, à 650 km des côtes, un thonier espagnol a repoussé une attaque, après un échange de tirs entre assaillants et gardes privés embarqués à bord.
Ce scénario s’est répété, vendredi, avec un autre thonier espagnol puis avec deux bateaux de pêche français, le Trévignon et le Torre Giulia (qui naviguait jusqu’à l’an dernier sous pavillon italien) de l’armement concarnois Cobrecaf. Défendus par des commandos de Marine français, les deux navires ont repoussé l’agression.
Forte de onze navires, la flotte thonière française suit les migrations du thon vers le Sud, en direction du canal de Mozambique (entre Madagascar et le continent africain), ce qui l’éloigne de la Somalie et, théoriquement, des zones les plus dangereuses.
________________________ 7 – Presse canadienne avec AP
Des bateaux français impliqués dans des accrochages avec les pirates somaliens
Avec la fin de la saison des pluies, les pirates somaliens redoublent d’activité: ils ont provoqué vendredi quatre accrochages, dont un impliquant des militaires français, au large de la côte est de l’Afrique.
Dans un communiqué diffusé vendredi soir, le ministère français de la Défense a fait savoir que sa frégate « Nivôse », engagée dans la force navale européenne de lutte contre la piraterie dans le golfe d’Aden (opération Atalante), avait intercepté dans la journée 22 pirates présumés au large des côtes somaliennes.
« Onze individus » ont d’abord été capturés lors d’une intervention contre « un bateau-mère et deux skiffs rapides » « pistés depuis la veille après une tentative d’attaque sur le bâtiment hydro-océanographique Beautemps-Beaupré, à 180 nautiques à l’est de Mogadiscio », indique le communiqué. A 90 nautiques plus au sud, « trois autres navires » ont ensuite été neutralisés par le « Nivôse ».
Dans l’incident le plus sérieux de la journée, six pirates ont pris en chasse le bateau de pêche français « Torre Giulia », selon le commandant John Harbour, porte-parole de l’opération Atalante.
Un détachement de militaires français à bord d’un bateau de pêche situé à proximité, le « Trévignon », a alors tiré des coups de semonce en direction des pirates. Le « Trévignon » s’est ensuite dirigé vers leur embarcation et l’a percutée, précipitant ses occupants à la mer. Quatre pirates ont été repêchés mais les deux autres sont portés disparus, a précisé John Harbour.
Dans un autre incident, la force navale européenne a intercepté un groupe de 11 pirates sur un « vaisseau-mère » et deux embarcations, qui avaient attaqué un autre bateau français. Assaut également repoussé par du personnel militaire à bord.
Dans les deux autres accrochages recensés vendredi, des pirates ont attaqué deux thoniers espagnols au large du Kenya, selon le ministère espagnol de la Défense. Les navires ont contacté les forces navales espagnoles dans la zone qui ont dépêché un avion. Grâce à ce soutien aérien et à la présence de gardes privés à bord, ils ont repoussé les assaillants.
L’an dernier, près de la moitié des 47 bateaux détournés au large de la Somalie l’ont été aux mois de mars et d’avril, la période la plus dangereuse de l’année pour les navires dans le golfe d’Aden et l’océan Indien.
Une recrudescence des attaques est probable dans les semaines à venir, a averti John Harbour. Cette année, les équipages sont toutefois mieux préparés à faire face à la menace ou sont accompagnés de personnels de sécurité armés à bord. « Nous savons que la saison des pluies est terminée. Nous savons que (les pirates) arrivent », a déclaré le commandant Harbour.
_____________________________ 6 – Ouest France
Piraterie : ça chauffe au large de la Somalie
Trois navires français ont été impliqués, hier et aujourd’hui, dans des incidents avec des pirates somaliens. Onze suspects ont été interpellés par la Marine nationale.
Vendredi matin dans l’Océan indien, la frégate française Nivôse a capturé 11 pirates somaliens et détruit deux de leurs bateaux. Ces pirates auraient été impliqués dans un incident mettant en cause un autre navire de la Marine nationale.
