23/01/08 (B431) Journal Chrétien avec APA News : UA, Addis Abeba, Ethiopie, 21 Janvier 2008, Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), en sa 105ème réunion tenue le 18 janvier 2008, a adopté la décision qui suit sur la situation en Somalie :

Le Conseil,

1. Prend note du rapport du Président de la Commission sur la situation en Somalie [PSC/PR/2(CV)] ;

2. Rappelle toutes ses décisions et communiqués de presse antérieurs sur la situation en Somalie ;

3. Réaffirme son attachement à l’unité, à l’intégrité territoriale et à la souveraineté de la Somalie ;

4. Se félicite de la tenue du Congrès de réconciliation nationale, comme étant une étape significative vers un processus de réconciliation véritable et sans exclusive, dans le cadre de la Charte fédérale de transition. Le Conseil se félicite en outre de la nomination d’un nouveau Premier Ministre, en la personne de M. Nur Hassan Hussein, et de la formation subséquente d’un nouveau Gouvernement, ainsi que des assurances données par le Premier Ministre quant à son attachement à une réconciliation véritable et sans exclusive ;

5. Exprime sa gratitude au contingent ougandais de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) pour le travail accompli jusqu’ici, malgré l’effectif très réduit déployé à ce jour, les nombreuses contraintes logistiques auxquelles fait face la Mission et les conditions difficiles dans lesquelles elle opère. Le Conseil exprime en outre ses remerciements au Gouvernement ougandais pour son engagement continu à promouvoir une paix et une réconciliation durables en Somalie, ainsi qu’au Gouvernement burundais pour avoir fourni des troupes à l’AMISOM ;

6. Se félicite de l’appui, aussi bien financier que logistique, apporté par les partenaires et les Etats membres de l’UA, appui qui a rendu possible le déploiement actuel de l’AMISOM ;

7. Condamne fermement, une fois encore, les menaces et/ou actes de violence et de terrorisme perpétrés par les éléments qui cherchent à compromettre le processus politique, à entraver les opérations de l’AMISOM et à mettre en péril la paix et la stabilité régionales ;

8. Condamne en outre tous les actes de violence perpétrés contre les travailleurs humanitaires, ainsi que les attaques contre les populations civiles, en violation du droit international humanitaire. Le Conseil rend hommage à tous les travailleurs et agences humanitaires qui participent à la fourniture de l’aide humanitaire en Somalie dans des conditions extrêmement difficiles, et exprime sa gratitude aux pays ayant apporté leur appui aux activités humanitaires menées en Somalie, y compris les mesures prises pour combattre les actes de piraterie le long des côtes somaliennes et escorter les navires transportant l’aide humanitaire du Programme alimentaire mondial (PAM) destinée à la Somalie ;

9. Exprime sa préoccupation face aux affrontements répétés et à la tension persistante dans les régions de Sool et de Sanaag, dans le centre nord de la Somalie, et à ses conséquences sur les efforts en cours en vue de promouvoir une paix et une réconciliation durables en Somalie ;

10. Exprime, en outre, sa préoccupation face à la persistance du phénomène de la piraterie le long des côtes somaliennes et à son impact sur la sécurité et la délivrance de l’assistance humanitaire en Somalie, et en appelle à tous les pays en mesure de le faire pour qu’ils prennent les mesures appropriées pour prévenir et combattre les actes de piraterie le long des côtes somaliennes, en application des dispositions pertinentes de la résolution 1772(2007) du 20 août 2007 du Conseil de sécurité des Nations unies ;

11. Se déclare profondément préoccupé par le fait qu’en dépit de tous les efforts déployés, les progrès réalisés vers la restauration durable de la paix et de la réconciliation en Somalie demeurent extrêmement limités, ainsi que l’attestent, entre autres, la persistance de la violence et ses répercussions sur l’environnement politique et la situation humanitaire, les limites du processus de réconciliation en cours en terme d’inclusivité, ainsi que les retards accusés dans le déploiement de l’AMISOM, en raison de l’insuffisance des contributions de troupes annoncées par les Etats membres et du caractère inadéquat de l’appui logistique et financier fourni jusqu’ici, et l’absence de progrès dans les efforts faits en vue du déploiement d’une opération des Nations unies qui prendrait la relève de l’AMISOM et appuierait la reconstruction et la stabilisation à long terme de la Somalie ;

