03/12/2011 (B633) Le torchon brûle-t-il entre Guelleh de Djibouti et Silanyo du Somaliland ?

Depuis ses déclarations diffusées par le magazine Jeune-Afrique, le torchon brûlerait entre IOG et Silanyo.

Rien ne va plus entre les deux présidents ?

On savait les deux hommes étaient opposés sur la reconnaissance du Somaliland par Djibouti, mais le nouveau gouvernement de Hargeisa gardait l’espoir d’y parvenir, en misant sur la faiblesse du dictateur et en comptant sur la famille Haid pour venir à bout du refus d’un président au bord de la chute.

Mais au final, IOG n’a pas lâché la signature tant espérée d’une reconnaissance par un pays membre de l’IGAD (organisme régionale interétatique regroupant les pays limitrophes de la Corne de l’Afrique).

D’autant que IOG ne s’était pas privé en coulisse d’encourager les velléités de la sécession, soufflant d’un coté comme de l’autre, le chaud et le froid et en jouant la division entre les deux camps : Mogadiscio et Hargeisa.

Ce n’est pas facile de se refaire quand on est un menteur invétéré et un professionnel de la tromperie.

Quoiqu’il en soit, il ne se passe un jour, sans que le dictateur ne soit lâché, pour une raison ou une autre, par ceux qui le soutenaient encore la veille.

A Hargeisa, on a pris acte de son refus « in extremis ». Les personnalités du Somaliland ne se gênent plus pour dire que l’horrible dictateur de Djibouti ne mérite plus aucun respect. C’est ainsi que les médias du pays s’en donnent à cœur joie en l’affublant de tout les sobriquets imaginables.

Vous pouvez

– écouter la suite sur somalidiasporanews.com

et découvrir une interview audio d’Houssein Abdourahman Andoleh à l’adresse suivante :

KC