19/12/10 (B583) LDDH / APPEL URGENT DU 19 DECEMBRE 2010 pour quatre jeunes lycéens incarcérés et soumis à des tortures.




Le Président


Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH)

Incarcérations arbitraires et intolérables de quatre lycéens qui risquent leur vie et leur avenir.

Quatre jeunes lycéens :

  • Youssouf Idriss, orphelin ;
  • Souleiman Ali Dabalé, orphelin, en classe terminale et qui doit passer son Bac à
    Djibouti ;
  • Idriss Ali ;
  • Idriss Houssein Barkat Siraj fils de l’ancien ministre de la Défense.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) est très préoccupée par la situation carcéraledans un hall où sont tassés plus d’une centaine de prisonniers de tout genre.

Cette détention provisoire inadmissible est une atteinte physique et morale qui doit être considérée comme une torture pour les jeunes adolescents dont est un cardiaque, dont le certificat médical avait été remis à la gendarmerie par son père.

De source bien informée, nous avons appris, que ces jeunes adolescents ont fait l’objet durant leur garde à vue dans les locaux de la Brigade de Recherche et de la police judiciaire de la Gendarmerie en face de l’Université de Djibouti, d’une enquête musclée avec des simulacres et des menaces de tortures, qui sont en fait des méthodes de tortures indignes des auxiliaires de la Justice, en l’occurrence pour les Officiers de la Gendarmerie nationale, qui ont infligé sans aucune présence d’un médecin lors de l’enquête dangereuse pour à ces quatreadolescents qui pour la première fois étaient affrontés à ce traitement.

Ce genre de torture à l’égard de mineurs, ce genre d’enquête sans la présence d’un avocat en cette période où les libertés fondamentales, ainsi que les institutions républicaines sont quotidiennement bafouées doivent être dénoncés et condamnés.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH)est sidérée d’apprendre qu’une parlementaire serait intervenue auprès d’un Officier chargé de l’enquête lui demandant d’axer ses Enquêtes pour que ces adolescents témoignent contre les responsables locaux de l’ARD à Tadjourah.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) demandera dès demain matin un permis de communiqué au Parquet de Djibouti pour écouter les quatre adolescents confrontés pour la première fois à de tels traitements en violation flagrante des Droits de l’Homme en particulier des Droits des mineurs.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH)ne manquera pas de tenir informée l’ensemble des Organisations Internationales des Défenseurs des Droits de l’Homme ainsi que les Ambassades des Etats-Unis et de France qui semblent cautionnées encore le régime dictatorial en République de Djibouti.

NOEL ABDI Jean-Paul