09/03/2024 (Brève 2399) La diplomatie française à la remorque de Guelleh au détriment de la population djiboutienne ?

Sa famille vient de nous informer d’un nouveau refus de visa, demandé par M. Houssein Robleh DABAR au Consulat de France à Djibouti.

Il semble en effet, qu’à court d’arguments crédibles et soucieux par-dessus tout de ne pas déplaire à Guelleh (qui n’a toujours pas signé le renouvellement des accords de défense) ou bien ayant perdu le respêct des procédures administratives, Madame l’Abassadrice de France et son toutou attitré le Consul, se sont pris les pieds dans le tapis en confondant (volontairement ?) deux types de visa.

Cela pourrait mettre gravement en cause les limites de l’accord de représentation à Djibouti conclu entre le Royaume de Belgique et la République française. C’est ce qui ressort de la consultation émise par l’avocat belge de la famille :

« L »élément soulevé par l’avocat dans le dossier de demande de visa de M. Houssein Robleh Dabar est que celle-ci a été traitée selon une demande de visa long séjour telle qu’est formulée la dernière réponse dans leur décision de refus alors que l’intéresse avait sollicité un visa court séjour belge Schengen.

Il est utile de savoir que l’ambassade française n’est pas compétente pour les visas belges long séjour dont l’instruction dépend alors de l’Ambassade belge d’Addis Abeba.

Si les fondements de cette consultation est conforme au Droit applicable et aux accords internationaux, ce que nous n’avons aucune raison de douter, connaissant le sérieux et la prudence de cet avocat, cela signifie :
1°) Que le consul de France, à court d’arguments pour refuser une demande justifiée et documentée de visa de court séjour, réponde à côté de la plaque en refusant un visa logue durée.
2°) Dans ce cas, il n’était pas autorisé à traiter la demande, dont l’instruction est du resssort des autorités diplomatiques belges d’Addis Abeba

Lles diplomates français sont-ils prêt à agir de façon illégale pour plaire à Guelleh ?

La dernière question qui se pose et pour laquelle nous espérons recevoir rapidement la réponse, est de savoir si le Ministère français des Affaires étrangéres, couvrira les décisions illégales de ses envoyés sur place.

A suivre….