12. Affirme sa conviction que, malgré les défis de taille auxquels le processus de paix et de réconciliation est toujours confronté, l’opportunité née de la reprise, en décembre 2006, par le Gouvernement fédéral de transition du contrôle de Mogadiscio et d’autres parties du pays existe toujours et doit être saisie par les parties prenantes somaliennes et la communauté internationale dans son ensemble pour faire effectivement face à la situation en Somalie. Le Conseil exhorte toutes les parties prenantes, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Somalie, à prendre toutes les mesures nécessaires à cette fin. En conséquence, le Conseil :

Sur le processus de réconciliation :

(i) souligne la nécessité pour le Gouvernement fédéral de transition d’arrêter, de toute urgence, des mesures concrètes en vue de la mise en œuvre intégrale des conclusions du Congrès de réconciliation nationale et d’adopter une approche plus inclusive pour se rapprocher de toutes les parties prenantes somaliennes qui rejettent la violence, qu’elles soient à l’intérieur ou à l’extérieur de la Somalie, conformément à la Charte fédérale de transition ;

(ii) exige de toutes les parties en Somalie qu’elles rejettent la violence, adhèrent aux principes et à l’esprit de la Charte fédérale de transition et s’engagent à trouver des solutions pacifiques et à œuvrer en faveur d’une véritable réconciliation nationale dans ce cadre ;

(iii) souligne la nécessité pour la communauté internationale, en général, et les pays de la région, en particulier, d’appuyer pleinement le processus de réconciliation en cours. Le Conseil souligne en outre la nécessité d’éviter une multiplication des initiatives et de s’assurer que tous les efforts de la communauté internationale participent au renforcement des Institutions fédérales de transition et des initiatives du Gouvernement fédéral de transition dans la poursuite du processus de réconciliation ;

(iv) demande au Président de la Commission, en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes, y compris l’Autorité intergouvernementale pour le Développement (IGAD), la Ligue des Etats arabes, les Nations unies et autres partenaires de l’UA, de poursuivre et d’intensifier ses efforts en appui au processus de réconciliation en Somalie, y compris à travers la convocation, dans les meilleurs délais, de la réunion internationale de haut niveau envisagée par la Commission en vue de recentrer l’attention internationale sur la Somalie et de mobiliser le soutien nécessaire pour le processus en cours dans ce pays ;

Sur le renforcement des capacités des Institutions fédérales de transition :

(v) en appelle à tous les Etats membres et à l’ensemble de la communauté internationale pour qu’ils apportent un appui adéquat en vue de renforcer les capacités des institutions somaliennes, y compris le Gouvernement fédéral de transition et ses forces de défense et de sécurité, afin de leur permettre d’assumer pleinement leurs responsabilités ;

(vi) encourage la Commission à accélérer les consultations envisagées avec la CEA et la BAD, ainsi qu’avec d’autres institutions africaines compétentes, en vue de dépêcher, le plus tôt possible, une mission d’évaluation des besoins de la Somalie ;

Sur la tension dans les régions somaliennes de Sool et de Sanaag :

(vii) exhorte les parties concernées à prendre, en urgence, des mesures pour faire face à la tension qui prévaut dans les régions somaliennes de Sool et de Sanaag, qui, si elle se poursuit, propagera la violence dans des régions qui étaient en paix, avec de graves conséquences ;

Sur la cohésion au sein de la région :

(viii) souligne la nécessité de renforcer la cohésion entre les pays de la région et de créer un environnement plus propice pour relever les défis multiformes à la sécurité en Somalie ; (ix) demande au Président de la Commission, en étroite collaboration avec l’IGAD et les autres parties prenantes, d’appuyer les efforts visant à consolider la cohésion régionale ;

Sur l’action contre les fauteurs de troubles et l’embargo sur les armes de l’ONU :

