19/07/2011 (B613) Chroniques du Sergent Ariko. Les dernières nouvelles du front.

_______________________ Petites nouvelles du front

Le Colonel berger dans un état grave ?

Le colonel Mohamed Djama est retombé dans le coma. Selon les informations reçues, il devrait subit une opération cardiaque délicate.

Mésentente entre le Ministre de l’intérieur et le Colonel en charge de la Police
Coup de poker menteur entre le ministre de l’intérieur Hassan Darar Ouffaneh et le colonel Abdillahi Abdi Farah.

Le colonel aurait oublié de passer par son ministre pour qu’il signe le décret de déblocage des crédits alloués pour l’achat en Chine de gaz lacrymogènes et d’équipements de sécurité efficaces pour équiper les compagnies d’interventions.

Le colonel Abdillahi Abdi est allé voir Hassan Saïd pour lui soumettre la liste des produits dont la police anti-émeutes avait besoin. Le colonel Hassan Saïd aurait dit qu’il manquait la signature du ministre de l’intérieur. Le Colonel aurait répondu que son ministre de tutelle était de toutes les façons dépassé par la situation.

Le ministre Hassan Darar Ouffaneh qui est aussi le cousin du colonel de la police nationale, n’a pas apprécié. Dimanche, lors de la conférence à l’hôtel Kempisky palace, les deux responsables ne se parlaient pas et l’atmosphère était électrique.

La distribution d’eau de plus en plus rationnée …

À Djibouti depuis 4 jours l’eau ne coule plus. Les habitants sont fatigués d’attendre la nuit jusqu’à 2h du matin pour que le robinet livre un petit filet. La population crie au scandale.

Le ministre de l’eau et son directeur Youssouf Mirgane ont tenu un point de presse. Ils se sont limités à déclarer que l’unique cause était la sécheresse.

Ils sont incapables d’assurer l’approvisionnement en eau de Djibouti.

Ils ont annoncé que des projets de désalinisation étaient à l’étude avec la société Coubeche de Djibouti.

Mais la population ne voit pas les choses de cette façon.

Le pouvoir a refusé que le Somaliland approvisionne Djibouti avec de l’eau pompée dans la ville de Burao. Décidément le pouvoir veut la mort de la population.

Toujours des batailles de jeunes dans les rues
Les jeunes s’entretuent à Djibouti. Faute d’avenir et d’espoir, ils se battent et se massacrent. Le pouvoir regarde pourrir la situation. Au lieu de proposer des alternatives, IOG regarde les jeunes qui se massacrent le soir venu.

Combat de "poules"
Affrontement entre Kadra Haid et Degmo Mohamed Issak pour le choix du remplaçant du poste laissant vacant par Aden Robleh Awaleh. Décidément après les hommes c’est les femmes qui se tuent pour un morceau de pouvoir.

Ariko
Londres