16/07/2023 (Brève 2265) COMMUNIQUE DE L’ASSOCIATION DES FEMMES DJIBOUTIENNES EN FRANCE

C’est connu, les autorités djiboutiennes n’aiment pas les femmes qui revendiquent, celles qui réclament des Droits, celles qui protestent.

C’est pour cette raison que les militantes du RADDE* se retrouvent dans la sinistre prison de Gabode, après avoir été brutalisées par la Police djiboutienne.

Elles ont osé réclamer des augmentations de salaire ! Face à la protestation, toujours la même réponse disproportionnée et répressive des autorités djiboutiennes.

Sous de prétextes fallacieux et des raisons absurdes, ces mères de famille sont traitées comme de vulgaires délinquantes.

L’AFD

  • condamne fermement ces arrestations arbitraires,
  • demande la libération de Habon, Amran, Asma et de leurs amies,
  • exige des sanctions à l’encontre des Agents de Police, coupables de brutalité et de torture envers ces militantes.
  • demande aux autorités djiboutiennes l’application de la CEDAW, convention sur l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, des Nations Unies qui établit en son Article 4 C que les Etats ont le devoir « d’agir avec la diligence voulue pour prévenir les actes de violence à l’égard des femmes, enquêter sur ces actes et les punir conformément à la législation nationale, qu’ils soient perpétrés par l’Etat ou par des personnes privées…. »

* RADDE : Rassemblement pour la Démocratie, le Développement et l’Ecologie