(x) en appelle à tous les Etats membres et partenaires de l’UA pour qu’ils appuient fermement les institutions légitimes somaliennes dans leurs efforts de lutte contre la violence et autres actes visant à compromettre le processus politique ;

(xi) exhorte le Conseil de sécurité des Nations unies à réexaminer l’embargo sur les armes imposé par la résolution 733 (1992), afin de permettre au Gouvernement fédéral de transition de mettre en place et d’équiper ses forces de sécurité et de défense, lesquelles doivent être inclusives, tout en maintenant et en renforçant les dispositions de l’embargo contre tous ceux qui visent à compromettre le processus de paix et de réconciliation en Somalie ;

(xii) exhorte en outre le Conseil de sécurité des Nations unies à prendre des mesures à l’encontre de « quiconque tenterait d’empêcher ou de bloquer le Congrès de réconciliation nationale ou tout processus politique de paix, ou menacerait par la force les Institutions fédérales de transition ou l’AMISOM, ou agirait de manière à remettre en cause la stabilité de la Somalie ou de la région », ainsi qu’il en a exprimé l’intention dans sa résolution 1772(2007) ;

Sur la situation humanitaire :

(xiii) exhorte la communauté internationale dans son ensemble, y compris les Etats membres, à continuer à apporter une assistance humanitaire aux populations dans le besoin et à apporter des contributions financières pour répondre aux besoins non couverts de la procédure d’appel consolidé pour la Somalie pour 2008 ;

(xiv) demande que toutes les mesures nécessaires soient prises pour créer des conditions propices à l’acheminement de l’aide humanitaire, y compris le libre accès aux populations dans le besoin et la sécurité pour les travailleurs et organisations humanitaires. A cet égard, le Conseil se félicite des discussions entre la communauté humanitaire et les autorités somaliennes en vue de surmonter les difficultés actuelles et d’instaurer le climat de confiance et de coopération requis ;

(xv) encourage les Etats membres qui en ont les moyens à contribuer à assurer l’escorte et la protection des navires transportant l’aide humanitaire du Programme alimentaire mondial (PAM) destinée à la Somalie, conformément à la résolution 1772(2007) adoptée par le Conseil de sécurité le 20 août 2007 ;

Sur l’AMISOM :

(xvi) décide de proroger le mandat de l’AMISOM pour une période de six mois à compter de la date de la présente décision, pour s’acquitter des mêmes tâches et responsabilités, tel qu’énoncé dans le mandat actuel de la Mission ;

(xvii) en appelle, une fois encore, aux Etats membres pour qu’ils fournissent les troupes et le personnel requis pour permettre à l’AMISOM d’atteindre l’effectif autorisé, ainsi que l’appui financier et logistique nécessaire pour faciliter le déploiement de la Mission et la poursuite de ses opérations ;

(xviii) en appelle en outre aux partenaires de l’UA pour qu’ils apportent à l’AMISOM un appui logistique et financier accru, étant donné que l’UA, en déployant une opération en Somalie, agit également au nom de l’ensemble de la communauté internationale ;

Sur le déploiement d’une opération des Nations unies :

(xix) souligne, une fois encore, la nécessité du déploiement d’une opération de maintien de la paix des Nations unies en Somalie qui remplacerait l’AMISOM et appuierait la stabilisation à long terme et la reconstruction post-conflit de la Somalie ;

(xx) réitère son appel au Conseil de sécurité pour qu’il prenne des mesures urgentes pour le déploiement rapide d’une telle opération, conformément à sa responsabilité principale dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales. Dans l’intervalle, le Conseil demande instamment que toutes les mesures requises soient prises pour que l’ONU apporte à l’AMISOM un ensemble de mesures d’aide, dans le cadre des dispositions du Chapitre VIII de la Charte des Nations unies ;

(xxi) demande au Groupe africain à New York et aux membres africains du Conseil de sécurité de ne ménager aucun effort pour s’assurer que la Somalie figure prioritairement à l’ordre du jour du Conseil de sécurité et que les décisions attendues de cet organe soient prises de toute urgence ;

13. Demande au Président de la Commission d’assurer le suivi de la mise en œuvre de cette décision et de lui faire rapport régulièrement des actions entreprises à cet effet ;

14. Décide de rester saisi de la question.

Contact : Division of Communication and Information. African Union Commission E mail : dinfo africa-union.org Fax 251 11 5511299

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20/01/08 (B431) Journal Chrétien : La Commission de l’Union Africaine (UA) a annoncé dimanche son intention de déployer une équipe d’évaluation en Somalie qui aura pour mission d’identifier les besoins les plus urgents du Gouvernement fédéral de transition (TFG) de la Somalie, a appris APA.