Jeudi soir, le bâtiment hydro-océanographique Beautemps-Beaupré a évité une attaque de pirates alors qu’il naviguait à 180 milles nautiques à l’est de Mogadiscio. Trois navires suspects se sont approchés du bâtiment qui a transmis un « message d’alerte » à tous les navires de la zone. « Dès réception de l’alerte, l’état-major de l’opération Atalante a ordonné à la frégate Nivôse, qui patrouillait à 150 nautiques de la zone, de faire route vers le lieu de l’attaque », a précisé le ministère de la Défense. L’hélicoptère de la frégate a pisté les deux skiffs et leur bateau-mère, permettant matin une intervention qui s’est conclu sur « la reddition des pirates. »
Le pirate aime le beau temps
Le beau temps actuel au large de la Somalie provoque une recrudescence des actes de piraterie. Jeudi, à 650 km des côtes, un thonier espagnol a repoussé une attaque après un échange de tirs entre assaillants et gardes privés embarqués à bord. Ce scénario s’est répété vendredi, avec un autre thonier espagnol puis avec deux bateaux de pêche français, le Trévignon et le Torre Giulia (qui naviguait jusqu’à l’an dernier sous pavillon italien). Défendus par des commandos de Marine français, les deux navires de l’armement concarnois Cobrecaf ont repoussé l’agression.
Forte de 11 navires, la flotte thonière française suit à cette saison les migrations du thon vers le sud, en direction du canal de Mozambique (entre Madagascar et le continent africain), ce qui l’éloigne de la Somalie et théoriquement des zones les plus dangereuses.
Philippe Chapleau.
_____________________________ 5 – Le Monde
Une frégate française capture 11 présumés pirates somaliens
La frégate française Nivôse a capturé 11 présumés pirates somaliens et détruit deux de leurs bateaux, vendredi matin dans l’Océan indien, ont annoncé le porte-parole de la force navale antipiraterie européenne Atalante et le ministère français de la Défense.
Jeudi, le bâtiment hydro-océanographique de la Marine nationale, le Beautemps-Beaupré, a repoussé une attaque de pirates au large des côtes somaliennes.
Il naviguait à 180 milles nautiques à l’est de Mogadiscio lorsqu’il a repéré trois navires suspects. Alors que le bateau-mère des pirates présumés se tenait à distance, deux esquifs rapides ont mis le cap sur le navire français pour l’aborder, a rapporté le ministère de la Défense sur son site internet.
« Le Beautemps-Beaupré a procédé aux sommations d’usage, par radio, moyens sonores et visuels, avant que l’équipe de protection embarquée (EPE) ne doive procéder à des tirs de semonce pour repousser les pirates déterminés à monter à bord à l’aide d’échelles mobiles », est-il ajouté.
Les pirates ont alors renoncé, tandis que le bâtiment hydro-océanographie a transmis un « message d’alerte » à tous les navires de la zone.
« Dès réception de l’alerte, l’état-major de l’opération Atalante a ordonné à la frégate Nivôse, qui patrouillait à 150 nautiques de la zone, de faire route vers le lieu de l’attaque », a poursuivi le ministère.
Le temps que la frégate arrive sur les lieux, un hélicoptère a pisté les deux esquifs et leur bateau-mère, permettant ainsi vendredi matin une intervention « combinée du Panther (l’hélicoptère, ndlr) et de deux embarcations du Nivôse » et « la reddition des pirates ». « 11 personnes ont été transférées à bord du Nivôse », a affirmé le ministère.
« On était clairement en présence d’un groupe pirate », même s’il n’avait pas été pris sur le fait, a déclaré à l’AFP le capitaine de frégate John Harbour, porte-parole d’Atalante. Il a précisé que le Nivôse avait détruit « le bateau mère et un des deux esquifs ».
Faute de flagrant délit, ces Somaliens seront probablement renvoyés, désarmés, en Somalie, sans être traduits en justice, a-t-il estimé, soulignant toutefois que la décision relevait des autorités françaises.
_____________________________ 4 – EITB
Trois nouveaux thoniers basques visés par des pirates
Deux thoniers ont été attaqués, un troisième navire s’est enfui après avoir vu les pirates. Jeudi, autre thonier basque de la même compagnie a été victime d’une attaque de pirates.
Des pirates somaliens ont attaqué deux thoniers basques, vendredi matin, dans l’Océan indien. Basés à Bermeo (Biscaye), les deux bateaux (Intertuna II et Artxanda) sont parvenus à échapper à l’attaque. Un troisième bateau, Intertuna III, s’est enfui avant d’être attaqué par les pirates.
L’attaque s’est produite au lendemain d’une autre tentative de détournement. Jeudi, le thonier basque Albacan était également parvenu à échapper à une attaque de pirates, au large du Kenya.
