30/12/2015 (Brève 584) Flash Info : point sur la situation de Saïd Houssein Robleh et Omar Ali Ewado le 30 dec 2015 06h00 (Paris) (Par l’ARDHD)

Saïd Houssein Robleh, député USN à l’AN, membre de la LDDH, qui avait été blessé par balles et soigné dans les meilleures conditions possibles à l’hôpital militaire français Bouffard a été sorti prématurément de sa chambre sur demande insistante et répétée de l’Ambassadeur de France qui a fait pression sur le médecin général de l’hôpital et qui a continué ses pressions sur le père de l’intéressé.

En échange il aurait donné des garanties uniquement orales à Saïd Houssein Robleh sur le fait que son immunité parlementaire, en accord avec les autorités djiboutiennes, le mettait en sécurité, face à de nouvelles tentatives de le tuer…. A noter que l’Ambassadeur de France a refusé de donner officiellement acte de la demande d’asile politique formelle de Saïd Houssein, qu’il n’aurait pas traitée ni transmise (selon les informations dont nous disposons et qui ne sont pas démenties pour le moment)

Et pourtant et en contradiction avec les assurances de l’Ambassadeur … dés sa sortie de l’hôpital Saïd a été arrêté et toutes ses affaires, y compris son dossier médical, ont été saisies et conservées par les forces djiboutiennes qui encerclaient l’hôpital. Après saisie de ses documents, en violation de son immunité parlementaire, il a pu rejoindre son domicile.

En revanche, ces mêmes forces ont interpellé Omar Ali Ewado qui était venu l’aider, mais ce dernier a aussitôt été emmené à la SRD, où tout laisse supposer qu’il y est torturé, au motif qu’il a diffusé la liste des blessés, disparus, arrêtés lors du carnage commis contre la tribu Younis Moussa, le 21 décembre 2015.

Dans les prochaines heures,
1°) nous devons nous assurer que Saïd, toujours blessé et en état de risque médical avec une balle dans la gorge, ne soit pas de nouveau la cible de violences policières,
2°) nous devons obtenir une réponse urgente de la France à sa demande d’asile sinon nous devrons transmettre le dossier à d’autres pays, qui ne seront pas certainement pas attristés de montrer que l’ancien et traditionnel « prestige » de la France en Afrique de l’Est n’est plus qu’un lointain souvenir ….
3°) nous devons exiger la libération sans condition de Omar Ali Ewado, Président de la LDDH
: c’est une urgence absolue.

Le reste suivra …