Un rapport du président de la Commission de l’UA, Alpha Oumar Konaré, qui doit être présenté au sommet de l’UA prévue la semaine prochaine, a indiqué que la commission compte, dans les semaines à venir, contacter la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (ECA) et la Banque africaine de développement (BAD).

L’UA est en train d’entreprendre différentes activités pour aider le gouvernement de transition de la Somalie à stabiliser le pays, qui est resté sans gouvernement central depuis ces 16 dernières années.

« L’équipe d’évaluation aura pour mission d’identifier les besoins les plus urgents du gouvernement fédéral de transition et de faire des recommandations sur comment mobiliser de l’aide à la fois au niveau national et hors du contient », indique le rapport.

Selon cette source, l’accélération du déploiement de la Mission africaine en Somalie (AMISOM) fait également partie des défis auxquels la commission fait face.

Les chefs d’Etat africains devant prendre part au prochain sommet de l’UA à Addis-Abeba, ont inscrit le problème de la Somalie au menu principal de leur agenda.

L’UA continue de lancer un appel d’aide pour la financement et la logistique devant permettre le déploiement de 8 000 soldats de maintien de la paix dans ce pays déchiré par la guerre.

Les troupes ougandaises, fortes de 1600 hommes et une équipe de 192 soldats burundais expérimentés sont sur le terrain dans le cadre des plans de l’UA visant à déployer 8000 hommes en Somalie.

Des pays comme le Ghana, le Nigeria et le Malawi s’étaient engagés, l’année dernière à envoyer des troupes en Somalie mais ils se trouvent toujours dans l’incapacité d’effectuer le déploiement en raison de considérations politiques et financières.

15/01/08 (B340) Journal Chrétien / Le Nigeria va envoyer 500 soldats en Somalie

Le Nigeria a décidé d’envoyer un contingent de 500 hommes en Somalie dans le cadre de la Mission de l’Union africaine, a annoncé le directeur des relations publiques de l’armée nigériane, le brigadier général Solomon Giwa-Amu.

Giwa-Amu, qui se trouve actuellement au Libéria pour assister à la cérémonie de décoration de Casques bleus nigérians servant dans ce pays, a confié dimanche à la presse à Monrovia que le contingent nigérian n’attendait que les ordres de la hiérarchie pour se déployer.

Selon l’officier, le Nigeria dispose d’une force de 2.400 hommes tous grades confondus au Darfour, la province occidentale du Soudan, dans le cadre de la Mission de l’Onu au Soudan (MINUS) et 2.000 autres au Libéria pour le compte de la Mission de l’Onu au Libéria (MINUL).

Il a indiqué que le Nigeria était actuellement impliqué dans huit missions onusiennes de maintien de la paix à travers le monde, notamment au Libéria, au Soudan, au Burundi, au Sahara Occidental, en Sierra Léone, en Côte d’Ivoire, en Guinée et en Ethiopie.

De l’avis du général Giwa-Amu, l’armée nigériane considère la mission de paix comme un moyen de tester les capacités d’adaptation de ses troupes aux différents théâtres d’opération à travers le monde.

“Les opérations de maintien de la paix font prendre conscience au soldat qu’il est un pion dans la mise en œuvre de la politique extérieure du Nigeria ; elles l’exposent aux actions de sauvetage des vies humaines et de protection des biens de personnes étrangères”, a-t-il conclu.

01/01/08 (B428) Journal Chrétien avec APA / Un haut responsable assassiné par les insurgés en Somalie

Un haut cadre militaire du gouvernement somalien et l’un de ses gardes du corps ont été tués lundi par l’explosion d’une mine à Mogadiscio la capitale somalienne, a appris APA lundi de sources officielles à Mogadiscio.

