30/12/2015 (12h30 Paris) (Brève 587) ALERTE ROUGE : l’hôpital Bouffard a refusé d’assurer les soins nécessités par son état de santé et les services lui ont confisqué sa carte de député, très vraisemblablement sur ordre de l’Ambassadeur. (ARDHD)

Jamais nous n’avions eu connaissance d’un cas de non assistance à personne en danger de la part d’un personnel hospitalier français et ceci pourrait être une première. Certes nous ne pouvons pas imaginer que des médecins et surtout des médecins militaires français, hautement reconnus pour leur expérience et leur dévouement dans le monde, puissent s’être rendus coupables d’un tel déni de soins. S’ils l’ont fait, ce ne peut être qu’en application d’un ordre impératif émanant de l’autorité française supérieure à Djibouti, à savoir SE l’Ambassadeur. Comment pourrait-il en être autrement ???

Dans le cas qui nous préoccupe aujourd’hui, nous pouvons dire, témoignage à l’appui, que ce matin, l’hôpital Bouffard a refusé de pratiquer le délicat changement de pansements que l’état de santé de Saïd Houssein Robleh nécessite absolument (rappelons qu’il a toujours une balle dans la gorge…) et en plus que les services administratifs ont refusé de lui rendre sa carte de député, qu’ils lui ont donc confisquée en dehors de toute légalité et règles de droit.

On mesure la gravité de la situation et de plus nous sommes toujours sans nouvelle d’Omar Ali Ewado qui pourrait bien succomber (par accident ?) sous les coups qui lui sont certainement infligés à la SRD ou dans un autre lieu secret des forces au service exclusif du régime.