Les navires navigant dans la zone sont en alerte maximale. Les attaques et les détournements de navires étrangers se sont multipliés depuis 2008 au large de la Somalie, dans le golfe d’Aden et dans l’océan Indien. Depuis plusieurs mois, les thoniers espagnols ont embarqué des gardes de sécurité privés qui peuvent utiliser, après en avoir reçu l’autorisation, des armes de guerre pour se défendre des attaques.
_____________________________ 3 – Le Monde
Une frégate française coule deux bateaux de pirates somaliens
La frégate française Nivôse a capturé onze présumés pirates somaliens et détruit deux de leurs bateaux, vendredi 5 mars dans l’océan Indien, a annoncé le porte-parole de la force navale antipiraterie européenne Atalante.
A la suite d’une attaque avortée jeudi contre un navire français, à une centaine de milles au nord d’une autre attaque perpétrée le même jour contre un bateau de pêche espagnol, le commandement d’Atalante avait envoyé le Nivôse patrouiller la zone, a déclaré le capitaine de frégate John Harbour.
Sur place, l’hélicoptère de la frégate a survolé trois bateaux suspects apparemment un bateau mère et deux esquifs dont les occupants se sont mis à jeter du matériel par-dessus bord. Le Nivôse a alors « envoyé des commandos à bord des bateaux suspects, fait monter à son bord les onze présumés pirates et détruit le bateau mère et un des esquifs », a-t-il raconté. Faute de flagrant délit, ces Somaliens seront probablement renvoyés, désarmés, en Somalie, sans être traduits en justice.
_____________ 2 – Quotidien du Peuple (Chine) avec XINHUA
La Suède maintient son soutien à la mission de lutte contre la piraterie au large de la Somalie
Le gouvernement suédois a indiqué jeudi qu’il continuerait de soutenir la mission de lutte contre la piraterie de l’Union européenne au large de la côte somalienne cette année.
La Suède enverrait un navire de guerre, un hélicoptère et un total de 175 officiers et soldats pour prendre part à la mission de l’UE, dont le nom de code est Opération Atlanta, a affirmé le gouvernement dans une déclaration.
La participation suédoise dans la mission pourrait commencer en mi-avril et durer pour une période maximum de six mois, selon la déclaration.
Au cours des quatre premiers mois d’avril à août, la Suède pourrait assurer le commandement d’Atlanta, précisément Carlskona, a annoncé le texte.
La Suède a offert trois navires à la mission du 15 mai au 15 septembre de l’année dernière.
L’UE a officiellement lancé sa mission de lutte contre la piraterie au large de la Somalie à la fin de 2008, la première opération expéditionnaire maritime du bloc des 27 nations.
____________________ 1 – Bruxelles 2 – Europe de la Défense
Un patrouilleur espagnol en renfort pour Atalanta
La Ministre espagnole de la Défense, Carme Chacon, l’a annoncé, tout à l’heure, au Parlement européen, juste avant son audition par les députés de la commission Défense. L’Espagne va envoyer un deuxième navire dans l’Océan indien pour l’opération européenne anti-piraterie EUNAVFOR Atalanta. Une annonce qui tombe à pique alors qu’un navire de pêche vient de se faire attaquer dans le bassin somalien.
Il s’agit, en fait, du renfort promis par les Espagnols, lors de l’entretien en bilatéral entre la ministre espagnole le Read-Admiral Hudson qui commande l’opération Atalanta, à Palma de Majorque, à la réunion informelle des ministres de la défense (1). Il sera ainsi spécialement dédié aux nouvelles fonctions de surveillance et de contrôle des ports somaliens et de neutralisation des bateaux-mères. « Nous savons de quel port partent ces bateaux mères, nous allons nous concentrer sur la surveillance de ces ports. » a-t-elle expliqué.
Le Vencedora (P-79) est un patrouilleur doté d’un effectif de 100 militaires. Long de 88 mètres, il peut développer une vitesse de 25 noeuds et est doté de plusieurs armes : 4 missiles HARPOON, 1 canon OTO MELARA 76/62, 1 mitrailleuse OERLIKON 20/120, 2 mitrailleuses BROWNING 12,7, 4 lance-torpilles CHAFF.
Il partira dans la première moitié de mars. Avec cet envoi, le ministère de la défense espagnol précise qu’il ne dépasse pas la limite maximale de 395 hommes autorisée par le Congrès des députés, le 21 Janvier 2009, pour participer à l’opération Atalanta l’Union européenne. L’Espagne a engagé un navire (Navarra) et un P3 Orion.