Le Colonel Farah Abdulle Ga’al, un officier bien connu était dans sa base non loin du carrefour de Bakara au sud de la ville lorsqu’une mine cachée sous son siège explosa, a expliqué Abdulahi Hassan Barise, le commissaire adjoint de la police de la ville.

"Il avait l’habitude de venir ici chaque matin pour superviser les opérations de sécurité, mais cette fois-ci, il a été emporté par une explosion de mine. C’était un acte barbare et inhumain", a renchéri l’adjoint au maire de Mogadiscio, Abdi-Fitah Shawey.

Selon M. Shawey, le Colonel Abdulle Ga’al était visé parce qu’il était une des personnalités les plus importantes et les plus braves du gouvernement.

L’aile militaire des Islamistes connu sous le nom de « Al-shabab » a aussitôt revendiqué la responsabilité de cet assassinat.

Dans un communiqué publié sur leur site web, le groupe a indiqué qu’il avait tué l’un des plus importants collaborateurs des envahisseurs éthiopiens.

Dimanche dans des circonstances similaires était tué Mohamed Muhidin, porte-parole de l’administration régionale de Mogadiscio, la capitale somalienne qui a connu ses pires scènes de violence des derniers mois.

Une série d’attaques combinées des rebelles contre les bases des troupes gouvernementales, les positions éthiopiennes et une base des troupes de l’Union Africaine se sont succédé.

Huit civils au moins, dont une mère et ses cinq enfants, ont été tués par des obus de mortiers au cours des combats.

31/12/07 (B428) JOURNAL CHRETIEN / Recrudescence de la violence dimanche à Mogadiscio

Mogadiscio a connu dimanche soir sa pire spirale de violence depuis un mois avec des attaques simultanées au mortier des insurgés contre la base des troupes éthiopiennes, au siège de l’ancien ministère de la Défense, et contre plusieurs autres bases dans le sud de la ville ainsi que des combats au corps à corps autour du principal stade de football qui abrite une autre base des Ethiopiens.

Les deux parties ont échangé des tirs de mortiers et des grenades autopropulsées qui ont secoué toute la capitale et les quartiers résidentiels.

Ailleurs, dans le quartier de Hodan dans le sud, les insurgés se sont battus avec les soldats gouvernementaux et les mêmes attaques se sont ensuite étendues aux quartiers de la ville d’habitude calmes où se trouve la principale base des soldats de paix ougandais de l’Union africaine.

« Notre base au km 4 a été attaquée mais heureusement nos soldats étaient en alerte et nous avons réussi à repousser les assaillants et aucun de nos soldats n’a été blessé. Nous ne pouvons pas dire si les assaillants ont subi des pertes mais je suis sûr que nous avons pu les repousser sans subir aucune perte », a déclaré le porte-parole de l’Union africaine, le capitaine Baddy Ankunda.

« La principale cible était notre détachement au Km4 même si nous savions que notre déploiement à l’aéroport était menacé », a précisé Baddy

« Nous pensons que cette attaque fait partie de celles ayant suivi les menaces proférées par Indha-ade Yusuf- (le chef de défense du groupe rebelle basé à Asmara) mais nous ne sommes pas intimidés, nous allons nous défendre en cas d’attaque », a assuré Baddy.

« Huit personnes dont six appartenant à une même famille, une mère et ses cinq enfants, ont été tuées lorsqu’un mortier est tombé dans leur maison dans le quartier de Yaqshid. C’était une scène horrible, de la chair humaine éparpillée un peu partout et des murs tachés de sang ».

« Je suis allé acheter des batteries à la boutique du coin mais une fois que j’ai entendu l’explosion, je me suis précipité de rentrer à la maison ou j’ai vu ma famille étendue morte », déplore Madey Sufi Mohamed, le chef de famille.

« J’ai perdu trois fils –âgés de cinq, six et huit ans et deux filles –de deux et quatre ans ainsi que ma femme. C’est vraiment tragique mais je ne peux rien faire contre la volonté divine », confie le père endeuillé.

