28/02/11 (B593) L’équipe de l’ARDHD tient à saluer le départ de Mme Alliot-Marie de son poste de ministre … Elle ne la regrettera pas ! C’est le P’tit Zak qui doit être bien triste !!! (ARDHD)
En juillet 2006, nous avions été informés du fait que le P’Tit Zak, tortureur notoire à Djibouti et spécialiste des coups tordus du régime, était hébérgé par la France et pas de n’importe quelle façon, puisqu’il avait été invité à suivre les enseignements de la prestigieuse Ecole de guerre …
Nous avions aussitôt adressé plusieurs lettres d’alerte à Mme Allliot-Marie, alors Ministre de la Défense. Un député des Bouches du Rhône avait appuyé nos démarches …
Après quelques semaines, Mme Alliot-Marie avait aimablement répondu que l’enquête interne n’avait révélé aucune information concordant avec nos allégations … !! Belle langue de bois !
Compte-tenu de certaines affaires récentes, en particulier avec la Tunisie, certains pourront s’interroger sur les véritables liens qu’elle avait noué avec Guelleh, pour avoir accepté très (trop ?) facilement la hausse vertigineuse du loyer payé par les Armées françaises pour leur base de Djibouti.
N’oublions pas qu’en contrepartie de ses installations, les armes de la France, ne serait-ce que par leur présence et leur nombre, ont garanti la protection du territoire djiboutien contre les appétits éventuels de ses voisins les plus proches. Ainsi, la France a payé pour avoir aussi le droit de défendre la République de Djibouti, et tout cela en particulier, avec la bénédiction de Madame la Ministre de la Défense.
Au fond cela n’aurait pas été critiquable ! A la seule condition que le peuple djiboutien ait bénéficié de ces loyers, soit directement par versement au Trésor public (non détourné) qui aurait soulagé les finances du pays, soit par la construction d’infrastructures publiques ou d’activités utiles à la population.
Comme chacun le sait, cela n’a pas été le cas et tout l’argent versé par la France est parti régulièrement vers des destinations exotiques, peu regardantes au nom de la morale, et sur des comptes ouverts au nom de Guelleh, de son épouse et de leurs proches.
Mme Alliot-Marie n’avait-elle aucun doute, à cette époque sur la véritable destination des fonds versés par les contribuables français et sur la moralité de Guelleh (comme celle de Ben Ali et consorts, par exemple) ???
Allez on ne va pas commencer à tirer sur une ambulance, mais on ne la regrettera certainement pas, au sein de l’ARDHD !!
Le P’tit Zak, lui, regrettera certainement la perte d’influence de l’une de ses plus grande protectrices …