Alors qu’on dispose de peu d’informations sur le nombre de pertes, le bilan devrait s’alourdir dans les prochaines heures car des blessés ont été nuitamment admis dans les hôpitaux.

31/12/07 (B428) JOURNAL CHRETIEN / Violences au Kenya.

___________________________________ Note de l’ARDHD
Qui se ressemble, s’assemble !!!

Même pas trois heures après la publication des résultats, Guelleh s’est empressé d’envoyer un télégramme de félicitations à son collégue et confrère, dictateur, pour réconnaître des résultats tellement controversés, le féliciter chaudement et louer son régime anti-démocratique et falsificateur…

On peut supposer qu’il attend un retour d’ascenceur dès le mois prochain … quand il aura encore fraudé les prochaines élections et qu’il fera publier les résultats, avant même que le dépouillement ne soit terminé …

L’internationale des dictateurs sanguinaires fonctionne à plein régime, avec le concours de l’U.E. et des Etats-Unis … qui les soutiennent abusivement.

_____________________________________ Journal Chrétien

La réélection très controversée de Mwai Kibaki comme président du Kenya a suscité une vague de violences dans le pays. Les opposants et la population contestent les résultats officiels de dimanche.

Face à une foule en colère, la police kenyane n’a eu pour ultime choix que de tirer sur les manifestants avec des balles en kaoutchouk et en usant des gaz lacrymogènes.

Pour les Kenyans, le vrai vainqueur de l’élection est l’opposant Raila Odinga qui était donné gagnant depuis plusieurs semaines dans les sondages, et même à la veille des résultats de dimanche.

23/12/07 (B427) JOURNAL CHRETIEN : L’UA mécontente de l’évolution du processus de paix en Somalie (Info lectrice)

La Commission de l’Union Africaine a fait part de son mécontentement au sujet de processus de paix en Somalie, devant le regain de violence constaté cette semaine dans la capitale, Mogadiscio, a appris APA samedi.

Ce mécontentement a été exprimé vendredi par les membres du Conseil de Paix et de Sécurité (CSP) de l’Union lors de leur 104ème réunion consacre à l’évolution de la situation sécuritaire en Somalie.

Prenaient également part à cette réunion, des représentant du gouvernement fédéral de transition (TFG) en Somalie, les Nations Unies et le Kenya qui assure la présidence tournante de l’Autorité Intergouvernementale pour le Développement (IGAD).

L’UA regrette que les Somaliens et la communauté internationale n’aient pas réussi à saisir l’occasion qui leur a été offerte en décembre 2006, lorsque le TFG avait repris le contrôle de Mogadishu et des autres parties du pays pour régler une bonne fois le conflit somalien.

Le CSP salue néanmoins la nomination d’un nouveau Premier ministre en Somalie, en la personne de Nur Hassan Hussein et espère vivement de ce dernier le formation d’un gouvernement de large consensus.

Ce gouvernement devrait prendre toutes les mesures nécessaires pour consolider et maintenir la Paix, le Sécurité, la stabilité et l’esprit de réconciliation nationale.

Le Conseil de Paix et de Sécurité a par ailleurs salué la désignation par la Président de la Commission de l’Union Africaine d’un nouveau Représentant Spécial en Somalie, M. Nicolas Bwakira et lui promet un soutien total dans sa mission.

12/12/07 (B425) JOURNAL CHRETIEN : Le président somalien quitte l’hôpital de Nairobi

Le président somalien, Abdullahi Yusuf Ahmed, a quitté Nairobi dimanche, où il avait été interné, pour se rendre à Londres pour un traitement médical, a appris APA.

Le président Ahmed a quitté l’hôpital de Nairobi vendredi, où il avait été admis mardi pour des problèmes de bronchite.

Le président somalien n’avait pas pu prendre part à la conférence initiée par les Etats-Unis pour discuter des problèmes du Soudan, de la Somalie et des pays de la région des Grands Lacs à cause de sa maladie.

Bien que son état de santé s’améliore, les médecins ont jugé nécessaire de l’évacuer à Londres pour y poursuivre un traitement complémentaire.